Le Celtic Challenge entre dans une nouvelle dimension

Par RugbyPass
GLASGOW, SCOTLAND - JANUARY 22: The Thistles emerge for the first half during a Celtic Challenge match between The Thistles and the Welsh Development XV at Scotstoun Stadium, on January 22 , 2023, in Glasgow, Scotland. (Photo by Ross MacDonald / SNS Group)

Les Wolfhounds et les Clovers espèrent maintenir la suprématie irlandaise dans le Celtic Challenge lorsqu’elles donneront le coup d’envoi de la deuxième édition élargie du tournoi féminin transfrontalier à Cork vendredi 29 décembre.

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L’unique représentant de l’Irlande dans le Celtic Challenge 2023 comptant trois équipes, le Combined Provinces XV, s’est assuré le premier titre avec quatre victoires en quatre matchs en janvier et février 2023.

Fort du succès de cette première édition, le tournoi, organisé par Irish Rugby, Scottish Rugby et la Welsh Rugby Union, et soutenu par World Rugby, est de retour ce week-end avec deux équipes de chaque nation qui s’affronteront pendant cinq semaines.

La quête du titre commence par une série de derby : les Wolfhounds affrontent les Clovers à Cork vendredi, Edinburgh Rugby rencontre les Glasgow Warriors au Hive Stadium le lendemain et Brython Thunder affronte les adversaires galloises de Gwalia Lightning à Rodney Parade le jour de l’an.

Chaque équipe disputera cinq matchs dans un format « round robin » où chaque équipe rencontrera tous les adversaires à domicile ou à l’extérieur. Le champion de l’édition 2023-24 sera couronné à l’issue du dernier match, le 3 février 2024.

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Le Celtic Challenge a été conçu pour permettre aux joueuses des trois nations participantes de passer du niveau jeune au niveau international. Francesca McGhie, nommée parmi les Révélations de l’Année 2023 par World Rugby, fait partie de celles qui ont réussi cette année.

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Catrina Nicholas-McLaughlin, l’entraîneure principale du Gwalia Lightning, comprend les avantages d’une telle structure, puisqu’elle a été joueuse dans les équipes U19 et de développement du Pays de Galles avant de se lancer dans une carrière internationale comptant 57 sélections.

Depuis, Nicholas-McLaughlin a travaillé avec le Pays de Galles U18 en tant qu’entraîneure principale, avec les Pays de Galles U20 en tant qu’entraîneure adjointe et avec l’équipe senior lors du championnat du monde 2023 dans le cadre de la Gallagher High Performance Academy.

Pour le Celtic Challenge, elle a constitué un groupe jeune et dynamique qui compte en son sein l’arrière Nel Metcalfe, âgée de 19 ans, qui est passée des moins de 18 ans à la sélection galloise en un peu plus d’un an.

En attendant le début du Celtic Challenge 2023-24, Nicholas-McLaughlin sait que sa réussite en tant qu’entraîneure sera évaluée en fonction du nombre de joueuses qu’elle va pouvoir aider à suivre un chemin similaire sur la route de la Coupe du Monde Rugby Féminin 2025 et 2029. Elle espère toutefois qu’elles y parviendront en jouant de manière décomplexée.

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« Très certainement, le nombre de joueuses que je vois devenir des athlètes professionnelles et aussi jouer au niveau international, c’est à cela que je jugerais le succès », affirme-t-elle.

« Mais aussi sur le terrain, le succès pour nous serait que les filles jouent d’une certaine manière, dans un certain style qui leur donne une liberté de jouer ce jeu rapide et excitant que nous voulons pratiquer et qu’elles aient la confiance [de le faire].

« L’un des mots clés que nous utilisons est “courage”. Être assez courageux pour laisser vivre le ballon, faire un offload, donner un coup de pied qu’elles n’auraient peut-être pas eu la confiance de faire.

« Nel Metcalfe est l’exemple parfait de la joueuse qui est avec nous depuis l’âge de 18 ans, qui a atteint l’âge de 20 ans et qui a été capée au niveau international, le tout en l’espace de 18 mois. Si nous pouvions voir une ou deux autres joueuses de ce type, que ce soit cette année ou à l’approche de la Coupe du monde, crever ces plafonds, ce serait formidable, et je pense que la plus grande étape serait la Coupe du monde de 2029.

« Combien de joueuses pouvons-nous avoir en 2029, qui seront passées par les 18 ans, les 20 ans, le Celtic Challenge et qui représentent aujourd’hui le Pays de Galles ? Ce serait pour moi la mesure du succès. »

Construire une dynamique

S’exprimant sur le style de jeu qu’elle espère voir adopter par son équipe, Nicholas-McLaughlin a encouragé ses joueuses à trouver des solutions « créatives » aux défis qu’elles rencontrent sur le terrain.

« Il se peut que vous assistiez à des moments de bravoure et des offloads inhabituels dans nos 22, si c’est le cas et si les joueuses peuvent prendre la décision de dire ‘OK, on peut prendre le risque ici parce que c’est une bonne décision à prendre’ », ajoute-t-elle.

« L’une des choses les plus importantes que nous essayons d’inculquer aux filles, c’est la confiance en elles pour qu’elles prennent une décision et qu’elles se soutiennent elles-mêmes. »

Nicholas-McLaughlin a pour sa part confiance dans le Celtic Challenge et sa viabilité en tant que ligue de performance pour le Pays de Galles, l’Écosse et l’Irlande.

« Je me sens vraiment privilégiée d’être le produit d’un parcours », dit-elle.

« Vous pouvez déjà constater la dynamique qui est en train de se développer. Il y a eu un tel élan sur une période de 18 mois, une période très courte.

« Le rugby féminin au Pays de Galles se développe à un rythme exponentiel. Nous espérons qu’avec le Celtic Challenge, les clubs, les universités et les autres nations pourront vraiment soutenir le potentiel de ce sport.

« Il s’agit d’un superbe championnat celtique qui nous permettra, ainsi qu’à l’Écosse et à l’Irlande, de disputer des matchs compétitifs et qui permettra à nos joueuses internationales et à nos futures joueuses internationales de faire l’expérience des normes de jeu les plus élevées. »

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Comments on RugbyPass

D
Diarmid 11 hours ago
Players and referees must cut out worrying trend in rugby – Andy Goode

The guy had just beasted himself in a scrum and the blood hadn't yet returned to his head when he was pushed into a team mate. He took his weight off his left foot precisely at the moment he was shoved and dropped to the floor when seemingly trying to avoid stepping on Hyron Andrews’ foot. I don't think he was trying to milk a penalty, I think he was knackered but still switched on enough to avoid planting 120kgs on the dorsum of his second row’s foot. To effectively “police” such incidents with a (noble) view to eradicating play acting in rugby, yet more video would need to be reviewed in real time, which is not in the interest of the game as a sporting spectacle. I would far rather see Farrell penalised for interfering with the refereeing of the game. Perhaps he was right to be frustrated, he was much closer to the action than the only camera angle I've seen, however his vocal objection to Rodd’s falling over doesn't legitimately fall into the captain's role as the mouthpiece of his team - he should have kept his frustration to himself, that's one of the pillars of rugby union. I appreciate that he was within his rights to communicate with the referee as captain but he didn't do this, he moaned and attempted to sway the decision by directing his complaint to the player rather than the ref. Rugby needs to look closely at the message it wants to send to young players and amateur grassroots rugby. The best way to do this would be to apply the laws as they are written and edit them where the written laws no longer apply. If this means deleting laws such as ‘the put in to the scrum must be straight”, so be it. Likewise, if it is no longer necessary to respect the referee’s decision without questioning it or pre-emptively attempting to sway it (including by diving or by shouting and gesticulating) then this behaviour should be embraced (and commercialised). Otherwise any reference to respecting the referee should be deleted from the laws. You have to start somewhere to maintain the values of rugby and the best place to start would be giving a penalty and a warning against the offending player, followed by a yellow card the next time. People like Farrell would rapidly learn to keep quiet and let their skills do the talking.

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