Édition du Nord
Select Edition
Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

L'Australie éliminée, l'entraîneure Jo Yapp quitte son poste

Jo Yapp s’adresse à ses joueuses après le test-match entre l’Australie et le pays de Galles au North Sydney Oval, à Sydney, le 1er août 2025. (Photo : Mark Metcalfe / Getty Images)

La page se tourne pour Jo Yapp. L’ancienne internationale anglaise quitte les Wallaroos après une aventure intense, stoppée nette par l’élimination de l’Australie en quart de finale de Coupe de la Coupe du Monde de Rugby 2025 samedi 13 septembre.

ADVERTISEMENT

La nouvelle avait déjà été confirmée fin mai par Rugby Australia. La sélectionneuse des Wallaroos avait annoncé qu’elle quitterait son poste à l’issue de son contrat pour rentrer en Angleterre, dix-huit mois après avoir traversé la planète pour relever ce défi. Des raisons familiales ont pesé dans sa décision de rentrer.

Arrivée à la tête de l’équipe à la fin de la saison 2023, elle aura marqué son passage : 21 matchs, huit victoires, une série historique de quatre succès consécutifs, et surtout le premier trophée décroché par les Wallaroos avec le titre WXV2 à Cape Town. Une dynamique lancée, malgré un mandat éclair.

Rencontre
Women's Rugby World Cup
Canada Women
46 - 5
Temps complet
Australia Women
Toutes les stats et les données

L’entraîneure chef repart avec le sentiment d’avoir laissé un groupe en pleine ascension, prêt à relever le défi des années à venir sous la conduite de leur capitaine Siokapesi Palu, mais avec une immense déception de ne pas avoir su performer dans ce mondial.

« C’est un groupe incroyablement talentueux, mais surtout des personnes formidables avec qui j’ai adoré travailler. J’ai créé des souvenirs pour toute une vie, et ma famille aussi », a-t-elle déclaré en conférence de presse. « On a des joueuses de 20 ans et même de 18 ans à des postes clés. C’est l’ossature de l’équipe et, si elles bénéficient du soutien qu’elles méritent, l’avenir s’annonce vraiment prometteur. »

« On a des joueuses de 20 ans et même de 18 ans à des postes clés. C’est l’ossature de l’équipe et, si elles bénéficient du soutien qu’elles méritent, l’avenir s’annonce vraiment prometteur… »

Parmi ces jeunes talents, Caitlyn Halse a illuminé la phase de poule avec quatre essais lors des deux premiers matchs, dont une prestation marquante dans le nul spectaculaire face aux États-Unis à York (31-31). La charnière composée de Samantha Wood et Faitala Moleka a, elle aussi, gagné en maîtrise et en audace à chaque sortie. Douze des 23 joueuses alignées contre le Canada en quart avaient 25 ans ou moins. Une base solide pour bâtir.

« Les quarts de finale, c’est toujours un événement à célébrer. C’est dommage que ce soit la fin de cette aventure-là, mais comme vous le savez, nous aurons la Coupe du Monde chez nous en 2029, alors j’espère que nous utiliserons ce cycle de quatre ans pour construire dans le but d’aller peu plus loin lors du prochain cycle », veut croire l’ailière Desiree Miller.

Ce quart de finale à Ashton Gate a pourtant laissé un goût amer. Après avoir frappé les premières, les Australiennes ont été emportées par le rouleau compresseur canadien, battues 46-5. Desiree Miller avait inscrit le premier essai, avant que les Canadiennes ne déroulent 41 points sans réponse. Sophie de Goede a été élue meilleure joueuse du match, rayonnante dans l’impact, au pied et ballon en main, avant de céder sa place à un quart d’heure du terme en leader statistique des courses et des mètres gagnés. Sept essais canadiens, dont le dernier signé Karen Paquin, 38 ans, en toute fin de match.

« On a été battues par une meilleure équipe. Si on laissait le Canada jouer vite, on savait exactement de quoi elles étaient capables, et c’est exactement ce qu’on a vu en première mi-temps. Donc bravo à elles », a reconnu Joanne Yapp. « On est revenues en deuxième mi-temps en lançant tout ce qu’on pouvait. On a eu un peu plus de ballons et essayé de casser leur vitesse défensive, mais le match était déjà perdu. »

ADVERTISEMENT

La prochaine Coupe du Monde en Australie

Cette aventure, certes terminée abruptement, ne restera pas sans lendemain. « On parle beaucoup des liens qui nous unissent, et l’âge médian de cette équipe va de 20 à 24 ans. Il est évident qu’on va beaucoup progresser d’ici à 2029. La concurrence au sein du groupe est de plus en plus grande et notre niveau technique est de plus en plus élevé, alors ce n’est qu’une question de temps avant que cela ne porte ses fruits. Il faut vraiment maintenir ce lien entre nous et construire quelque chose de spécial », affirme la troisième-ligne Tabua Tuinakauvadra.

« Il faut développer le rugby en Australie, construire une équipe et continuer à développer les joueuses qui passent par les filières de formation. On développe notre compétition domestique, ça va jouer un rôle très important. J’espère qu’on obtiendra des financements pour pouvoir continuer à grandir », ajoute la deuxième-ligne Kaitlan Leaney.

Related


ADVERTISEMENT
Play Video
LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Long Reads

Comments on RugbyPass

Close
ADVERTISEMENT