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Coupe du Monde de Rugby 2025 : les enjeux de la poule A

Poule A de la Coupe du Monde de Rugby féminine 2025.

Seize équipes sont au rendez-vous de la Coupe du Monde de Rugby féminine 2025 en Angleterre. Petit tour d’horizon des historiques, des ambitions et des forces en présence, en commençant par la poule A.

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Angleterre

  • Manager : John Mitchell (Nouvelle-Zélande), nommé en 2023
  • Capitaine : Zoe Aldcroft (deuxième ligne / troisième ligne, Gloucester-Hartpury)
  • Joueuse clé : Megan Jones (centre, Trailfinders Women)
  • Participations : 9

L’histoire de l’Angleterre dans ce tournoi est immense. Depuis 1991, quand quatre pionnières anglaises ont contribué à lancer la première Coupe du monde, les Red Roses n’ont jamais manqué une édition. Deux titres (1994 et 2014), six finales perdues et une seule édition sans finale (1998).

Aujourd’hui, elles arrivent avec 27 victoires consécutives. Leur dernier revers remonte à la finale 2022 face à la Nouvelle-Zélande à Eden Park. Depuis, presque personne n’a réussi à les bousculer, à part peut-être le Canada dans le WXV 1.

L’objectif est simple : gagner. Avec la pression d’une nation derrière elles, nourrie des exploits des Lionesses en football. Une nouvelle médaille d’argent ne suffira pas, pas avec leurs standards.

Australie

  • Manager : Jo Yapp (Angleterre), nommée en 2023
  • Capitaine : Siokapesi Palu (troisième ligne, ACT Brumbies)
  • Joueuse clé : Maya Stewart (ailière, NSW Waratahs)
  • Participations : 7 (première en 1998)

Les Wallaroos n’étaient pas là aux deux premières éditions, mais dès leur entrée en 1998, elles frappent fort avec une cinquième place. Leur sommet reste 2010 : une médaille de bronze décrochée en Angleterre. Depuis, elles n’ont manqué aucune édition.

Sous la houlette de Jo Yapp, l’Australie a pris une autre dimension. Leur campagne de WXV2 en 2024 a montré ce qu’elles pouvaient produire avec une coach de haut niveau, plus de moyens et un vrai soutien fédéral. Mais en 2025, lors du Pacific Four Series, elles ont pris de lourdes défaites contre les Black Ferns et le Canada. Défense fragile, conquête chahutée… Il y a encore du travail, mais elles ont eu le temps d’ajuster avant le coup d’envoi.

Leur plan est clair : en battant les États-Unis et les Samoa, elles ouvriraient la porte des quarts de finale. L’Angleterre, elles la retrouveront en clôture de la phase de poule.

États-Unis

  • Manager : Sione Fukofuka (Australie), nommé en 2023
  • Capitaine : Kate Zackary (troisième ligne, Ealing Trailfinders)
  • Joueuse clé : Hope Rogers (pilier, Exeter Chiefs)
  • Participations : 9

Les Américaines, premières championnes du monde en 1991, n’ont jamais manqué une Coupe du monde. Finalistes en 1994 et 1998, mais depuis, elles n’ont plus atteint la dernière marche.

Leur forme récente est en dents de scie. Beaucoup de talent, de l’ambition, mais incapables de concrétiser régulièrement. Le WXV2 2024 et le Pacific Four Series 2025 l’ont montré : un maul dévastateur, parfois des éclairs offensifs, mais trop d’indiscipline et un jeu collectif instable. Ces failles pourraient leur coûter cher.

C’est l’heure de vérité pour les Eagles. L’Angleterre semble hors de portée, mais une victoire contre l’Australie pourrait suffire pour filer en quarts. Leur capitaine Kate Zackary, Rachel Johnson et la puissance de Hope Rogers seront les piliers. Ajoutez à cela des profils venus du rugby à 7, comme Alev Kelter et Ilona Maher, toutes deux médaillées olympiques, et il y a matière à créer la surprise.

Samoa

  • Manager : Ramsey Tomokino (Samoa), en poste depuis 2018)
  • Capitaine : Sui Pauaraisa (troisième ligne, Linwood RFC)
  • Joueuse clé : Karla Wright-Akeli (arrière, Ponsonby Rugby Club)
  • Participations : 3 (première en 2002)

L’histoire mondiale des Manusina est modeste mais fière. Trois participations, avec comme meilleur résultat une neuvième place en 2002 lors de leur première apparition.

Ces derniers mois, les Samoa ont manqué de temps de jeu. Après une belle deuxième place au WXV3 l’an dernier, elles n’ont disputé que deux tests : victoire contre les Tonga, défaite face aux Fidji. En juillet, elles ont aussi affronté l’Australie A mais ont lourdement chuté 50 à 22.

Alors, que peuvent espérer les Samoa dans cette Coupe du monde ? Tout simplement réussir l’exploit de faire tomber un adversaire de leur poule. Mais la tâche s’annonce énorme : elles n’ont jamais battu ni l’Angleterre, ni l’Australie, ni les États-Unis. Leur progression est réelle, mais pour créer la surprise à ce niveau, il faudra gravir une montagne.

Cet article publié sur RugbyPass a été adapté en français par Willy Billiard.


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