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Comme l'Angleterre, le Canada fait le choix de ne rien changer pour la finale
Par Anthony Tallieu
Pourquoi changer une équipe qui gagne, surtout avec brio ? Comme son homologue anglais John Mitchell, le sélectionneur du Canada Kévin Rouet a choisi de ne pas toucher au XV de départ qu’il avait aligné en demi-finale contre la Nouvelle-Zélande (34-19), pas plus que son banc de touche. Il reconduira donc les mêmes 23 filles pour la grande finale de la Coupe du monde samedi à Twickenham (17 heures).
ARE YOU READY CANADA?!🍁🇨🇦🏉
For the second time in history, Canada’s Women’s Rugby Team will play in the Women’s Rugby World Cup Final this time in front of a crowd of 82,000 — the largest audience in women’s rugby history🍁
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— Rugby Canada (@RugbyCanada) September 25, 2025
L’éloge de la stabilité
Le technicien français affiche une nouvelle fois son goût pour la stabilité et la continuité puisqu’il avait déjà rempli la même feuille de match lors du quart de finale où ses joueuses avaient torpillé l’Australie (46-5). Cela lui avait réussi puisqu’elles avaient ensuite enchaîné par une prestation XXL pour écarter les championnes du monde neo-zélandaises.
C’est la deuxième fois dans son histoire que le Canada va disputer une finale de Coupe du monde. En 2014, il y était parvenu en battant la France, nation hôte, en demie (16-18) grâce notamment à un essai d’anthologie de la légende Magali Harvey. Il avait en revanche échoué à remporter le titre mondial cette année-là, battu par… l’Angleterre (21-9).
Le XV de départ du Canada : Schell – Corrigan, Symonds, Tessier (cap.), Hogan-Rochester – Perry, Pelletier – Crossley, Forteza, Paquin – O’Donnell, De Goede – Menin, Tuttosi, Hunt.
Les remplaçantes : Boag, Kassil, Demerchant, Beukeboom, Royer, Senft, Apps, Seumanutafa.
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