Broyée par Northampton, la mêlée paloise invitée à la remise en question : « On a pris une tarte »
Joueurs et staff de la Section paloise sont sortis du premier match du club en Champions Cup depuis 27 ans avec le sentiment d’avoir gâché une occasion de partir très fort dans cette compétition. Contre Northampton dimanche dernier, les Béarnais ont entrevu une victoire bonifiée mais ont fini avec zéro point au compteur (27-35), la faute en grande partie à une défaillance majeure en mêlée fermée qui leur a coûté très cher.
Une mauvaise surprise pour Thomas Domingo, le responsable de la mêlée paloise. Avant le déplacement de son équipe à Bristol (dimanche, 18h30), l’ancien pilier international évoque ce moment douloureux, lui dont le contrat avec la Section touche à sa fin.
En tant que responsable de la mêlée paloise, comment avez-vous vécu le naufrage dans ce secteur contre Northampton ?
Cela a été un très gros souci pour nous. Quand on voit la performance du pack Northampton dans ce secteur et la nôtre, c’est compliqué de gagner des matchs. Comme le disent bien les Anglo-saxons, no scrum no win (pas de mêlée, pas de victoire en française, ndlr). Cela s’est vérifié sur ce match. Le fait qu’on ait pêché dans ce secteur les a maintenus en vie, les a aidés à occuper le terrain, à nous mettre sous pression et à rester au contact du début à la fin.
Mais encore ?
Une performance comme ça, ça fait mal à la tête à tout le monde. On ne remet pas tout en question pour autant car c’est un secteur où on travaille bien depuis le début de la saison et où on a fait des choses intéressantes. Mais on a pris une tarte ! Ça remet les pieds sur terre à tout le monde et ça nous a fait réfléchir pour pouvoir mieux repartir de l’avant.
« On a bien identifié les problèmes »
Cela a t-il été une (mauvaise) surprise pour vous ?
Oui car on s’était plutôt bien préparé, on avait bien anticipé les choses concernant deux-trois éléments sur leur manière de travailler. Notre axe droit a eu du mal à s’adapter et à trouver les bons repères. C’est là où on a pêché, d’où la rotation avec Jon Zabala qui s’est faite un peu plus tôt que prévu. Mais Guram Papidze n’a pas pu bien s’adapter non plus. Quand Jon est revenu sur le terrain, suite à un pépin de Guram, il a pu mieux contrôler mais ça venait trop tard. On a bien identifié les problèmes, on sait pourquoi et on a bossé dessus cette semaine pour faire en sorte de corriger ça.
Cette défaillance en mêlée a t-elle été ce qui a fait pour vous la différence entre une potentielle victoire à 5 points et une défaite à 0 point, qui change radicalement votre approche pour la suite de la compétition ?
Comme je l’ai dit, si on avait été plus régulier dans ce secteur ou au minimum stable, il y a des situations où on aurait plus dominé, pu davantage lancer notre jeu et d’autres moments où on aurait été moins sous pression. C’est ce qui a pêché pour obtenir la victoire.
Une fin de match palpitante 🤯
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— Investec Champions Cup France (@ChampionsCup_FR) December 7, 2025
Vous êtes en fin de contrat et encore dans l’incertitude concernant votre avenir. Où en êtes-vous exactement et quand serez-vous fixé ?
Je suis engagé avec Pau jusqu’à la fin de la saison. Cela fait huit ans maintenant que je suis là. Je ferai mon boulot jusqu’au bout et on verra bien dans les semaines à venir comment vont évoluer les choses. Pour ce qui est de la méthode de fonctionnement pour les prolongations, tout a toujours été très clair. C’était d’abord les joueurs et ensuite le staff. Mon tour arrive bientôt, on pourra discuter dans les prochaines semaines. Je suis bien à Pau, l’environnement me plait, donc à voir ce qui se passera.
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