All Blacks : des ajustements forcés avant le deuxième test contre la France

Depuis quelques années, le premier test de la saison ressemble souvent à un galop d’essai poussif pour les All Blacks. Celui de samedi à Dunedin n’a pas dérogé à la règle. Une victoire serrée, 31-27, face à une équipe de France jeune et largement remaniée.

Le Forsyth Barr Stadium, théâtre des deux derniers matchs inauguraux, reste fidèle à sa réputation : les Néo-Zélandais y gagnent, mais sans briller. Et comme souvent, les débats s’enclenchent dès le coup de sifflet final : faut-il revoir les choix, changer les équilibres ?

Rencontre

Internationals

New Zealand

43 - 17

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France

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Pour le deuxième test samedi à Wellington, Scott Robertson devrait être contraint de modifier sa copie. Sevu Reece a quitté la pelouse après une commotion de catégorie 1. Scott Barrett, lui, a été remplacé à l’heure de jeu, touché au tendon d’Achille.

« Le scan est fait, le diagnostic tombera demain dans un communiqué », a déclaré Robertson lundi après-midi. Mais pas question, pour autant, de tout chambouler.

Angus Ta’avao, ancien pilier des Blacks, ne prévoit que des ajustements à la marge : « La première ligne a répondu présent. Tupou Vaa’i a été solide en 6, et Holland a réussi ses débuts. Je ne vois pas de grands changements. Peut-être Tuipulotu sur le banc. Il a serré les dents avec une épaule abîmée, mais il est prêt à repartir », a-t-il commenté dans The Breakdown.

Face à face

5 dernières rencontres

Victoires

3

Nuls

0

Victoires

2

Moyenne de points marqués

29

24

Le premier essai gagne

20%

L'équipe recevante gagne

100%

Jeff Wilson, lui-même ancien All Black, a repéré Luke Jacobson à l’échauffement samedi. Signe, peut-être, qu’il se prépare au deuxième test.

Même sentiment pour Aaron Cruden : « À part l’aile droite, il ne devrait pas y avoir de mouvement dans le XV de départ. Sur le banc, pourquoi pas quelques tests. Moi, j’aimerais voir Timoci Tavatavanawai. Il est dans le groupe pour une raison. Il aura sa chance, à Wellington ou à Hamilton. »

Stephen Donald, champion du monde 2011, défend aussi la continuité : « Les quinze qui ont terminé à Dunedin, s’ils sont aptes, ils repartent. Même deuxième ligne, même ligne arrière. Il faut les relancer. Ils feront mieux. »

Cet article, publié initialement sur RugbyPass, a été adapté en français par Willy Billiard.