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Vannes s'offre le droit d'y croire en dominant le Stade Français
Par Jérémy Fahner
Pourtant réduit à 14 dès la 6e minute avec le carton rouge infligé à Francis Saili, le RC Vannes a remporté le match de la peur face au Stade Français (33-28).
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En infériorité numérique après cinq minutes de jeu, Vannes a remporté une victoire indispensable mais un peu étriquée contre le Stade Français qui repart avec le bonus défensif (33-28), samedi, pour la 17e journée du Top 14.
Pour ce match déjà quasiment de la dernière chance, Vannes, lanterne rouge, aurait bien eu besoin d’une victoire bonifiée contre son prédécesseur immédiat au classement.
Mais les locaux se sont rapidement compliqué la tâche en voyant leur centre Francis Saili se faire expulser pour une charge très dangereuse sur l’arrière parisien Léo Barré, obligé de sortir définitivement dès la 6e minute de jeu.
Malheureusement pour eux, les Soldats roses, avec une mêlée pourtant plutôt performante en première période, n’ont jamais su capitaliser sur cet avantage numérique.
La faute en revient à leur très grande indiscipline qui leur a aussi valu deux cartons jaunes, puis un rouge direct en fin de match pour un nouveau plaquage dangereux.
Lafage n’a pas réussi à enlever le bonus défensif à Paris
Dans un duel aussi intense que serré, un drop et une pénalité de Lafage ont répondu à deux pénalités de Zack Henry (6-6, 25e), avant qu’un essai de Sekou Macalou ne vienne rapidement (13-13, 32e) annihiler l’avantage donné aux Bretons par celui de Michael Ruru (28e).
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En toute fin de première période, le premier carton jaune parisien, contre Macalou, a permis au RCV de faire un premier écart significatif en virant en tête (23-13).
Mais, symptomatique de son incapacité à tuer les matchs, Vannes peut se mordre encore une fois les doigts des essais encaissés alors que leurs adversaires évoluaient eux aussi à 14, par Giacomo Nicotera (23-18, 44e) et Lucas Peyresblanques (30-25, 58e).
Sans pouvoir marquer de quatrième essai, Vannes a tout de même eu à la dernière minute une pénalité au milieu du terrain pour priver au moins son rival du bonus défensif.
Mais le coup de pied de Maxime Lafage, habituellement si fiable, est passé de peu à droite des poteaux, sans gâcher toutefois le soulagement du public de la Rabine dont l’équipe, encore à quatre longueurs du Stade Français, est encore en vie dans cette saison.
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