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Top 14 : La Rochelle retrouve son niveau et vise une qualification inespérée

Par AFP
Suliasi Vunivalu, ailier de La Rochelle, protège le ballon lors du match de Top 14 entre le Stade Rochelais et Vannes, au stade Marcel-Deflandre, à La Rochelle, le 2 novembre 2024. (Photo : Xavier Léoty / AFP)

Le Stade Rochelais s’est remis en selle face à Bayonne et Bordeaux après trois mois sans victoire, rappelant qu’il faudrait compter sur lui dans la dernière ligne droite du Top 14 qui commence samedi à Vannes.

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Le court succès contre les espoirs de Toulouse (22-19) le 4 janvier avait amorcé une longue hibernation, rendant de plus en plus palpable une phase finale sans les Maritimes pour la première fois depuis 2018. Puis ce succès étriqué mais rassurant contre l’Aviron (29-28) a mis fin à la série noire le 19 avril.

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La démonstration de force sur le terrain de l’UBB (21-10) une semaine plus tard, a sonné comme une délivrance, rappelant les plus belles heures jaune et noir. Et voilà les Rochelais requinqués avant leur déplacement à Vannes, dernier de la classe mais en appétit. Ils sont revenus à hauteur de la 6e et dernière place qualificative pour les barrages occupée par Clermont.

À quatre journées de la fin de la saison régulière, le double champion d’Europe (2022, 2023) a rebattu les cartes, une première étape vers son redressement.

Rencontre
Top 14
Vannes
29 - 30
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Stade Rochelais
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« On est capable de tout », a résumé Rémi Talès, l’entraîneur des trois-quarts, quelques minutes après que les siens eurent anesthésié l’UBB à Chaban-Delmas, dauphin du Top 14 et futur finaliste européen.

« On savait qu’ils n’étaient pas à leur place », avait salué de son côté Yannick Bru, le manager bordelais, convaincu qu’il faudrait compter sur le club à la caravelle lors du sprint final.

Ce « match de chiens » à Bordeaux, comme l’a qualifié le centre Jules Favre, a remis en lumière toutes les qualités maritimes enfouies (conquête, pression défensive, puissance). Les hommes de Ronan O’Gara devront les conserver pour se qualifier et pourquoi pas « gagner un Bouclier », vœu pieux du 2e ligne Thomas Lavault qui stimule le double finaliste du Top 14 (2022, 2023).

« Cette équipe a toujours fait peur »

Mais avant de penser aux matches couperets de juin, la bête fraîchement rétablie devra chasser les démons de sa saison, avec au programme trois équipes – Vannes, Montpellier et Perpignan – dont le point commun est d’avoir battu les Maritimes durant la phase aller.

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Le rendez-vous chez le promu breton – première équipe à avoir ramené un succès de Deflandre fin novembre (23-14) – déterminé à conserver sa place en Top 14, comme en atteste son récent succès prestigieux face à Toulon (29-19), s’annonce crucial.

« Forcément, il y a une petite revanche à prendre sur la défaite à domicile, qui nous a fait mal et qui nous a entraînés dans une spirale très négative pendant quelques semaines », reconnaît Sébastien Boboul, entraîneur de l’attaque maritime.

« Si La Rochelle parle de revanche, c’est flatteur pour nous », a répondu mercredi Jean-Noël Spitzer, le manager vannetais. « On sait très bien que c’est une montagne qu’il faut renverser, une équipe qui était championne d’Europe il y a deux ans, avec quasiment le même effectif. »

« Comme le dit Greg, on n’est pas devenu une équipe nulle du jour au lendemain. »

Boboul ne peut qu’acquiescer : « Comme le dit Greg (Alldritt, 3e ligne et capitaine rochelais), on n’est pas devenu une équipe nulle du jour au lendemain. » « Ce sont les mêmes joueurs, même s’ils ont pris de l’âge », souligne-t-il, convaincu que « même quand on n’était pas bien, cette équipe a toujours fait peur ».

Reste à confirmer que la crainte des adversaires n’est pas infondée. « Ce match va vraiment décider de la suite du championnat, si on peut atteindre le top 6 ou pas », assure Boboul. « Il ne faut pas gâcher ce qu’on a devant nous », appuie Lavault. « On a le destin entre nos mains. »

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c
cw 8 hours ago
The coaching conundrum part one: Is there a crisis Down Under?

Thanks JW for clarifying your point and totally agree. The ABs are still trying to find their mojo” - that spark of power that binds and defines them. Man the Boks certainly found theirs in Wellington! But I think it cannot be far off for ABs - my comment about two coaches was a bit glib. The key point for me is that they need first a coach or coaches that can unlock that power and for me that starts at getting the set piece right and especially the scrum and second a coach that can simplify the game plans. I am fortified in this view by NBs comment that most of the ABs tries come from the scrum or lineout - this is the structured power game we have been seeing all year. But it cannot work while the scrum is backpeddling. That has to be fixed ASAP if Robertson is going to stick to this formula. I also think it is too late in the cycle to reverse course and revert to a game based on speed and continuity. The second is just as important - keep it simple! Complex movements that require 196 cm 144 kg props to run around like 95kg flankers is never going to work over a sustained period. The 2024 Blues showed what a powerful yet simple formula can do. The 2025 Blues, with Beauden at 10 tried to be more expansive / complicated - and struggled for most of the season.

I also think that the split bench needs to reflect the game they “want” to play not follow some rote formula. For example the ABs impact bench has the biggest front row in the World with two props 195cm / 140 kg plus. But that bulk cannot succeed without the right power based second row (7, 4, 5, 6). That bulk becomes a disadvantage if they don’t have a rock solid base behind them - as both Boks showed at Eden Park and the English in London. Fresh powerful legs need to come on with them - thats why we need a 6-2 bench. And teams with this split can have players focused only on 40 minutes max of super high intensity play. Hence Robertson needs to design his team to accord with these basic physics.



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