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Sarah Hirini raconte pourquoi elle ne souriait pas au moment de recevoir la médaille d’or

Les médaillées d'or Sarah Hirini (#5) et Michaela Blyde (#6) de l'équipe néo-zélandaise posent après la cérémonie de remise des médailles de rugby à sept féminin, le 30 juillet 2024, au Stade de France, lors de la quatrième journée des Jeux olympiques de Paris 2024. (Photo par Cameron Spencer/Getty Images)

La capitaine de l’équipe féminine néo-zélandaise de rugby à sept, Sarah Hirini, a expliqué pourquoi elle semblait « si triste sur le podium » après avoir remporté la médaille d’or aux Jeux olympiques de Paris.

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Défiant déjà les pronostics pour se rendre aux JO, cette victoire illustre encore la détermination de cette superstar. Hirini avait souffert d’une grave blessure au genou – une rupture des ligaments croisés – à Dubaï en décembre dernier, ce qui l’avait empêchée de participer à la saison des SVNS Series. À 31 ans, elle se déplaçait avec des béquilles pendant que ses coéquipières néo-zélandaises disputaient la finale de la Cup ce week-end-là.

Le staff de l’équipe a ensuite annoncé qu’Hirini rentrerait chez elle par avion, tandis que le reste de l’équipe poursuivrait sa route vers le SVNS Cape Town, prévu pour le week-end suivant. Un haka émouvant et des adieux touchants ont eu lieu à l’aéroport avant qu’Hirini n’embarque pour un vol de 17 heures à destination d’Auckland.

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Sept mois plus tard, Hirini était de retour dans l’équipe néo-zélandaise de rugby à sept pour les Jeux de Paris. Après avoir travaillé sans relâche pour récupérer, elle a été récompensée lorsque l’équipe a été officiellement annoncée en juin.

Au Stade de France, Hirini a guidé les Néo-Zélandaises, notamment avec un essai remarquable contre la Chine lors de leur premier match des Jeux de Paris. Son courage ne s’est pas arrêté là, comme l’a récemment révélé un message sur les réseaux sociaux.

Lors du match pour la médaille d’or contre le Canada, Hirini a subi un violent coup au visage, mais elle a tout de même réussi à transmettre le ballon à Stacey Waaka, qui a marqué un essai décisif. Bien que la Nouvelle-Zélande ait remporté la médaille d’or et que la plupart des joueuses étaient émues ou souriantes, Hirini, elle, est restée impassible.

Ce fut « l’un des plus beaux jours de ma vie », mais personne ne se rendait compte qu’elle souffrait énormément.

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« Si vous vous demandiez pourquoi j’avais l’air si triste sur le podium », a écrit la capitaine Sarah Hirini sur sa story Instagram, « je vous assure que c’était l’un des plus beaux jours de ma vie, MAIS je ressentais une grosse douleur à cause du coup reçu sur ma joue.

« Le lendemain, après des examens, nous avons découvert que j’avais plusieurs fractures au visage, mais heureusement, il suffisait de quelques jours de repos pour guérir. »

Cette victoire 19-12 contre le Canada au Stade de France marque la fin de deux carrières légendaires. Les amies proches de Sarah Hirini, Portia Woodman-Wickliffe et Tyla King, ont conclu leur parcours sur le sommet du rugby à sept en tant que doubles championnes olympiques.

Lorsque Woodman-Wickliffe a annoncé sa retraite récemment, Hirini a pris le temps de discuter avec RugbyPass environ trois heures plus tard. La porte-drapeau néo-zélandaise des Jeux de Tokyo a failli pleurer en pensant à l’héritage que Woodman-Wickliffe laisse derrière elle.

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Au cours de cet entretien, Hirini a également partagé son parcours difficile des sept mois suivant sa blessure au genou à Dubaï. Ce chemin ardu témoigne de sa résilience exceptionnelle, elle qui est sans doute l’une des joueuses de rugby les plus endurantes de Nouvelle-Zélande.

« Franchement, c’est assez difficile à comprendre. À Dubaï, j’en ai parlé ouvertement en me disant : ‘Putain, c’est pour moi’. J’ai vu des gens souffrir de ruptures du LCA et d’autres graves blessures, et vous ne vous rétablissez pas rapidement », a-t-elle confié à RugbyPass.

« Dans ma tête, j’avais probablement déjà commencé à planifier ce que je ferais si le rêve olympique s’arrêtait là. Mais ce à quoi je me suis accrochée, c’était ce petit espoir qu’en faisant tout ce qu’il fallait, j’aurais une chance de me préparer et d’être sélectionnée. »

Cet article originellement publié sur RugbyPass a été adapté par Willy Billiard.

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c
cw 8 hours ago
The coaching conundrum part one: Is there a crisis Down Under?

Thanks JW for clarifying your point and totally agree. The ABs are still trying to find their mojo” - that spark of power that binds and defines them. Man the Boks certainly found theirs in Wellington! But I think it cannot be far off for ABs - my comment about two coaches was a bit glib. The key point for me is that they need first a coach or coaches that can unlock that power and for me that starts at getting the set piece right and especially the scrum and second a coach that can simplify the game plans. I am fortified in this view by NBs comment that most of the ABs tries come from the scrum or lineout - this is the structured power game we have been seeing all year. But it cannot work while the scrum is backpeddling. That has to be fixed ASAP if Robertson is going to stick to this formula. I also think it is too late in the cycle to reverse course and revert to a game based on speed and continuity. The second is just as important - keep it simple! Complex movements that require 196 cm 144 kg props to run around like 95kg flankers is never going to work over a sustained period. The 2024 Blues showed what a powerful yet simple formula can do. The 2025 Blues, with Beauden at 10 tried to be more expansive / complicated - and struggled for most of the season.

I also think that the split bench needs to reflect the game they “want” to play not follow some rote formula. For example the ABs impact bench has the biggest front row in the World with two props 195cm / 140 kg plus. But that bulk cannot succeed without the right power based second row (7, 4, 5, 6). That bulk becomes a disadvantage if they don’t have a rock solid base behind them - as both Boks showed at Eden Park and the English in London. Fresh powerful legs need to come on with them - thats why we need a 6-2 bench. And teams with this split can have players focused only on 40 minutes max of super high intensity play. Hence Robertson needs to design his team to accord with these basic physics.



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