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Paris bat La Rochelle malgré une fin de match folle

Samuel Ezeala (Photo de FRANCK FIFE/AFP via Getty Images)

Malgré une frayeur en fin de match, le Stade Français a battu le Stade Rochelais (24-17) à Jean-Bouin.

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22 - 17
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Après quelques échanges de longs coups de pied entre Léo Barré et Brice Dulin, spécialistes en la matière, les visiteurs ont mis la main sur le ballon et l’ont tenu dès les premières minutes.

C’est pourtant le Stade Français, solide en défense, qui a ouvert le score au pied grâce à Zack Henry, à la 9e minute, sur une pénalité acquise après un bon temps de jeu.

Les Parisiens se sont remis dans le sens de l’avancée dans la foulée de cette pénalité, comme le prouve le ballon arraché par Sekou Macalou alors que les Rochelais construisaient leur jeu dans les 50 m parisiens.

Équipe la plus performante sur ballons portés, le Stade Français a réussi à provoquer le carton jaune de Pierre Bourgarit dans la minute suivante. Le talonneur rochelais a écroulé un bon groupé en sortie de touche, alors que les hôtes semblaient foncer derrière la ligne.

Les Parisiens, en supériorité numérique et dominateurs, ont insisté et, à défaut d’aller à l’essai, ont ajouté une pénalité à leur compteur.

Au quart d’heure de jeu, les Maritimes, sans Alldritt et Boudehent protégés pour le match contre l’Irlande, étaient clairement sous l’eau. Touches volées, passes interceptées, 50:22 non trouvés : La Rochelle a enchaîné les erreurs techniques et comptait six pénalités concédées après seulement 18 minutes de jeu.

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Dominés dans tous les secteurs, les visiteurs ont vécu un nouveau coup dur avec l’expulsion de Will Skelton, auteur d’un déblayage à la tête à la 19e minute. Zack Henry n’a pas manqué de scorer cette nouvelle pénalité pour donner neuf points d’avance aux siens.

Il a fallu une pénalité d’Antoine Hastoy à la 23e minute pour ouvrir le score côté Rochelais.

Les Parisiens sont restés sur leur lancée et, à la faveur d’un nouveau ballon porté dynamique à l’entrée des 22, ils ont trouvé une pénaltouche pour refaire le coup du ballon porté, cette fois sans succès.

Le premier essai du match a été inscrit par Samuel Ezeala à la demi-heure de jeu pour Paris. Dans une défense désorganisée, les Parisiens ont réussi à toucher les extérieurs sur le flanc gauche. L’agilité d’Ezeala, qui a su pivoter en résistant à un plaquage, a fait la différence.

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Malgré leur domination, les Parisiens se sont, à leur tour, retrouvés à 14 car Sekou Macalou a été expulsé à la 32e minute pour un « croc roll » dans un ruck. Mais La Rochelle a perdu son quatrième ballon en touche dans la foulée et n’a pas pu capitaliser.

Plus dangereux sur leurs offensives et plus incisifs, les Parisiens ont bénéficié d’une nouvelle pénalité transformée par Henry à la 37e minute, avant qu’Antoine Hastoy ne manque une pénalité pour les Rochelais.

Ces derniers pensaient aller à l’essai après la sirène mais Nowell a été retourné dans l’en-but.

Au terme d’une mi-temps où les visiteurs ont été pénalisés à onze reprises, le Stade Français menait 19-3.

Graphique d'évolution des points

Stade Francais gagne +5
Temps passé en tête
73
Minutes passées en tête
0
90%
% du match passés en tête
0%
37%
Possession sur les 10 dernières minutes
63%
0
Points sur les 10 dernières minutes
14

Au retour des vestiaires, les débats sont restés sur le même ton. La Rochelle a entamé la deuxième période par un lancer pas droit, tandis que Paris a remporté la mêlée suivante pour ensuite aller mettre la pression au pied sur les Rochelais en trouvant une belle touche grâce à un contre de Zack Henry.

Les Parisiens ont décidé de jouer les coups à fond. Charles Laloi a d’abord fait parler ses appuis de feu pour naviguer de droite à gauche dans la défense adverse. Au bout de l’action, Ezeala s’est offert un beau pivot au contact mais a lâché le ballon. L’arbitre est revenu à l’avantage pour permettre à Henry de rajouter trois points au pied.

Les Rochelais se sont remis un peu dans le match après cela, même s’ils ont commis trop d’erreurs pour concrétiser leur regain de forme. Ils ont notamment vendangé deux touches à la 50e et à la 53e.

Après de longues minutes de flottement, les Rochelais pensaient enfin marquer leur premier essai via Matthias Haddad, auteur d’une belle percée. Mais il a été rattrapé par une cuillère et les Parisiens ont récupéré la pénalité.

Dans la foulée, les Soldats Roses sont revenus dans le camp adverse grâce à une superbe percée de Joe Marchant, à son tour bien repris dans les 22.

Chaque tentative rochelaise semblait vouée à l’échec tant les visiteurs se sont rendus coupables d’erreurs techniques, comme cet en-avant en sortie de touche à la 61e minute.

À la 65e minute, alors que la Rochelle entrait dans les 5 m adverses, les Parisiens ont réussi à gratter le ballon. Deux minutes plus tard, alors qu’ils enchainaient, les Rochelais ont commis un nouvel en-avant dans les 5 m parisiens.

À force d’insister, ils ont réussi à provoquer le carton jaune de JJ van der Mescht, coupable de ne pas avoir relâché le porteur. Sur la pénalité jouée à la main, Lucas Andjisseramatchi pensait marquer un essai mais l’arbitre vidéo n’a pu montrer aucune image du ballon clairement aplati derrière la ligne.

Après avoir multiplié les temps de jeu pendant près de dix minutes, La Rochelle a fini par inscrire un essai en force via Quentin Lesipaucq qui a aplati sur la ligne entre les poteaux.

La Rochelle a profité de sa bonne dynamique pour continuer de mettre la pression sur des Parisiens réduits à 13 pour aller marquer un essai de pénalité, les Parisiens s’étant mis à la faute plusieurs fois sur un ballon porté des Maritimes.

Malgré une dernière offensive, les Rochelais n’ont pas réussi à accrocher un succès mais repartent avec un point de bonus défensif presque inespéré au vu du jeu pratiqué pendant 70 minutes.

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c
cw 2 hours ago
The coaching conundrum part one: Is there a crisis Down Under?

Thanks JW for clarifying your point and totally agree. The ABs are still trying to find their mojo” - that spark of power that binds and defines them. Man the Boks certainly found theirs in Wellington! But I think it cannot be far off for ABs - my comment about two coaches was a bit glib. The key point for me is that they need first a coach or coaches that can unlock that power and for me that starts at getting the set piece right and especially the scrum and second a coach that can simplify the game plans. I am fortified in this view by NBs comment that most of the ABs tries come from the scrum or lineout - this is the structured power game we have been seeing all year. But it cannot work while the scrum is backpeddling. That has to be fixed ASAP if Robertson is going to stick to this formula. I also think it is too late in the cycle to reverse course and revert to a game based on speed and continuity. The second is just as important - keep it simple! Complex movements that require 196 cm 144 kg props to run around like 95kg flankers is never going to work over a sustained period. The 2024 Blues showed what a powerful yet simple formula can do. The 2025 Blues, with Beauden at 10 tried to be more expansive / complicated - and struggled for most of the season.

I also think that the split bench needs to reflect the game they “want” to play not follow some rote formula. For example the ABs impact bench has the biggest front row in the World with two props 195cm / 140 kg plus. But that bulk cannot succeed without the right power based second row (7, 4, 5, 6). That bulk becomes a disadvantage if they don’t have a rock solid base behind them - as both Boks showed at Eden Park and the English in London. Fresh powerful legs need to come on with them - thats why we need a 6-2 bench. And teams with this split can have players focused only on 40 minutes max of super high intensity play. Hence Robertson needs to design his team to accord with these basic physics.



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