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Harcèlement en ligne : l'incroyable réaction des bénévoles en soutien à Georgia Evans

Georgia Evans lors du match de poule B de la Coupe du Monde de Rugby féminine 2025 entre le pays de Galles et les Fidji, au Sandy Park, à Exeter, le 6 septembre 2025. (Photo : Bob Bradford / CameraSport via Getty Images)

Le week-end dernier à Exeter, un incroyable mouvement de solidarité s’est levé pour soutenir la numéro 8 du Pays de Galles, Georgia Evans. Au début de la Coupe du Monde de Rugby féminine, la joueuse de 28 ans avait été prise à partie par des haters sur les réseaux sociaux car ils ne supportaient pas qu’une joueuse puisse jouer avec des noeuds roses dans les cheveux.

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« Dans un sport traditionnel et masculin, j’apporte une touche de Barbie. À ceux qui n’aiment pas ça, ce n’est pas grave. À ceux qui m’ont montré leur amour et leur soutien, merci. Ne vous inquiétez pas, je ne changerai pas », avait-elle alors répondu sur son compte instagram (privé).

Titulaire pour son dernier match face aux Fidji samedi 6 septembre à Sandy Park, la joueuse a tenu promesse : un magnifique noeud rose, comme à son habitude, ne l’a pas empêché de livrer une grosse performance face aux Fidjiennes malgré la défaite (25-28).

1200 rubans roses confectionnés en une heure

Mais c’est hors terrain que la mobilisation de soutien s’est produite de manière totalement spontanée. « À Exeter, les bénévoles, les joueuses et les fans ont porté des rubans roses en solidarité avec Georgia Evans », raconte à RugbyPass Gill Whitehead, la présidente de la Coupe du Monde de Rugby 2025.

« Le week-end dernier a été une vraie déclaration de force et de résistance. Une bénévole nous a demandé comment aider : après avoir vu 80 rubans roses, un atelier a été installé, et 1 200 rubans ont été confectionnés en quelques heures. Voir les joueuses et les supporters créer un mouvement de soutien, un espace sûr qui dénonce les trolls en ligne, c’était incroyable. »

Une initiative saluée par la directrice de la compétition, l’ancienne internationale Yvonne Nolan, qui gère le dossier douloureux de la haine en ligne dans le rugby féminin. « D’abord, il faut préciser que ça reste une goutte d’eau », rassure-t-elle, soulignant qu’il y a eu plus de bienveillance que de haine depuis le début de la Coupe du Monde.

« Dans notre sport, tu peux être qui tu veux être. Et pour moi, c’est l’outil le plus puissant qu’on ait, celui qui peut vraiment influencer le changement social. »

« Pour moi, le moment le plus marquant du week-end, c’était de voir ce stand improvisé de fabrication de rubans, mené par des bénévoles. C’était spontané, auto-régulé, et ça montrait que la société disait : on ne tolérera pas ça. Il n’y a pas de place pour ça dans notre sport. On ne l’acceptera pas.

« C’est nous, en tant que communauté rugby, qui disons ensemble : ça ne doit pas exister dans notre sport. Dans notre sport, tu peux être qui tu veux être. Et pour moi, c’est l’outil le plus puissant qu’on ait, celui qui peut vraiment influencer le changement social. »

Pour Gill Whitehead, « ce tournoi, c’est être nous-mêmes. Dans le rugby féminin, on célèbre notre individualité, notre authenticité, notre diversité. Nous sommes plus forts grâce à notre diversité. Et la haine ne sera pas tolérée. Nous sommes en train de changer le sport et la société. »

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