Deux ans après, ce que pense Thomas Ramos de sa transformation contrée par Cheslin Kolbe
C’est une image qui restera à jamais gravée dans l’histoire de la Coupe du Monde de Rugby. À la 23e minute du quart de finale de France 2023 face à l’Afrique du Sud, Thomas Ramos s’apprête à taper une transformation. C’est la deuxième de la rencontre, devant valider l’essai de Mauvaka. À ce moment, les Bleus ont une occasion de prendre le score (12-12). Alors qu’il ajuste son pied, l’ailier Cheslin Kolbe se lance dans un sprint pour contrer le coup de pied de Ramos. Si tout le monde le fait, rarement ça réussit. Sauf cette fois-là.
À ce moment du match, on se dit que la France peut remonter. Mais lorsque le score final penche d’un point en faveur des Springboks, 28-29, on se dit que ce fut une belle occasion gâchée.
One month until the Boks are back at Stade de France 👀#Springboks #ForeverGreenForeverGold pic.twitter.com/vfRk1quGo9
— Springboks (@Springboks) October 8, 2025
Pour annoncer leur venue au Stade de France deux ans après, les Springboks ont ressorti la séquence du cruel souvenir. Et Thomas Ramos n’a pas pu passer à côté. «?Honnêtement, ça me fait plus rire qu’autre chose?», dit-il dans une interview accordée à nos confrères du Midi Olympique.
«?C’est sûr que ça reste un événement incroyable dans une compétition comme une Coupe du monde. Mais voilà, ça m’est arrivé une fois dans ma carrière, certes pas au meilleur des moments, et cela ne m’arrivera très certainement plus jamais. Simplement, à moi d’être vigilant sur ce match pour que les Sud-Africains ne puissent me remettre la pression sur les transformations. Après ce qu’on voit aujourd’hui sur les réseaux sociaux, je répète qu’il faut parfois mieux en rire.?»
«?C’est sûr que ça reste un événement incroyable dans une compétition comme une Coupe du monde. Mais voilà, ça m’est arrivé une fois dans ma carrière, certes pas au meilleur des moments, et cela ne m’arrivera très certainement plus jamais.?»
Deux ans après, l’arrière du XV de France, qui vivra sa 45e sélection face à ses bourreaux samedi 8 novembre au Stade de France, semble avoir pris du recul. Pour autant, le souvenir a été dur à digérer. «?Je l’ai revu un an après, presque jour pour jour?», confie-t-il.
Pour autant, le joueur refuse de parler de revanche. «?De mon côté, je ne me fais pas une fixette sur ce quart de finale perdu, il y a deux ans?», dit-il encore. «?Oui, c’est arrivé et c’est du passé. Quel que soit le résultat, cela ne changera rien à ce qui s’est passé il y a deux ans. Je trouve que le groupe a évolué et beaucoup de joueurs qui vont jouer ce match n’étaient pas là en 2023. À quoi est-ce que ça servirait d’en faire une revanche seulement pour un tiers du groupe???»