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David Ortiz après la victoire sur le Brésil : « il ne faut pas que ce soit juste un coup d’épée dans l’eau »

Les joueuses de la France et du Brésil après leur match de la poule D de la Coupe du monde féminine, au Sandy Park d’Exeter, le 31 août 2025. (Photo : Alex Davidson / World Rugby via Getty Images)

L’équipe de France a assuré dimanche sa qualification pour les quarts de finale de la Coupe du monde de rugby en écrasant le Brésil 84-5, avec quatorze essais inscrits contre l’équipe la plus faible de la compétition, dimanche 31 août à Exeter. Un score fleuve auquel la France ne nous avait pas habitué depuis longtemps.

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« Oui, marquer, c’est aussi engranger de la confiance. C’était important », confiait le co-sélectionneur David Ortiz en zone mixte après la rencontre. « On est tous sortis frustrés du match contre l’Italie, même si on avait malgré tout posé des bases solides dans certains secteurs. Il nous manquait ce petit côté de folie pour débloquer des choses sur le plan offensif. Ce match nous l’a permis. Il faut qu’on capitalise dessus pour l’avenir. Il ne faut pas que ce soit juste un coup d’épée dans l’eau. »

Rencontre
Women's Rugby World Cup
France Women
84 - 5
Temps complet
Brazil Women
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Beaucoup des joueuses ont mis la main à la patte, avec notamment des doublés d’Arbey, Boulard, Ménager et d’Okemba. Mais les Bleues n’ont pas battu leur record de la victoire la plus large, qui reste le 99-0 contre le Japon en 1994.

« Ce qui est à retenir de ce match, c’est qu’on voulait montrer un tout autre visage sur le plan offensif, et c’est ce qu’on a fait », commentait la capitaine Marine Ménager. « On a su garder un jeu vraiment collectif, on a vraiment déroulé notre jeu, on a essayé de jouer le plus juste possible sans chacune faire sa petite action de son côté. Ça, c’est le gros point positif du match. »

Leur premier essai, dès la cinquième minute de jeu, a montré la domination sur tous les secteurs du jeu : après une mêlée qui a avancé de plusieurs mètres, Morland, Champon, Bourdon Sansus et Vernier ont progressé à chaque prise de balle dans l’axe. Bourdon Sansus a ensuite écarté sur les ailes où l’arrière Emilie Boulard est allée aplatir.

Sur le renvoi des Brésiliennes, les Françaises ont avancé de 80 mètres, avec une percée d’Annaëlle Deshaye puis un jeu au pied de Lina Queyroi pour que Marie Morland marque de la meilleure des manières, sa première cape en bleue.

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« Pour nous, si elle est dans les 32, c’est qu’on compte sur elle. Elle a montré qu’elle avait de grosses capacités. Elle fait donc partie des choix et des rotations possibles. Si elle est là, ce n’est pas un hasard », confirmait la co-sélectionneure Gaëlle Mignot.

Critiquée lors de la première victoire contre l’Italie (24-0) pour leur jeu offensif, les Bleues ont continué de s’en donner à coeur joie, avec neuf essais marqués à la pause, même si la buteuse Lina Queyroi, perturbée par le vent, a laissé cinq transformations en route (53-0). Pauline Bourdon Sansus, désignée femme du match, n’a pas cessé de jouer vite pour profiter des espaces.

« Ce n’était pas une pression, je joue toujours pareil. J’avais hâte de retrouver l’équipe et commencer la compétition. J’avais du feu dans les jambes après deux matchs de suspension », souriait-elle après coup.

Le rythme des essais bleus a un peu baissé en début de seconde période, avec seulement une réalisation de Séraphine Okemba (43) durant le premier quart d’heure. Les Brésiliennes, largement soutenues par le public, ont tenu davantage le ballon et le rythme a été haché par les changements.

Mais les vagues françaises ont continué ensuite de déferler sur l’en-but brésilien, avec au total cinq nouveaux essais en seconde période.

« Pour respecter cette équipe du Brésil, il fallait mettre le plus gros score possible et jouer notre jeu. On savait qu’il faudrait envoyer un peu plus de ballons, jouer beaucoup plus libérées. L’analyse du match face à l’Italie avait montré qu’on n’avait pas été bonnes dans la zone de marque. L’objectif était donc d’essayer de marquer des points sur chaque entrée [dans la zone de marque]. Aujourd’hui, sur le bilan statistique, on n’est pas trop mal », saluait la capitaine Ménager.

Les Bleues peuvent tout de même regretter leur déchet en touche, ainsi que d’avoir laissé Bianca Silva aller marquer le premier essai de l’histoire de Brésil dans un Mondial.

Elles peuvent désormais se tourner vers l’Afrique du Sud, une opposition bien plus coriace mais sur le papier nettement dans leur corde, à condition qu’elles maîtrisent la puissance des Springboks Women.


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