Antoine Dupont de retour : « J’ai encore un peu de boulot, mais les sensations sont bonnes »

Dans une soirée teintée d’émotions multiples, Toulouse s’est réjoui du retour d’Antoine Dupont, a profité une dernière fois de Pita Ahki et a assuré un succès bonifié face au Racing 92 (48-24) samedi 29 novembre 2025.

Sur le banc au coup d’envoi, le capitaine de Toulouse et du XV de France a de nouveau foulé la pelouse d’Ernest-Wallon sous une ovation après avoir remplacé Paul Graou à la 50e minute de jeu, près de neuf mois après s’être rompu les ligaments croisés du genou droit pour la deuxième fois.

LE RETOUR DE DUPONT 🔥

Après 9 mois, Antoine Dupont retrouve les terrains 😍#STR92 pic.twitter.com/aBuyMUiNZb

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L’attente des supporters toulousains s’est achevée alors que la pression était montée durant toute la semaine : la présence de « Toto » sur la feuille de match avait filtré dès jeudi avant d’être confirmée le lendemain par le staff des Rouge et Noir.

Victime d’une grave blessure au genou droit en Irlande durant le Tournoi des Six Nations le 8 mars dernier, la deuxième de sa carrière après celle subie en 2018 face à ces mêmes Irlandais, Dupont n’avait plus joué avec Toulouse depuis le 19 janvier et une victoire en Champions Cup contre Leicester. Sa dernière apparition en Top 14 est encore plus ancienne, puisqu’elle remonte à plus d’un an, et la réception victorieuse de Toulon le 27 octobre 2024.

D’abord sobre, il a très vite repris ses habitudes de maestro du rugby français, avec une chevauchée déroutante par ici, un ballon parfait distillé au pied pour Matthias Lebel par là.

Le @StadeToulousain s’envole au score ✈️

La superbe passe au pied de Dupont pour le doublé de Lebel 🤯#STR92 pic.twitter.com/FDVHkpCVbg

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Antoine Dupont a admis s’être senti « plutôt bien » pour ce retour pendant une demi-heure sur le terrain. « Il y avait le score qui commençait à être pris quand je suis rentré, donc c’était plus facile », a-t-il expliqué au micro de Canal +.

« Mais honnêtement, (j’étais) bien sur les sensations. Puis les mecs ont bien fait le job sur la fin de match. C’était plus facile parce qu’on avait une supériorité numérique, on était même deux de plus à un moment donné, mais on a quand même été sérieux et ils m’ont mis dans de bonnes conditions pour que je puisse retrouver des sensations tranquillement.

« Honnêtement, depuis les premiers entraînements que j’ai pu faire collectifs pleinement, à 100% de mes capacités, je me suis vite bien senti… le système n’a pas bougé, les mecs je les connais par cœur, donc les automatismes sont très bien revenus. C’était juste mes qualités athlétiques qu’il fallait que je retrouve et ça va de mieux en mieux. J’ai encore un peu de boulot, mais les sensations sont bonnes. »

Le centre Pita Ahki, l’autre star de la soirée pour sa dernière dans la Ville rose, a profité d’au moins autant d’ovations qu’il n’a glané de titre en rouge et noir. Cinq fois champion de France, deux fois d’Europe, cette « légende du club » selon les mots de son entraîneur Ugo Mola, a fait des adieux réussis à Ernest-Wallon, avant de rentrer en Nouvelle-Zélande pour des raisons familiales.