La FFR cherche un(e) remplaçant(e) à la tête des Bleues
« La Fédération Française de Rugby (FFR) recherche un entraineur sélectionneur – XV de France féminin (H/F) au sein de sa direction du rugby de haut niveau et des Équipes de France, dans le cadre d’un contrat à durée déterminée de deux ans, renouvelable pour deux ans supplémentaires. Le poste est à pourvoir idéalement dès le 5 janvier 2026 au Centre National de Rugby, à Linas-Marcoussis (91) », est-il indiqué dans l’annonce que vient de poster la FFR sur son site internet ce kudni 20 octobre 2025.
Le processus de recrutement pour prendre la suite du duo David Ortiz – Gaëlle Mignot à la tête des Bleues, avec pour objectif le titre mondial en 2029 en Australie, est donc officiellement lancé. Certes les avantages ne sont pas énormes (50% des transports pris en charge, une mutuelle et des tickets resto), mais le challenge est passionnant.
« Sous l’autorité du Manager général France Féminines, vous contribuerez à la conception, la mise en œuvre et au pilotage d’un projet de performance ambitieux visant à conduire le XV de France féminin au titre de champion du monde en 2029.
👊 2 mois ensemble pour une compétition.
ADVERTISEMENTDes rires, des regards, des victoires, des défaites…des instants gravés à jamais. 💙#XVdeFrance #RWC2025 pic.twitter.com/NjnQbpzhv5
— France Rugby (@FranceRugby) September 30, 2025
« Vous entretiendrez une relation de confiance durable avec les clubs pour favoriser la construction d’un parcours de développement cohérent des joueuses, tout en nourrissant une vision prospective et innovante du haut niveau. Enfin, vous accompagnerez l’ensemble des acteurs du projet dans un environnement protecteur, bienveillant et exigeant, propice à la prise de responsabilités et à l’initiative, dans le respect de la santé, de l’intégrité physique et mentale, de l’égalité de traitement et des grands principes républicains. »
Qualités recherchées : un(e) entraîneur(e) disposant d’une solide expérience du haut niveau en rugby (idéalement auprès d’un public féminin), à la connaissance parfaite du rugby national et international, maîtrise des outils modernes d’analyse et de suivi, bon niveau d’anglais, manager reconnu(e) sachant fédérer, rigoureux(se) et organisé(e), au leadership naturel, engagé(e, exemplaire, titulaire du DESJEPS Rugby (ou en cours de validation).
Des prétendants déjà identifiés
Les personnes intéressées ont jusqu’au 3 novembre pour envoyer leur CV et lettre de motivation à la FFR. « L’objectif c’est la prochaine Coupe du monde », a insisté le directeur technique national (DTN) Olivier Lièvremont auprès de l’AFP, assurant que le futur titulaire du poste devra « bâtir un projet ambitieux pour conduire le XV féminin vers le titre mondial dans quatre ans ».
Parmi les prétendants déjà évoqués figurent Caroline Suné, manager moins de 20 ans féminines qui a fait un travail remarquable depuis deux ans, l’ancienne internationale Clémence Gueucier, actuellement directrice sportive à Bobigny, ainsi que François Ratier, ancien sélectionneur du Canada et actuel entraîneur des Lionnes du Stade Bordelais.
Ce futur entraîneur-sélectionneur va endosser le rôle joué depuis quatre ans par le binôme constitué par David Ortiz, ex-entraîneur du SU Agen, et Gaëlle Mignot, ex-talonneuse de l’équipe de France, qui a conduit l’équipe de France féminine à la 4e place en septembre lors du Mondial en Angleterre, soit leur plus mauvaise performance en Coupe du monde depuis 2010.
Battues 42-26 par les Black Ferns néo-zélandaises lors de la petite finale, à Twickenham, le 27 septembre, les Bleues avaient fini sept fois à la 3e place lors des neuf précédentes Coupes du monde.
Si cette fois-ci la FFR cherche « plutôt à recruter une personne seule », « une formule un peu plus classique », la possibilité d’un nouveau duo n’est pas officiellement écartée et bien sûr Gaëlle Mignot et/ou David Ortiz pourront se porter candidat, a précisé Olivier Lièvremont.
Le DTN de la FFR a précisé au passage que le débriefing du Mondial 2025 en Angleterre, remporté 33-13 par les Red Roses anglaises face aux Canadiennes, était toujours en cours.
« L’idée est de bâtir sur l’héritage » de cette Coupe du Monde de Rugby, a insisté Olivier Lièvremont, précisant que le futur staff des Bleues aura à sa disposition, comme David Ortiz et Gaëlle Mignot, 32 joueuses sous contrat avec la Fédération.
Une vingtaine de ces contrats ont d’ores et déjà été renouvelés, a précisé le DTN.
Une fois les candidatures reçues, la ou le futur(e) entraîneur-sélectionneur des Bleues sera choisi par un comité constitué par Jean-Marc Lhermet, vice-président de la Fédération chargé du haut niveau, Ariane van Ghelue, vice-présidente chargée du haut niveau féminin, Olivier Lièvremont, DTN, Christophe Reigt, manager général des équipes de France féminines, et Jean-Marc Béderède, manager haute performance à la Fédération.