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Urios : « Quand tu fais jouer le fils d’un mec que t’as entraîné… ça fait flipper »
Par Willy Billiard
Pour le déplacement de l’ASM Clermont à Bayonne ce samedi 18 octobre pour le compte de la 7e journée de Top 14, l’entraîneur Christophe Urios a choisi de laisser la place aux jeunes. Moyenne d’âge de l’équipe : 25 ans.
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Parmi la cohorte, un nom en particulier retient l’attention, celui de Timéo Frier (18 ans), centre-ailier des Espoirs arrivé cette saison en Auvergne, en provenance de Bourgoin. Bourgoin-Jaillieu, c’est là que son père Julien (51 ans aujourd’hui), a évolué comme troisième-ligne à partir de 1996 où il a obtenu son premier contrat pro. Il y est resté jusqu’en 2000 avant de partir quatre ans à Grenoble. Et c’est finalement à Bourgoin qu’il est revenu pour les sept dernières saisons de sa carrière (2004-2011).
Pendant cette période (2005-2007), son entraîneur ne fut autre que… Christophe Urios, actuel entraîneur de son gamin à Clermont. La boucle est bouclée. Alors, quand le nom de Timéo est sorti, ça a fait remonter des souvenirs.
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Alivereti Loaloa au centre Tom Raffy à l’ouverture
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— ASM Rugby (@ASMOfficiel) October 17, 2025
« J’ai eu son père hier, par texto », a confié Urios lors de l’annonce de l’équipe. « Oui, ça fait flipper. Quand tu fais jouer le fils d’un mec que t’as entraîné, oui ça fait flipper parce que ça ne me rajeunit pas. Julien, forcément, il était ravi et fier de son gamin.
« Mais ce que je trouve important, c’est qu’il avait plusieurs clubs. Il avait un choix, quand il est venu chez nous. Et le fait qu’il vienne ici, chez nous, ça montre aussi que le club est aligné avec nos ambitions. Le club repartira très, très fort, avec une très bonne politique de jeunes. C’est ce qu’on est en train de mettre en place. »
La carte jeunes
Mais si Urios a sélectionné le jeune Frier, ce n’est pas parce que Julien fut un temps pressenti pour devenir directeur du rugby à l’ASM. C’est parce que le petit dernier de la famille (il a un grand frère, Gabin, âgé de 21 ans et qui joue trois-quarts à Bourgoin, en Nationale) est suffisamment mûr pour faire ses débuts en Top 14.
« Je ne mets pas des mecs sur la feuille de match en fonction de leur carte d’identité, je fais jouer les mecs qui le méritent quel que soit leur âge », justifie Urios, très attaché à la politique jeunes du club. « C’est un garçon surprenant qui est arrivé cette saison, c’est pour cela qu’il n’a pas fait la pré saison avec nous mais que nous avons rapidement intégré comme jeune à fort potentiel.
« C’est un garçon bien éduqué, gentil et travailleur. On avait le choix de l’intégrer ou non à ce déplacement mais avec la confiance que je ressens à l’entrainement et l’envie d’apporter à l’équipe, je ne me pose pas la question, il vient à Bayonne. »
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