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Toulouse vs. UBB : un test grandeur nature pour les deux finalistes
Par Kim Ekin
Un peu plus de trois mois après la finale mémorable du Top 14 remportée par les Rouge et Noir, Toulousains et Bordelo-Béglais se retrouvent dimanche 12 octobre pour une affiche amputée de certaines stars, entre deux équipes encore en reprise.
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Les deux meilleures formations du championnat s’étaient quittées fin juin au terme d’une prolongation suffocante, conclue par un ultime coup de pied de Thomas Ramos, scellant la victoire des siens et un troisième Bouclier de Brennus consécutif (39-33, a.p.).
Depuis ? Des vacances décalées, une préparation raccourcie et un début de saison en dents de scie pour les deux clubs, aux trajectoires aussi proches que leurs bilans : trois victoires, deux défaites et 14 points chacun après cinq journées.
« C’est un vrai test, quoi qu’il arrive, peu importe leur dynamique, leur performance actuelle, c’est un vrai test », martelait vendredi 10 octobre en conférence de presse David Mélé, entraîneur adjoint du Stade Toulousain.
En lever de rideau (17h45) et diffusé en clair sur Canal +, Ernest-Wallon accueillera aussi le choc entre Toulouse et le Stade Bordelais, remake de la finale 2025 du championnat féminin, remportée cette fois par Bordeaux.
« Je sais que l’an dernier, ils sont venus avec une équipe remaniée, et qu’ils ont gagné à Ernest-Wallon », rappelle le trois-quarts Pierre-Louis Barassi, en référence au succès inattendu de l’UBB dans la Ville Rose fin septembre 2024, mettant fin à une série de 34 matchs sans défaite à domicile (16-12).
À nouveau, Yannick Bru devrait remonter la Garonne avec un effectif mêlant cadres et joueurs de rotation. Les absences de Louis Bielle-Biarrey et Matthieu Jalibert, laissés au repos, s’ajoutent aux forfaits de plusieurs internationaux blessés : Maxime Lucu, Yoram Moefana ou encore Romain Buros.
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En face, le staff toulousain doit composer sans son capitaine Antoine Dupont et son talonneur Peato Mauvaka, tous deux en rééducation après une rupture des ligaments croisés, mais aussi sans Julien Marchand et François Cros, encore en phase de reprise.
« Je peux entendre que ce soit frustrant pour certains, mais peu importe l’équipe alignée en face, il va falloir que nous, on remette les choses dans l’ordre et qu’on relance la machine pour éviter cette irrégularité qui nous fait du mal depuis le début de la saison », souligne David Mélé.
Bousculés à Montpellier (44-14), proches de l’exploit à Bayonne avant de craquer dans les dix dernières minutes (40-26), les Toulousains doivent retrouver ce que leur manager Ugo Mola appelle « le bouton du caractère ».
L’impératif de victoire est d’autant plus fort face à un rival bordelais qui les a battus trois fois sur quatre la saison dernière, dont une victoire marquante en demi-finale de Champions Cup début mai (35-18), point de départ vers leur premier titre européen.
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« On aime jouer les équipes comme Bordeaux, ça joue au rugby, on se régale, que ce soit nous ou eux. J’espère que dimanche, ce sera un match avec beaucoup de plaisir sur le terrain et un match âpre », a glissé, avec un sourire carnassier, le troisième ligne Anthony Jelonch.
Pas une revanche. Mais déjà un choc.
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