Toulouse perd du rythme, faut-il s'en inquiéter ?
C’est donc officiel, Ange Capuozzo est forfait pour le reste de la saison. L’ailier du Stade Toulousain (26 ans) était sorti, touché à la cheville gauche à la 57e minute de la 26e journée de Top 14 à Perpignan samedi 7 juin, à deux semaines des demi-finales. Le diagnostic a révélé lundi 9 juin qu’il souffrait d’une fracture du péroné.
Cette déconvenue ne fait que s’ajouter à d’autres pour le club champion de France en titre et qui a déjà perdu son titre de champion d’Europe aux dépens de Bordeaux. Après le talisman Antoine Dupont (blessé pendant le Tournoi des Six Nations) et Peato Mauvaka (qui souffre de la même rupture d’un ligament croisé antérieur du genou), les joueurs tombent les uns après les autres à l’approche de la fin de saison.
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Contre Perpignan, l’international italien n’a pas été le seul à sortir prématurément. Le pilier Joel Merkler (jambe) et le troisième-ligne Mathis Castro-Ferreira (visage) ont également été contraints de sortir – avec moins de dents pour Castro-Ferreira.
« C’est un bon choix de ne pas avoir exposé tout le monde », se rassurait l’entraîneur des avants Jean Bouilhou après la rencontre.
Seulement deux victoires en cinq matchs
Après avoir littéralement survolé le début de l’année avec seulement deux défaites en 13 matchs entre janvier et début mai, les Toulousains vivent pourtant un mauvais passage qu’ils tentent de relativiser. Sur les huit défaites depuis le début de la saison (Top 14 et Champions Cup), trois ont été subies en l’espace de ce dernier mois, avec seulement deux victoires en cinq matchs.
La dernière défaite en date était contre l’USAP ; un exploit qui n’empêche pas Perpignan de jouer son maintien dans l’élite en access match contre Grenoble samedi. Mais une défaite quand même pour le numéro 1 face au barragiste. Après avoir mené 7-21 à la pause, ils se sont inclinés 42-35.
Certes pour le Stade Toulousain cette rencontre ne présentait absolument aucun enjeu à l’inverse de Perpignan. Mais le visage montré en seconde période avec notamment deux cartons jaunes (Lebel à la 49e et Roumat à la 57e) n’a pas facilité la tâche. Total, cinq essais encaissés en seconde période.
« On ne va pas épiloguer sur des matchs qui ont peu d’importance au niveau comptable. On sait très bien que les mecs les préparent mais qu’il en manque un peu à un moment donné parce que c’est un match sans enjeu. »
« On ne va pas épiloguer sur des matchs qui ont peu d’importance au niveau comptable. On sait très bien que les mecs les préparent mais qu’il en manque un peu à un moment donné parce que c’est un match sans enjeu. Ce match fait maintenant partie du passé. On a fini premiers de la saison régulière. On a la chance de ne pas faire le barrage, on a maintenant quinze jours pour bien travailler notre demi-finale contre Bayonne ou Clermont. Maintenant, projetons-nous et basculons vite sur la demi-finale », évacuait vite Jean Bouilhou.
Deux semaines pour se remettre en mode invincible
C’est pourtant bien là le noeud du problème. Rétrospectivement, depuis qu’ils ont décroché leur place en demi-finale le 10 mai, Toulouse semble avoir levé le pied après avoir passé 25 semaines sur 26 parmi les deux premiers du Top 14. Avec les blessés en nombre croissant et les contre-performances plus fréquentes depuis un mois, il semble que la sérénité ait quitté ce groupe jusqu’alors intouchable. Les deux semaines de préparation devraient suffire à remettre le club en mode invincible.
L’échauffement se poursuit 💪 pic.twitter.com/xAaf7LtAZ8
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Heureusement, Romain Ntamack est revenu en grande forme et d’autres pourraient revenir à temps. Paul Costes se remet d’une entorse du ligament latéral interne d’un genou, de même que Blair Kinghorn, pourtant attendu avec les British & Irish Lions cet été en Australie et qui n’a plus joué depuis le 26 avril. Pierre-Louis Barassi, blessé aux ischio-jambiers, pourrait revenir à temps pour les demi-finales qui se joueront à Lyon.
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