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Top 14/Pro D2 : le XV des jeunes joueurs à suivre cette année

Par Francisco Isaac
Henry Arundell et Posolo Tuilagi, deux des jeunes talents les plus attendus cette saison en Top 14 (Getty Images).

Avec le début du Top 14 ce samedi, une semaine après la Pro D2, on va pouvoir découvrir, ou avoir la confirmation, de certains jeunes et grands talents dans nos championnats. De David Niniashvili à Nolann Le Garrec en passant par Mathis Castro-Ferreira, les exemples de jeunes espoirs destinés à la gloire ne manquent pas.

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RugbyPass a choisi parmi cet afflux de talents ceux qui ont les plus grandes chances de tirer leur épingle du jeu en 2024-2025, ceux qui semblent capables de devenir les chouchous des supporteurs et même de se frayer un chemin jusqu’à la prochaine Coupe du Monde, en 2027 en Australie.

Pour cela, nous n’avons retenu que des joueurs de 23 ans et moins, c’est-à-dire nés en 2001 ou après.

Pilier gauche : Sergo Abramishvili – Stade Français, 21 ans (né en 2003), Géorgie

On le sait depuis longtemps, la Géorgie produit des joueurs de première ligne de très haut niveau à la pelle, et Sergo Abramishvili fait partie de cette lignée. Le joueur du Stade Français a déjà marqué les esprits la saison passée. Sa puissance et sa technique en mêlée ont déjà torturé plus d’un vis-à-vis. Cette saison, il constituera un atout non négligeable pour son club, demi-finaliste l’an dernier et encore candidat au titre cette année.

Talonneur : Barnabé Massa – ASM Clermont, 20 ans (né en 2004), France

Il n’a peut-être pas le cou de Camille Chat, mais Bernabé Massa a ce petit truc en plus qui fera sans doute de lui un cadre du paquet d’avants, aussi bien en club qu’en sélection. Il a choisi de rejoindre Clermont en provenance de Grenoble cet été alors que les prétendants pour l’accueillir étaient nombreux : difficile en effet de ne pas percevoir le talent brut de l’international U20.

Pilier droit : Tevita Tatafu – Bayonne, 22 ans (né en 2002), Tonga/France

Tevita Tatafu, un nom à retenir. Et pas seulement parce qu’il a un parfait homonyme (et cousin) à Bordeaux-Bègles. Il sera sans doute l’un des joueurs stars de l’Aviron Bayonnais tant qu’il y jouera, non seulement pour sa masse (150 kg) qui en fait un joueur de mêlée incomparable, mais aussi pour son habileté ballon en main et au grattage. Déjà appelé par Fabien Galthié pour un stage avec l’équipe de France, mais pas encore éligible pour enfiler le maillot bleu en match (il le sera en novembre), il a tout pour devenir le nouveau Ben Tameifuna.

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2e ligne : Posolo Tuilagi – USA Perpignan, 20 ans (né en 2004), Samoa/France

Aussi massif que le Canigou, la montagne sacrée des Catalans, le fils d’Henry est déjà international français bien qu’il soit né aux Samoa. Il n’est pas étranger à la très bonne saison de l’USAP l’an dernier. Après son explosion au plus haut niveau, l’heure est venue de confirmer tout le bien que tout le monde pense de lui, en continuant à faire valdinguer les défenseurs et en gagnant systématiquement la ligne d’avantage maintenant que les adversaires le connaissent mieux.

2e ligne : José Madeira – FC Grenoble, 23 ans (né en 2001), Portugal

Le FC Grenoble a bien failli créer la surprise face à Montpellier lors du match d’accession au Top 14, finalement perdu d’un cheveu (18-20). Et José Madeira n’y est pas pour rien, étant l’un des meilleurs joueurs de la formation alpine. À 23 ans, Madeira, capable de jouer également 3e ligne aile, s’est déjà imposé comme titulaire dans son club et en équipe nationale. Un travailleur acharné sur et hors du terrain à l’état d’esprit impeccable qui lui permet de ne jamais s’arrêter.

3e ligne aile : Mathis Castro-Ferreira – Toulouse, 20 ans (né en 2004), France

Vous avez souvent eu le plaisir de voir un joueur de 19 ans, un avant qui plus est, planter neuf essais pour sa première saison dans l’élite ? C’est ce qu’a réussi Mathis Castro-Ferreira, habitué au succès depuis des années déjà (champion du monde U20 2023, multi champion de France en catégorie jeunes, champion de France senior et champion d’Europe 2024). Capable de joueur sur l’aile ou au centre de la 3e ligne, il devrait encore gagner du temps de jeu cette année, en pas seulement en raison des doublons ou des blessures.

Le troisième-ligne français de Toulouse, Mathis Castro-Ferreira, après avoir marqué le cinquième essai de son équipe lors du match entre le Stade toulousain et Castres Olympique au stade Ernest-Wallon à Toulouse, le 2 mars 2024. (Photo by Lionel BONAVENTURE / AFP) (Photo by LIONEL BONAVENTURE/AFP via Getty Images)

3e ligne aile : Théo Ntamack – Toulouse, 22 ans (né en 2002), France

Le « petit » dernier de la famille Ntamack (1,93 m, 110 kg) n’est pas vraiment une découverte puisqu’il a deux saisons de Top 14 dans les jambes (27 matchs en tout). Mais on ne pouvait pas le laisser hors de cette liste. Son impact et sa science du jeu toute toulousaine (il est au club depuis ses cinq ans) en font un joueur d’avenir pour les Haut-Garonnais, pourtant bien armés en 3e ligne, d’autant que Théo peut jouer flanker ou N.8.

3e ligne centre : Temo Matiu – Bordeaux-Bègles, 23 ans (né en 2001), France

Il y a trois ans, il jouait encore autant au basket qu’au rugby, avant de suivre les pas de son père, l’international français d’origine néo-zélandaise Legi Matiu (deux sélections en 2000). Le Biarritz Olympique est rapidement devenu trop petit pour son talent quand il a définitivement opté pour le ballon ovale, et aujourd’hui Temo a toutes les qualités athlétiques et mentales pour faire de Chaban-Delmas son nouveau terrain de jeu.

Demi de mêlée : Nolann Le Garrec – Racing 92, 22 ans (né en 2022), France

évidemment, le maillot bleu floqué du N.9 appartient pour quelques années encore à Antoine Dupont. Mais le fait de sentir le souffle de Le Garrec dans son cou pourrait pousser la superstar française à ne pas s’endormir sur ses lauriers. Dans la lignée du capitaine français, le futur Rochelais est un joueur terriblement enthousiasmant à voir jouer, toujours prompt à sortir un geste venu de nulle part.

Demi d’ouverture : Hugo Reus – La Rochelle, 20 ans (né en 2004), France

Hugo Reus est-il le futur ouvreur de l’équipe de France ? Pour le moment, il cherche surtout à devenir le titulaire incontestable dans son club de La Rochelle où il est en concurrence avec Antoine Hastoy notamment, mais le capitaine des U20 semble avoir le potentiel requis pour se faire une place à court terme. La saison dernière, il a joué 19 matchs et enquillé 140 points au pied. Pas mal pour un gamin de 19 ans.

Trois-quarts aile : Théo Attissogbé – Pau, 19 ans (né en 2004), France

Théo Attissogbé serait-il le trois-quarts le plus prometteur en France à l’heure actuelle ? Il est en tout cas l’un des plus rapides et les défenses ont bien du mal à le stopper. Fabien Galthié l’a emmené en tournée en Amérique du Sud cet été, et le joueur de la Section Paloise n’a pas été timide : deux essais pour ses deux premières sélections. Le début d’une belle histoire ?

Trois-quarts centre : Robin Taccola – Vannes, 19 ans (né en 2005), France

Cela risque d’être compliqué pour Robin Taccola de se frayer un chemin jusqu’aux titulaires réguliers du RC Vannes, qui va évoluer pour la première fois en Top 14. Mais si on lui donne du temps et la place de se montrer, le plus jeune joueur de cette liste a tout pour devenir un joueur de très haut niveau. Pourquoi cela ? Parce qu’un centre capable de tirer les ficelles comme un 10, de faire tomber n’importe quel gros porteur et de distribuer les offloads comme le facteur distribue le courrier, ça ne court pas les rues.

Trois-quarts centre : Eto Bainivalu – Provence Rugby, 23 ans (né en 2001), Fidji

Passé par le centre de formation de Toulouse, Eto Bainivalu a rejoint l’ambitieux Provence Rugby en 2023 pour devenir l’un des centres les plus dominants de Pro D2. Ses qualités en font l’un des joueurs les plus suivis de l’antichambre de l’élite. On a hâte de voir ce que son association avec George North va donner, quand la légende galloise sera de retour de blessure.

Trois-quarts aile : Henry Arundell – Racing 92, 21 ans (né en 2002), Angleterre

Neuf essais pour une première saison à l’étranger, dont un triplé pour son premier match. Voilà ce qu’on peut appeler des débuts réussis, encore plus pour un joueur de 21 ans. Le joueur du Racing 92 a tout pour devenir une des vedettes du Top 14 : agilité, vitesse, vivacité. L’Anglais, dix sélections avec le XV de la Rose avant même ses 20 ans, est une excellente pioche pour le club francilien qui s’est dépêché de le prolonger (jusqu’en 2026) pour freiner les ardeurs des clubs d’outre-Manche et de NRL.

Henry Arundell
Arrivé au Racing après la Coupe du Monde 2023, Henry Arundell a déjà marqué les esprits en Top 14.

Arrière : Davit Niniashvili – Lyon, 22 ans (né en 2022), Géorgie

La magie à l’état pure. Originaire d’un pays plus réputé pour ses soldats de première ligne que pour les arabesques de ses artistes, Davit Niniashvili est incontestablement l’un des joueurs les plus talentueux du Top 14. Cette saison encore, le Géorgien va assurément rendre la vie impossible à bon nombre d’équipes, notamment celles peu à l’aise dans le domaine aérien.

Cet article a été initialement publié en anglais sur RugbyPass.com et adapté en français par Jérémy Fahner.

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E
EV 5 hours ago
Is this why Ireland and England struggle to win World Cups?

Rassie is an extremely shrewd PR operator but the hype and melodrama is a sideshow to take the attention from the real reason for the Boks dominance.


Utimately the Boks dominate because Rassie and his team are so scientific and so driven. His attention to detail and obsessive analysis smacks of Tom Brady's approach.


He has engineered a system to find and nurture talent from the best schools to the most desolate backwaters. That system has a culture and doctrine very similar to elite military units, it does not tolerate individuals at the expense of the collective.


That machine also churns out three to five world class players in every position. They are encouraged to play in Ireland, England, France and Japan where their performance continues to be monitored according to metrics that is well guarded IP.


Older players are begged to play in the less physical Japanese league as it extends their careers. No Saffa really wants to see Etzebeth or Peter Steph or Pollard play in France or British Isles. And especially not in South Africa, where you just have these big, physical young guns coming out of hyper competitive schools looking for blood.


Last but but no means the least is the rugby public's alignment with the Springbok agenda. We love it when they win between World Cups but there is zero drama if they lose a game or a string of games for the sake of squad depth.


It's taken time to put it together but it has just matured into a relentless machine.

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