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Dupont, le « grain de folie » du Stade Toulousain

Le demi de mêlée de Toulouse Antoine Dupont (C) est plaqué lors du match de Top 14 entre le Stade toulousain rugby (Toulouse) et l'ASM Clermont Auvergne au stade Ernest-Wallon de Toulouse, dans le sud-ouest de la France, le 12 octobre 2024. (Photo by Valentine CHAPUIS / AFP) (Photo by VALENTINE CHAPUIS/AFP via Getty Images)

Il n’y a bien que Christophe Urios qui n’a pas été impressionné par le retour d’Antoine Dupont après 70 jours de vacances. Auteur d’un triplé en 13 minutes, le demi de mêlée du Stade Toulousain n’était pourtant rentré qu’à la 45e minute du match contre Clermont samedi 12 octobre.

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Et avec une telle efficacité, pas étonnant que le score se soit soldé par un sévère 48-14 en faveur des Toulousains. Dupont, c’est un peu Astérix et Obélix quand ils rencontrent les vikings. On sait que celui qui est en face ne va pas en sortir indemne.

Et avec sa faconde habituelle, Urios n’a pas voulu remettre une pièce dans la machine. La Dépêche du midi raconte cette anecdote savoureuse en fin de conférence de presse : « Relancé en fin d’interview – “Un mot sur Antoine Dupont ? ” -, il faisait mine de ne pas avoir compris la question : “Sur qui ?” Avant de souffler en secouant la tête, quittant la salle de presse encore plus chafouin qu’il y était entré. »

Un opportuniste

Et pourtant, même si ça fait désormais cliché de le dire, on est bien obligé de reconnaître que Antoine Dupont est un joueur à part.

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Comme l’a fait remarquer son entraîneur des skills David Mélé, il n’a pas eu « besoin de 50 occasions » pour réussir son retour en Top 14 dès son premier ballon. « C’est un opportuniste », a-t-il relevé.

Entré sous les acclamations du public massé à Ernest-Wallon, le demi de mêlée international a marqué le premier de ses trois essais en se faufilant dans la défense clermontoise seulement quatre minutes après son entrée en jeu.

« On connaît ses qualités, on sait ce qu’il peut nous apporter. Antoine c’est une menace, il concentre beaucoup de défenseurs », a ajouté David Mélé.

Des réflexes de septiste

Cela ne l’a pas empêché de marquer deux autres essais coup sur coup, d’abord en réceptionnant une remise intérieure d’Ange Capuozzo, puis en concluant un long jeu au pied de l’ailier italien (56e, 58e).

« On sait tous qu’Antoine est un spécialiste des soutiens intérieurs, c’est un confort de l’avoir », a commenté Capuozzo.

« Avoir ce sang frais, ça fait du bien à tout le monde, ça apporte de l’énergie, de l’émulation, un grain de folie », a-t-il ajouté à propos de Dupont et de l’Argentin Juan Cruz Mallia, de retour du Rugby Championship avec les Pumas.

David Mélé a également convenu que son expérience à 7, qui lui a permis de remporter la médaille d’or aux Jeux olympiques de Paris 2024, lui a apporté un vrai plus dans son jeu.

« S’il y a bien un secteur dans lequel il a beaucoup évolué, c’est dans les rucks », a-t-il commenté en conférence de presse. « On peut voir que sur ses apports, notamment en tant que soutien offensif, il arrive à être très rapide et très électrique pour enlever tout de suite le premier soutien et avoir des ballons disponibles. Et peut-être sur la capacité à enchaîner les tâches, où il a beaucoup appris notamment. Sur la vitesse aussi il a évolué, il a beaucoup travaillé pour les JO. »

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Top 14

P
W
L
D
PF
PA
PD
BP T
BP-7
BP
Total
1
Bordeaux
6
5
1
0
23
2
Toulouse
6
4
2
0
20
3
Stade Rochelais
6
4
2
0
18
4
Toulon
6
3
3
0
15
5
Pau
6
3
3
0
15
6
Castres
6
3
3
0
15
7
Clermont
6
3
3
0
14
8
Racing 92
6
3
3
0
14
9
Bayonne
6
3
3
0
14
10
Lyon
5
3
2
0
12
11
Montpellier
6
2
4
0
10
12
Perpignan
6
2
4
0
10
13
Stade Francais
5
2
3
0
9
14
Vannes
6
1
5
0
7
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Comments on RugbyPass

c
cw 6 hours ago
The coaching conundrum part one: Is there a crisis Down Under?

Thanks JW for clarifying your point and totally agree. The ABs are still trying to find their mojo” - that spark of power that binds and defines them. Man the Boks certainly found theirs in Wellington! But I think it cannot be far off for ABs - my comment about two coaches was a bit glib. The key point for me is that they need first a coach or coaches that can unlock that power and for me that starts at getting the set piece right and especially the scrum and second a coach that can simplify the game plans. I am fortified in this view by NBs comment that most of the ABs tries come from the scrum or lineout - this is the structured power game we have been seeing all year. But it cannot work while the scrum is backpeddling. That has to be fixed ASAP if Robertson is going to stick to this formula. I also think it is too late in the cycle to reverse course and revert to a game based on speed and continuity. The second is just as important - keep it simple! Complex movements that require 196 cm 144 kg props to run around like 95kg flankers is never going to work over a sustained period. The 2024 Blues showed what a powerful yet simple formula can do. The 2025 Blues, with Beauden at 10 tried to be more expansive / complicated - and struggled for most of the season.

I also think that the split bench needs to reflect the game they “want” to play not follow some rote formula. For example the ABs impact bench has the biggest front row in the World with two props 195cm / 140 kg plus. But that bulk cannot succeed without the right power based second row (7, 4, 5, 6). That bulk becomes a disadvantage if they don’t have a rock solid base behind them - as both Boks showed at Eden Park and the English in London. Fresh powerful legs need to come on with them - thats why we need a 6-2 bench. And teams with this split can have players focused only on 40 minutes max of super high intensity play. Hence Robertson needs to design his team to accord with these basic physics.



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