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Objectif victoire dans le Tournoi pour les Bleues
Par Idriss Chaplain
En conférence de presse, le mardi 18 mars, Gabrielle Vernier et Teani Feleu n’ont pas caché leurs ambitions pour le Tournoi des Six Nations féminin qui débute le samedi 22 mars à 14h contre l’Irlande.
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Après une fin d’année 2024 décevante et conclue par une piètre performance dans le WXV – deux défaites en trois matchs – les Françaises ont soif de revanche.
Les Bleues s’étaient réunies lors d’un stage à Elche en janvier dernier afin de repartir sur de bonnes bases et aborder la dernière ligne droite avant la Coupe du Monde dans les meilleures conditions.
« On est sortie mitigées du WXV, un Six Nations avec des points positifs mais avec un match décevant à Chaban », raconte Gabrielle Vernier. « On a mis tout à plat à Elche. L’objectif reste la Coupe du Monde et on a une année pour arriver en forme et performer. »
Il s’agissait également de mettre à plat les soucis rencontrés dans le jeu en vue du Tournoi, qui servira de préparation en vue du Mondial. « On a vu où on a péché et on continue de travailler fort. Le concret, c’est le terrain et on verra si on a progressé ce week-end sur les domaines visés. »
Le Tournoi avant tout
L’objectif mondial passe d’abord par un Tournoi des Six Nations réussi. « C’est le premier match du Tournoi, on devra imposer une meilleure image de nous-mêmes pour prouver qu’on a changé depuis le WXV », ajoute Teani Feleu.
« L’objectif, ce sont les six semaines, on veut emmagasiner un maximum d’expérience sur ce Tournoi et on veut battre les Anglaises », explique Vernier.
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« Notre objectif ne change pas sur ce Tournoi. Même si on a la Coupe du Monde cette année, on veut la victoire finale dans ce Tournoi. »
Attention à l’Irlande
Ce Tournoi des Six Nations 2025 débute par une confrontation en Irlande, une équipe que les Bleues ont l’habitude de battre assez largement ces dernières années. Mais hors de question de les sous-estimer.
« Elles font une de leurs meilleures années depuis quatre ou cinq ans, elles n’ont jamais aussi bien joué », reprend Gabrielle Vernier. « À nous d’être confiantes sur nos bases et être confiantes sur ce qu’on sait faire. On est au-dessus sur le papier mais c’est à nous de les faire déjouer. »
« Les Irlandaises n’ont jamais eu autant de spectateurs mais nous, ça nous booste car on sait qu’on aura un public de 10 000 personnes contre nous. »
Horizon Angleterre
Même si elles répètent à l’envi qu’elles se concentrent sur le Tournoi avant tout, elles le concèdent : la Coupe du Monde de Rugby 2025 en Angleterre est toujours en toile de fond.
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« Quoi qu’il arrive, toutes les joueuses du groupe élargi on la Coupe du Monde dans un coin de leur tête mais là, c’est étape par étape », confie Teani Feleu.
Gabrielle Vernier, de son côté, est enthousiaste à l’idée de jouer dans le temple du rugby.
« C’est énorme Twickenham, j’espère qu’il y aura encore plus de monde qu’il y a deux ans. Si ça peut lancer la vente de billets pour la Coupe du Monde. Et, avec une victoire française en plus, ce serait génial. »
Elle n’a pas manqué, non plus, de saluer le travail de la Rugby Football Union (RFU, fédération anglaise de rugby) qui fait tout pour mettre en avant le rugby féminin.
« La fédération anglaise arrive bien à dynamiser le rugby féminin, elle le prouve avec les affluences. C’est une belle lancée pour la compétition et j’espère que le succès sera encore plus grand pour la Coupe du Monde. »
Cela fait envie dans les rangs français, surtout après la victoire du XV de France et des U20 dans leur Tournoi.
« J’espère qu’on jouera aussi bien au rugby pour surfer sur la vague, ce serait un plus. Mais chacun sa vague », affirme Feleu.
« Leur victoire est hyper chouette et on espère faire les mêmes résultats qu’eux. On espère que les médias vont surfer sur cette vague pour faire aussi la promotion du rugby féminin. Si ça pousse les gens à regarder du rugby féminin, c’est tout ce qu’on demande », conclut Vernier.
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