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"La compétition est beaucoup plus rude" assure Portia Woodman-Wickliffe (Nouvelle-Zélande) au sujet du Mondial

Légende du rugby féminin neo-zélandais, Portia Woodman-Wickliffe apportera toute son expérience aux Black Ferns pour la Coupe du monde. (Photo by Phil Walter/Getty Images)

La Néo-Zélandaise Portia Woodman-Wickliffe, considérée comme l’une des meilleures joueuses de l’histoire, est prête pour “sa dernière aventure” lors du Mondial-2025 en Angleterre, face à des adversaires qui ne cessent de progresser, a-t-elle souligné lors d’un entretien à l’AFP.

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La double championne du monde de rugby à XV (2017, 2022) et double championne olympique de rugby à VII (2020, 2024), qui devait mettre un terme à sa carrière après son sacre aux Jeux de Paris 2024, a finalement choisi de rempiler pour le mondial anglais afin de soutenir activement la nouvelle génération des “Blacks Ferns”.

Pourquoi avoir choisi de revenir à la compétition pour la Coupe du monde ?

“Pour moi, après les Jeux, je sentais que le monde du rugby à VII, c’était fini. J’avais l’impression d’avoir fait tout ce que je pouvais faire. Participer à la Coupe du monde n’était pas dans mes plans, je cherchais plutôt une nouvelle opportunité. Et puis, quand j’ai joué en Super Rugby ici en Nouvelle-Zélande, je me suis dit : ‘En fait, j’aime toujours le rugby à XV. Pourquoi ne pas tenter le coup ? Si je n’y arrive pas, tant pis, mais si j’y arrive, ce sera ma dernière aventure.'”

Y avait-il aussi la crainte de voir la Nouvelle-Zélande perdre son titre ?

“Oui, la compétition est beaucoup plus rude. J’ai hâte de faire partie de ce défi. Les Black Ferns sont devenues beaucoup plus professionnelles ces derniers temps, on a vu un grand changement dans le programme, ainsi que dans le soutien reçu. Je trouve ça vraiment enthousiasmant. Il y a des filles incroyables, jeunes et talentueuses, dans ce groupe, et je suis reconnaissante de pouvoir les accompagner dans leur parcours. Je veux être un peu plus une leader durant cette période.”

Diriez-vous que le jeu a beaucoup évolué par rapport à il y a dix ans?

Complètement ! Le jeu n’est juste plus le même, et c’est grâce au soutien apporté au rugby féminin dans le monde entier. L’équipe d’Angleterre est entièrement professionnelle et compte dans ses rangs des athlètes exceptionnelles. Je suis vraiment très fière et impatiente de voir où cela va nous mener.”

La professionnalisation se développe-t-elle aussi en Nouvelle-Zélande ?

“Il existe 50 contrats professionnels (avec la fédération, ndlr). On a déjà fait un grand pas en avant : pouvoir jouer au rugby toute l’année, s’entraîner, manger, dormir, penser rugby toute l’année… C’est incroyable ! Il y a aussi les infrastructures, l’accompagnement… Nous avons beaucoup de membres du staff à portée de main pour nous aider dans tous les aspects de notre vie de rugby. Mais ce n’est pas encore au point où les joueuses peuvent se sentir totalement à l’aise. Pour vraiment offrir aux filles le confort et la possibilité de se concentrer entièrement sur leur métier de joueuse – physiquement, émotionnellement, au niveau familial et social – il faut encore augmenter ce soutien.”

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Quel regard portez-vous sur le XV de France?

“Je suis toujours nerveuse quand je joue contre elles, surtout après le dernier match (la demi-finale du Mondial en 2022, gagnée 25-24 par la Nouvelle-Zélande). C’était une bataille incroyable, vraiment. Les Françaises ont un jeu tellement libre. Il n’y a pas de structure.”

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