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Les facteurs X qui pourraient perturber les Bleues face à l'Irlande

Photo : @FranceRugby

Si la France est habituée aux phases finales de la Coupe du Monde de Rugby féminine pour n’en avoir jamais manqué une depuis le premier tournoi en 1991, en revanche pour l’Irlande, c’est encore un peu nouveau. L’Irlande n’a en effet disputé qu’un seul quart de finale, en 1994, et l’avait perdu lourdement contre les États-Unis (0-76). Depuis, elle a atteint les demi-finales une seule fois, en 2014, lors de l’édition organisée en France.

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Même si l’expérience penche du côté des Françaises, cette occasion rare pour les filles coachées par Scott Bemand pourrait leur donner des ailes. « Plus on avance dans la compétition, plus on dévoile des aspects de notre jeu qu’on ne voulait pas montrer jusque-là à nos adversaires, sans oublier notre capacité à apprendre sur le tas », dévoile le sélectionneur de l’Irlande.

« Ce sera serré jusqu’au bout. Il y a des choses qu’on fait en début de match et qui font la différence à la fin. Quand on arrive sur les matchs à élimination directe, ce n’est de toute façon plus exactement le même rugby. C’est le match couperet ultime. On a quelques idées sur la manière de mettre notre stratégie en œuvre. »

Rencontre
Women's Rugby World Cup
France Women
18 - 13
Temps complet
Ireland Women
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Un autre facteur X qui pourrait entrer en compte est… la météo. « La météo sera compliquée. Il y aura du vent et de la pluie », indique Gaëlle Mignot, la co-sélectionneure du XV de France féminin qui a élaboré sa composition d’équipe en conséquence. « On connaît l’importance de renforcer le pack. On voulait donc faire un 6-2. La notion de tir au but est aussi importante en phase finale. »

« Les conditions climatiques risquent de peser sur ce match, alors quand on sait que l’un de leurs autres facteurs X, O’Brien, a un jeu au pied clinique et chirurgical qui est un vrai levier dans leur stratégie, on sait que ça va peser dans la balance », anticipe déjà le co-sélectionneur David Ortiz.

« On appréhende les conditions qui peuvent appuyer leurs points forts. Mais on continue de se baser sur nos points d’ancrage validés en phase de poule, comme la conquête et la défense. Il faudra que notre stratégie puisse fonctionner. On est sûrs de nos forces et on arrive avec un capital confiance fort. »

Etat de forme de l'équipe

5 derniers matchs

3
Victoires
2
2
Série
2
32
Essais marqués
18
97
Différence de points
-8
3/5
Premier essai
4/5
3/5
Premiers points
4/5
2/5
Course aux 10 points
3/5

L’autre facteur X est sans conteste le retour de blessure de la puissante troisième-ligne Aoife Wafer. Blessée depuis la fin du Tournoi des Six Nations, elle est de retour au meilleur moment possible. « Elle n’a pas été désignée meilleure joueuse du Tournoi pour rien. On connaît ses qualités de porteuse et de leader. Elle va apporter dimanche, c’est une certitude. On s’attendait à la voir sur la feuille mais on reste focus sur notre équipe et la volonté de montrer ce dont on est capable », remarque Gaëlle Mignot.

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« On voulait tous la revoir sur le terrain, elle voulait absolument être là et se donner entièrement à la cause », sourit Bemand.

« Elle a travaillé incroyablement dur en coulisses et elle a bénéficié d’un soutien énorme pour en arriver là. Elle est prête, nous en sommes convaincus. Elle est exactement là où elle veut être. Pour nous, un quart de finale lui offre la meilleure opportunité de jouer son meilleur rugby. »

« Aoife est puissante, elle nous l’a montré sur les deux dernières compétitions, on sait tout ce qu’elle peut apporter à cette équipe », assure la capitaine Sam Monaghan.

« Ça montre tout le travail qu’elle a accompli au cours des deux derniers mois. Je sais ce que c’est, je sais à quel point ça peut être difficile sur le plan mental. Tout au long de cette expérience, elle a fait preuve d’une incroyable humilité et c’est incroyable de voir les progrès qu’elle a accomplis. Je sais à quel point ça a dû être exigeant physiquement et mentalement. C’est bien qu’elle soit de retour. »

« Quand on est compétitrice et joueuse de rugby, on veut toujours affronter les meilleures… »

« L’équipe est assez cabossée, alors c’est absolument phénoménal de pouvoir compter sur le retour d’une joueuse comme Aoife », admet la deuxième-ligne Fiona Tuite. « Elle apporte tellement de férocité en attaque et en défense qu’elle va retrouver sa place sans problème. On croise les doigts pour que sa magie opère comme d’habitude. »

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En face, Marine Ménager anticipe déjà le combat. « Quand on est compétitrice et joueuse de rugby, on veut toujours affronter les meilleures », dit-elle. « On est contentes pour elle qu’elle puisse faire son retour et participer à cette Coupe du Monde, parce que c’est une joueuse phare qui leur a fait énormément de bien sur le Tournoi des Six Nations.

« On sait qu’elle a de grosses qualités, qu’il va falloir faire très attention à elle sur les sorties de mêlée. Il va aussi falloir regarder du même œil les deux centres irlandaises, qui ont un gros caractère et qui font énormément de bien à cette équipe d’Irlande. On a ciblé quelques profils comme ça qui sont à surveiller. »


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