Laborde (France U20) : « On se prépare à tout contre l’Espagne »
Le manager de France U20 Cédric Laborde a sélectionné « l’équipe la plus compétitive possible pour ce premier match » contre l’Espagne. Dimanche 29 juin, les Bleuets vont entamer le Championnat du Monde des Moins de 20 en Italie contre une équipe qui avait terminé avant-dernière pour sa première participation l’an passé et que la France avait largement battu, 49-12.
Dans l’équipe qui débutera dimanche ne restent que trois joueurs qui avaient battu les Espagnols il y aura un an, jour pour jour : Charles Kanté-Samba, Xan Mousques et Lorencio Boyer-Gallardo. Pour les autres, comme pour le staff, ce sera la découverte.
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— France Rugby (@FranceRugby) June 27, 2025
« On n’a pas trop d’images de l’équipe espagnole, mais on connaît un peu les joueurs qui évoluent dans le championnat Espoir. Il y a pas mal de bons éléments, notamment des joueurs du Stade Toulousain, des mecs qu’on croise en championnat », explique le manager Cédric Laborde.
« On se prépare à tout pour ce premier match. On sait que les débuts en compétition sont toujours un peu particuliers, avec souvent de l’approximation, un peu d’incertitude sur notre propre performance. Donc on se prépare à ce que ce ne soit pas parfait.
« L’idée, c’est de rester organisés, bien connectés, pas s’emballer, pas s’énerver, pour livrer la meilleure performance possible. On va surtout se concentrer sur nous. Pour l’Espagne, on verra un peu ce qu’ils vont nous proposer. L’an dernier, ils nous avaient posé pas mal de problèmes. C’est une équipe qui défend bien, qui est efficace en touche. Donc voilà, on reste vigilants, on s’attend à tout. »
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Dans les tribunes l’an passé, l’actuel capitaine Corentin Mezou se souvient de cette équipe qu’il va affronter pour la première fois, comme une équipe qui, « comme Cédric l’a dit, est solide en défense, très bonne en conquête. C’est aussi une équipe qui lâche jamais rien. Elle est vraiment hargneuse dans tous les secteurs.
« On sent que c’est un groupe soudé, et ça, on s’en souvient bien de l’année dernière. En première mi-temps, ils nous ont bien accrochés, même en deuxième d’ailleurs, ils ont jamais baissé les bras. C’est vraiment une belle équipe. Donc on s’attend à un vrai combat, notamment sur les phases de conquête et dans le jeu en général ».
La victoire est évidemment un objectif, mais pas que. Mais pour le groupe France, il s’agit avant tout de bien rentrer dans ce championnat. « Ce qui est sûr, c’est qu’on se retrouve bien dans nos principes, que ce soit offensifs ou défensifs, qu’on soit plutôt en place », relève Cédric Laborde.
« Il faut encore qu’on progresse sur certains lancements, sur la conquête aussi, mais je pense que ça va vite se mettre en place, déjà sur les deux jours qui nous restent, et puis pendant ce premier match. On va s’adapter à l’état du groupe, et puis il y a encore deux gros matchs derrière. On avancera en fonction de notre niveau, de nos points forts du moment, sans se projeter trop loin. »
Prendre les matchs les uns après les autres, comme le dit l’adage. « La seule pression qu’on peut avoir, c’est celle qu’on se met nous-mêmes. Et là, franchement, tout le monde a hâte que la compétition commence. Y a pas de mauvais stress, on est tous excités à l’idée de jouer ce premier match », insiste Corentin Mezou, confiant dans la capacité du groupe à se lancer pleinement dans cette compétition, quatre mois après avoir décroché le titre de champions du Six Nations.
« On s’est aussi appuyés sur ce titre du Tournoi, parce qu’on sait que ça a été dur, que ça s’est joué dans les dernières minutes du dernier match. Et je pense que la Coupe du monde, ce sera pareil. Il y aura des moments qu’on ne pourra pas contrôler », affirme Cédric Laborde.
« Ce qui compte, c’est qu’on maîtrise tout ce qu’on peut maîtriser, qu’on soit précis dans ce qu’on fait. Le reste, les événements extérieurs… la victoire du Pays de Galles par exemple, on n’y pouvait rien. Mais par contre, on a su gérer notre match contre l’Écosse, malgré la pression, malgré la peur de passer à côté alors qu’on avait le titre au bout.
« Tout ça, ça nous a servi. On s’en est nourris pour se dire que, jusqu’au bout, ce sera difficile. Alors allons-y à fond, restons connectés, et prenons un maximum de plaisir sur le terrain. »
Equipe de France (contre l’Espagne)
Edouard-Junior Jabea Njocke, Racing 92
Quentin Algay, CA Brive
Lenny Alifanety, Union Bordeaux-Bègles
Corentin Mézou (capitaine), RC Toulon
Charles Kanté Samba, Stade Rochelais
Baptiste Britz, ASM Clermont Auvergne
Noa Traversier, Aviron Bayonnais
Mathis Baret, FC Grenoble
Baptiste Tilloles, Aviron Bayonnais
Luka Keletaona, CA Brive
Nolann Donguy, Racing 92
Robin Taccola, RC Vannes
Lucas Vignères, Stade Toulousain
Tom Levêque, Aviron Bayonnais
Xan Mousques, Aviron Bayonnais
Lyam Akrab, Montpellier Hérault Rugby
Lorencio Boyer Gallardo, USA Perpignan
Mohamed Megherbi, Stade Toulousain
Bartholome Sanson, Lyon OU
Bobby Bissu, Union Bordeaux-Bègles
Elyjah Ibsaine, Union Bordeaux-Bègles
Simeli Daunivucu, Stade Rochelais
Diego Jurd, Stade Rochelais
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