La Nouvelle-Zélande a dû s'adapter pour affronter le Canada
Jorja Miller ne figure pas dans le groupe néo-zélandais pour la demi-finale de la Coupe du Monde de Rugby féminine contre le Canada vendredi 10 septembre, à cause d’une blessure. Un coup dur pour les championnes du monde en titre.
La Nouvelle-Zélande n’a pas précisé la nature de la blessure de la troisième ligne ni la durée de son absence, alors que les dernières rencontres de la compétition, finale et match pour la troisième place, se joueront le 27 septembre à Twickenham.
« C’est une joueuse qui a une blessure, notre staff médical s’occupe d’elle », a simplement commenté Allan Bunting, le sélectionneur des Black Ferns.
La joueuse de 21 ans a été l’une des plus impressionnantes du tournoi, inscrivant quatre essais tout en étant intraitable en défense.
Kennedy Tukuafu, co-capitaine, prendra sa place : « C’est une personne incroyable, mais elle fait aussi énormément pour l’équipe en dehors du terrain. Elle fait beaucoup pour moi. Quand j’ai besoin d’aide, je vais la voir. C’est une super joueuse. Mais pour autant, on n’a jamais ressenti son absence, parce qu’elle continue à servir l’équipe différemment. On sait toutes qu’elle fait tout ce qu’il faut », dit-elle.
Le remplacement de Miller est l’un des quatre changements dans le XV de départ par rapport à la victoire (46-17) en quart de finale face à l’Afrique du Sud. Tanya Kalounivale remplace Veisinia Mahutariki-Fakalelu au poste de pilier droit, Risaleaana Pouri-Lane débute à la mêlée et Maia Joseph glisse sur le banc des remplaçantes. Theresa Setefano prend également place sur le banc tandis que Sylvia Brunt fait son retour de blessure au centre tandis que Amy Rule, Chelsea Bremner, Layla Sae et Ayesha Leti-I’iga intègrent elles aussi le banc.
80 minutes between the @BlackFerns and their third consecutive final 🇳🇿 #RWC2025 | #NZLvCAN pic.twitter.com/flgtgoztBq
— Rugby World Cup (@rugbyworldcup) September 17, 2025
L’autre co-capitaine, Ruahei Demant, conserve son poste de demi d’ouverture et honorera sa 50e sélection contre le Canada à Bristol, pour devenir la troisième joueuse la plus capée de l’histoire des Black Ferns.
En mai, le Canada et la Nouvelle-Zélande s’étaient quittés sur une palpitante égalité 27-27 lors du tournoi Pacific Four, que disputent aussi l’Australie et les Etats-Unis, à Christchurch (Nouvelle-Zélande).
« Face à l’Afrique du Sud, on a été challengés par de l’innovation, des choses très différentes que je n’avais jamais vues de ma carrière, et c’était plutôt cool. »
Pour Allan Bunting, le quart de finale contre l’Afrique du Sud a permis à son équipe de bien se préparer à l’avant-dernier choc de cette campagne. « On a été challengés par de l’innovation, des choses très différentes que je n’avais jamais vues de ma carrière, et c’était plutôt cool », admet-il. « On en tire des enseignements. On a réussi pas mal de plaquages, je crois qu’on est à 256. Mais le plus important, ça a été de trouver nos solutions, de revenir à notre jeu. Une fois qu’on a réussi à faire ça, on a vraiment pu mettre notre jeu en place. »
Et comme contre les Springboks Women, les Néo-Zélandaises devront s’adapter au défi des Canadiennes. « Quand tu veux réaliser de grandes choses, s’adapter est essentiel. Les filles ont un super instinct, il faut savoir voir les choses et réfléchir vite. Évidemment, elles (les Canadiennes) vont avoir des combinaisons qu’on n’a jamais vues, donc il faudra les lire très vite, s’ajuster et prendre les bonnes décisions », assure le coach.
L’autre demi-finale verra samedi le pays hôte, l’Angleterre, battu lors de cinq des six dernières finales du Mondial par la Nouvelle-Zélande, opposé à la France également à Bristol.