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Jordan Petaia apportera-t-il l'étincelle dont l'USAP a tant besoin ?
Par Willy Billiard
S’il en est un qui est très attendu du côté de Aimé-Giral, c’est la recrue australienne de l’USAP, Jordan Petaia (25 ans, 31 sélections). Parti jouer en NFL outre Atlantique, le trois-quarts centre va faire son grand retour au rugby à XV en Top 14 ce samedi 18 octobre contre l’Union Bordeaux-Bègles. Très attendue, son arrivée va-t-elle enfin permettre aux Catalans, actuellement bons derniers avec 0 point au compteur, de sortir la tête de l’eau ?
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« Ce joueur peut nous amener beaucoup de puissance et de vitesse. Il est capable d’attaquer la ligne, de nous amener du franchissement, de casser des plaquages… C’est ce qu’on attend », explique l’entraîneur en charge des avants de Perpignan, Mathieu Cidre.
Arrivé dans les Pyrénées-Orientales le 19 septembre, le Wallaby avait dans ses bagages un petit pépin physique l’empêchant d’être aligné rapidement. Préservé, il va reprendre en douceur, avec une première place sur le banc face à l’UBB. « Il va monter en puissance, il a une grosse caisse de travail derrière lui encore parce qu’il découvre un nouvel environnement, un style de jeu différent de ce qu’il a pu connaître ces derniers mois », assure Mathieu Cidre.
Après 58 matchs avec les Reds, la réputation de ce trois-quarts polyvalent (1,90m pour 103kg) n’est plus à faire que ce soit au centre, à l’aile ou à l’arrière.
Un effectif XXL… et aucune réussite
Alors que l’ancien international écossais Jamie Ritchie sera capitaine pour la 7e journée, le facteur X Petaia est donc très attendu pour redorer le blason d’un club clairement en perdition, que ce soit sur ou aux abords du terrain, comme ont commencé à le faire la semaine dernière les deux Argentins de retour du Rugby Championship, Ignacio Ruiz et Joaquín Oviedo.
« Ils apportent forcément ; ils ont chacun des atouts qui apportent. On peut dire que Coco, lui, peut nous apporter un peu plus de solidité, de puissance, notamment par rapport à sa morphologie, sur la mêlée fermée, sur le jeu au près. Pareil pour Joachim qui est un gros porteur de balle, qui arrive à monopoliser plusieurs joueurs sur lui », rappelle Cidre.
Avec un tel effectif, difficile d’imaginer que l’USAP n’y arrive toujours pas : six défaites en six matchs.
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