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Joanna Grisez : « Un gros passage à vide de vingt minutes qui nous coûte le match »

Maddie Feaunati (Angleterre) plaquée lors du match du Tournoi des Six Nations féminin entre l’Angleterre et la France, à l’Allianz Stadium de Twickenham, à Londres, le 26 avril 2025. (Photo : Adrian Dennis / AFP)

Plombées par une entame catastrophique, les Bleues ont échoué de justesse face à l’Angleterre (43-42) samedi 26 avril à Twickenham, où les Red Roses ont décroché leur septième Tournoi des Six Nations consécutif. Dominées dans les vingt premières minutes, les Françaises ont pourtant montré un formidable état d’esprit pour revenir dans la partie, malgré une quinzième défaite d’affilée face à leur bête noire.

« Toute la semaine, on nous a dit qu’on partait perdantes. Aujourd’hui, on a prouvé à tout le monde qu’ils avaient tort. On est à un point.»

« Aujourd’hui, on a montré qu’on pouvait rivaliser avec cette équipe-là. Je crois qu’il n’y avait pas beaucoup de gens qui y croyaient avant le match. Toute la semaine, on nous a dit qu’on partait perdantes. Aujourd’hui, on a prouvé à tout le monde qu’ils avaient tort. On est à un point. Et je pense juste qu’on leur donne rendez-vous à la Coupe du monde l’été prochain », déclarait la co-capitaine Manae Feleu, la voix chargée d’émotion.

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« On a vraiment montré qu’on pouvait rivaliser. Je suis super fière de l’équipe. Un point, c’est rien et en même temps, c’est énorme. Mais on a encore du temps pour aller combler le gap qu’il reste, pour aller chercher ce point-là. »

Rencontre
Womens Six Nations
England Women
43 - 42
Temps complet
France Women
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Pour les Bleues, le scénario était connu et s’est déroulé de la même manière qu’en 2023 : les Anglaises ont asphyxié les Françaises dès l’entame, inscrivant cinq essais en vingt minutes. Ballons portés irrésistibles, vitesse des lancements de jeu, jeu au sol maîtrisé : les Bleues, réduites à 14 après un carton jaune pour Khalfaoui, ont longtemps semblé débordées. Pourtant, grâce aux essais d’Arbez, Bourdon-Sansus et Ménager, la France n’était menée que de dix points à la pause (31-21).

Graphique d'évolution des points

England Women gagne +1
Temps passé en tête
76
Minutes passées en tête
1
95%
% du match passés en tête
1%
50%
Possession sur les 10 dernières minutes
50%
0
Points sur les 10 dernières minutes
9

En seconde période, malgré un nouvel essai d’Aldcroft, les Françaises ont trouvé les ressources pour relancer le match avec Kelly Arbey, puis par deux essais en fin de rencontre signés Bourgeois et Grisez.

« En fait, on avait tout à prouver, mais il restait tout à faire. Il restait encore 40 minutes, il fallait se remobiliser et tout donner. Et je pense que ça s’est vu dans notre deuxième mi-temps », relevait Kelly Arbey.

« On a juste appliqué ce qu’on s’était dit. On savait que si on voulait faire tomber les Anglaises, il fallait qu’on joue libérées », expliquait Joanna Grisez. « Et franchement, on a eu un gros passage à vide de vingt minutes, clairement, qui nous coûte le match. On voit que dès qu’on joue sans se poser de questions, en fait… on les domine, c’est très clair. »

Revenues à un point, les Bleues ont bien failli renverser les championnes d’Europe, avant qu’un dernier en-avant sur le renvoi ne mette fin à leurs espoirs. « Le message est fort : il faut qu’on continue à bosser. Si c’est pas aujourd’hui, ce sera cet été, et on se le souhaite vraiment. Voilà, il faut jouer, c’est ça le rugby : faut jouer », analyse Grisez.

« On n’a jamais arrêté d’y croire, on est vraiment entrées dans ce match en se disant qu’on n’avait rien à perdre. Aujourd’hui, on voulait juste jouer et montrer du beau rugby. Et je pense que c’est ce que l’équipe a montré : on n’a rien lâché jusqu’à la dernière minute. Je suis vraiment très fière des filles. Félicitations aussi à l’équipe d’Angleterre, elles ont montré qu’elles étaient très fortes, donc bravo à elles », saluait Manae Feleu.

« Six essais à Twickenham, ça montre simplement que tout le travail qu’on fait depuis la dernière Coupe du monde commence à payer. C’est génial de voir qu’on progresse, qu’on avance. Et on va continuer à bosser dur pour être prêtes et faire un grand match cet été à la Coupe du monde. »

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Gaëlle Mignot parlait de « défaite encourageante » sur laquelle il faut construire quand David Ortiz saluait la détermination des filles. « On sent qu’on est dans le bras de fer. C’est exactement ce qu’on avait demandé aux joueuses : être dans le bras de fer, dans le money time, parce qu’on savait que ce match allait se gagner là », disait-il. « On a atteint cet objectif. Maintenant, il faudra être plus cliniques sur nos débuts de match pour réussir à peser un peu plus, et pouvoir conclure les matchs comme on le souhaite. »

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c
cw 6 hours ago
The coaching conundrum part one: Is there a crisis Down Under?

Thanks JW for clarifying your point and totally agree. The ABs are still trying to find their mojo” - that spark of power that binds and defines them. Man the Boks certainly found theirs in Wellington! But I think it cannot be far off for ABs - my comment about two coaches was a bit glib. The key point for me is that they need first a coach or coaches that can unlock that power and for me that starts at getting the set piece right and especially the scrum and second a coach that can simplify the game plans. I am fortified in this view by NBs comment that most of the ABs tries come from the scrum or lineout - this is the structured power game we have been seeing all year. But it cannot work while the scrum is backpeddling. That has to be fixed ASAP if Robertson is going to stick to this formula. I also think it is too late in the cycle to reverse course and revert to a game based on speed and continuity. The second is just as important - keep it simple! Complex movements that require 196 cm 144 kg props to run around like 95kg flankers is never going to work over a sustained period. The 2024 Blues showed what a powerful yet simple formula can do. The 2025 Blues, with Beauden at 10 tried to be more expansive / complicated - and struggled for most of the season.

I also think that the split bench needs to reflect the game they “want” to play not follow some rote formula. For example the ABs impact bench has the biggest front row in the World with two props 195cm / 140 kg plus. But that bulk cannot succeed without the right power based second row (7, 4, 5, 6). That bulk becomes a disadvantage if they don’t have a rock solid base behind them - as both Boks showed at Eden Park and the English in London. Fresh powerful legs need to come on with them - thats why we need a 6-2 bench. And teams with this split can have players focused only on 40 minutes max of super high intensity play. Hence Robertson needs to design his team to accord with these basic physics.



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