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Insolite : euphorique après l'essai de son équipe, la buteuse espagnole met trop de temps à transformer

La numéro 10 espagnol Amalia Argudo tentant d'échapper à la légende neo-zélandaise Portia Woodman-Wickliffe. (Photo by Molly Darlington - World Rugby/World Rugby via Getty Images)

On était tout à la fin du match entre la Nouvelle-Zélande et l’Espagne (54-8). Une rencontre certes largement dominée par les Black Ferns, et quoi de plus normal entre la troisième et la treizième nation mondiale, mais durant laquelle les modestes ibériques avaient montré beaucoup de vaillance et de courage.

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Des efforts qui n’allaient pas tarder à être récompensés. Une pénalité obtenue dans le camp neo-zélandais et expédiée en touche près de la ligne d’en-but, puis une deuxième pénalité glanée quelques secondes plus tard à 5 mètres de la ligne, l’occasion était inespérée de franchir après la sirène cette ligne neo-zélandaise jusqu’alors parfaitement tenue. Se sachant en difficulté dans l’exercice de la touche, les Espagnoles ont cette fois opté pour la jouer à la main, et la délivrance est arrivée avec l’essai en force de la pilier remplaçante Ines Antolinez sous les poteaux.

Argudo transforme en catastrophe, trop tard

Un essai qui ne changeait évidemment rien au cours du match, mais qui valait bien plus que 5 points pour ces joueuses inexpérimentés à ce niveau et toutes heureuses d’avoir pu marquer au moins une fois contre les championnes du monde. D’où une joie collective intense autour de celle qui a placé l’ultime estocade. Prise dans l’euphorie, la demi ouverture Amalia Argudo a malheureusement oublié un détail important : transformer dans les 60 secondes imparties.

Lorsqu’elle s’est enfin mise en position de buter, il ne lui restait déjà plus qu’une poignée de secondes. Trop tranquille, elle a préparé son geste sans s’en soucier. Ses coéquipières ont bien tenté de l’avertir mais trop tard, le chronomètre était déjà à 0 lorsqu’elle a frappé dans le ballon en catastrophe. La transformation a donc logiquement été refusée. Un final un peu amer pour la numéro 10 espagnole, qui aurait certainement aimé terminer son match autrement que sur cette petite fausse note.

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