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"Il y avait de la tension et du stress" : les coulisses de l'annonce des 32 partantes pour le Mondial

Par Anthony Tallieu reporting from Paris
Gaëlle Mignot, co-sélectionneur de l'équipe de France féminine, a déjà connu deux Coupes du monde en tant que joueuse.

Après un peu plus d’un mois de préparation physique intense, les joueuses du groupe France sont désormais fixées sur leur sort. Ce samedi, leurs co-sélectionneurs David Ortiz et Gaëlle Mignot ont mis fin au suspense et dévoilé les noms des 32 filles retenues pour participer à la Coupe du monde de rugby en Angleterre (22 août – 27 septembre). Un moment à la fois très attendu et au final très heureux ou très triste, selon qu’on soit dans la liste des choisies où celle des laissées au pied de la gare.

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Cet instant particulier, Gaëlle Mignot le découvrait en tant qu’entraîneur mais le connaissait déjà par cœur grâce à sa riche carrière de joueuse qui l’a amenée à vivre deux Coupes du monde.

“J’ai été à leur place avec différents styles d’annonces, s’est souvenue l’ancienne talonneur. Je l’ai vécu et je sais ce qu’elles ont ressenti ces derniers jours. Il y avait de la tension et du stress. C’est normal car quand on est joueuse de rugby, on est compétitrice, on a envie d’être sur le terrain et participer à cet événement. Quand vous êtes appelée dans la liste des 38, vous commencez à y croire un peu plus et d’autant plus quand l’échéance se rapproche.”

“Cela lance réellement ce qui va se passer par la suite même s’il nous reste un peu de temps encore avant de mettre le pied dans l’avion”

Samedi était donc le jour J. Avant de faire la communication officielle de la liste, les sélectionneurs ont logiquement réservé la primeur à leurs troupes. “On a souhaité faire l’annonce en deux parties, raconte David Ortiz. Il nous semblait important de recevoir déjà de manière individuelle, en tête-à-tête, les six joueuses qui allaient nous quitter pour leur expliquer notre choix. On l’a fait de manière bienveillante car au-delà de leur dire qu’elles vont sortir, on a aussi une vision de se dire que la Coupe du monde va se jouer à 38 joueuses, peut-être un peu moins.”

Une précaution de rigueur dans un sport aussi sollicitant physiquement que le rugby. “On sait qu’une Coupe du monde est longue et on souhaite qu’elles restent mobilisées. Elles peuvent rentrer et peut-être jouer des phases finales. On avait donc cette démarche bienveillante et respectueuse. Et on a annoncé la liste dans un deuxième temps au reste du groupe.”

Soulagement pour les unes, euphorie pour d’autres, et ce sentiment d’avoir passé avec succès le premier gros test avant le début des choses sérieuses. “Pour elles, cela lance réellement ce qui va se passer par la suite même s’il nous reste un peu de temps encore avant de mettre le pied dans l’avion, tempère Gaëlle Mignot. C’est un premier passage.” Le plus dur commence, comme sera pour le rappeler le test-match de samedi prochain à Mont-de-Marsan contre l’Angleterre, nation hôte et favorite de cette édition 2025.

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