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France vs. All Blacks : est-ce qu'aligner l'équipe la plus expérimentée va changer quelque chose ?
Par Willy Billiard
Ce n’est pas uniquement sa « meilleure équipe possible » que Fabien Galthié va aligner pour ce troisième test en Nouvelle-Zélande samedi 19 Juillet à Hamilton, c’est aussi sa plus expérimentée de la tournée.
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Au coup d’envoi du match, le XV titulaire français compte 248 sélections, contre seulement 63 lors de la rencontre à Wellington de la semaine précédente où les Bleus se sont pris une rouste. C’est également plus que le premier test à Dunedin (216 sélections) qui pourtant n’était pas passé loin du miracle, comme le débrieffait à ce moment-là Shaun Edwards.
Les All Blacks restent néanmoins bien plus expérimentés, avec un total de 545 sélections, malgré l’absence de Beauden Barrett (136 sélections), Codie Taylor (98) et Rieko Ioane (83), pas sur la feuille de match, et de Jordie Barrett (70), sur le banc après le forfait de Ioane.
La France et la Nouvelle-Zélande se sont affrontées à 66 reprises depuis 1906. Si la plus large victoire française (+15) – 40-25 – remonte au 20 novembre 2021 au Stade de France, la plus large victoire néo-zélandaise (+51) – 61-10 – date de 2007 à Wellington (Nouvelle-Zélande). C’est également la plus large défaite de l’histoire du XV de France.
La déconvenue du week-end précédent (43-17) n’était donc pas la plus dure à encaisser (cette fois le miracle n’a pas failli se produire face à une équipe expérimentée), mais elle était la 50e que les Néo-Zélandais infligeaient aux Français. La France ne l’a emporté que 15 fois et les deux équipes ont fait une seule fois match nul.
La France n’a plus battu la Nouvelle-Zélande chez elle depuis 2009, à Dunedin, lieu du premier des test-matchs en 2025. Depuis, elle a perdu neuf fois en test-match et deux fois en Coupe du monde. Le sélectionneur Fabien Galthié n’a fixé qu’un seul objectif aux Bleus pour cette rencontre : qu’ils restent dans le match jusqu’au bout.
« Ce que j’attends, c’est qu’on arrive à tenir notre feuille de route », a-t-il dit. « On sait que ça va être dur, encore une fois. Très dur. Mais j’ai envie qu’on soit capables de rester dans le match jusqu’au bout. On connaît pas le scénario à l’avance, mais l’idée, c’est de tenir, de pas décrocher au score, de rester dans le coup.
« J’ai envie qu’on soit capables de rester dans le match jusqu’au bout. On connaît pas le scénario à l’avance, mais l’idée, c’est de tenir, de pas décrocher au score, de rester dans le coup. »
« Même si parfois on joue pas juste, même si on est un peu à contresens, y a quand même beaucoup de bonnes choses dans ce qu’on produit. Oui, il y a deux défaites, c’est vrai. Et sur le deuxième test, on prend six essais contre deux. Mais nous, ce qu’on voit aussi, c’est qu’on a eu pas mal de temps forts. Et qu’on aurait pu mieux les exploiter.
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« C’est pas forcément des occasions franches à vos yeux, mais nous, on sent qu’on s’est mis plusieurs fois en position d’être dangereux, de jouer plus haut, de mettre cette équipe sous pression. Et à l’inverse, par moments, on s’est pas aidés. On s’est mis sous pression nous-mêmes, parce qu’on a voulu aller trop vite, précipiter les choses. Et on sait très bien contre qui on joue. Aujourd’hui, avec les Sud-Africains, c’est sans doute la meilleure équipe du monde.
« Donc on n’a aucune marge. Si on n’est pas capables de rester dans un certain standing sur les fondamentaux — la qualité du jeu au pied, la maîtrise stratégique — alors il se passera ce qu’il se passera. »
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