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Coupe du Monde de Rugby 2025 : les enjeux de la poule B

Présentation de la Poule B de la Coupe du Monde de Rugby féminine 2025.

Seize équipes sont au rendez-vous de la Coupe du Monde de Rugby féminine 2025 en Angleterre. Petit tour d’horizon des historiques, des ambitions et des forces en présence, en commençant par la poule B.

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Canada

  • Manager : Kévin Rouet (France), nommé en 2022
  • Capitaine : Alex Tessier (centre, Exeter Chiefs)
  • Joueuse clé : Florence Symonds (trois-quarts centre, University of British Columbia)
  • Participations : 9 (depuis 1991)

Le Canada fait partie des pionniers. Présent dès 1991 parmi les 12 nations fondatrices, jamais absent depuis. Cinq fois en demi-finale, avec un sommet en 2014 : une finale perdue face à l’Angleterre.

Aujourd’hui, les Canadiennes arrivent numéro 2 mondiales. Un bilan de 16 victoires, 5 défaites et un nul depuis la dernière Coupe du monde. Impressionnant, surtout pour un groupe qui a dû faire du fundraising pour financer sa préparation. Elles ont battu les Black Ferns pour la première fois de leur histoire, fait match nul contre elles cette année dans le Pacific Four Series, dominé les États-Unis et l’Australie, imposant une mêlée et des avants destructeurs, avec une ligne de trois-quarts chirurgicale.

Est-ce enfin l’année où le Canada va grimper tout en haut ? C’est la grande question. Elles ont le talent, le mental, la détermination. Reste à voir si elles sauront battre une Angleterre en pleine confiance et une Nouvelle-Zélande qui, en Coupe du monde, sort toujours son meilleur visage.

Écosse

  • Manager : Bryan Easson (Écosse), en poste depuis 2020
  • Capitaine : Rachel Malcolm (troisième ligne, Trailfinders Women)
  • Joueuse clé : Evie Gallagher (troisième ligne, Bristol Bears)
  • Participations : 6 (depuis 1994)

Pas là en 1991, mais hôte en 1994. Et ce fut leur meilleur résultat : une cinquième place, après une victoire contre le Canada dans le match de classement. Après huit ans d’absence, retour sur la scène mondiale en 2022.

Les 12 derniers mois ? Un mélange. Solides en WXV2, avec une seule défaite contre l’Australie. Mais incapables de capitaliser ensuite : un Tournoi 2025 raté, des matchs de préparation perdus, cinq défaites sur les sept dernières sorties. Une équipe capable d’être tranchante, parfois impitoyable… mais sans constance.

Leur objectif est clair : les quarts. Pour ça, elles n’ont pas le droit de se manquer contre le Pays de Galles et les Fidji lors des deux premières journées. Si elles enchaînent deux bons matchs, elles ont une chance réelle de retrouver le top 8, une première depuis 2010.

Pays de Galles

  • Manager : Sean Lynn (Pays de Galles), nommé en 2025
  • Capitaines : Alex Callender (Harlequins) et Kate Williams (Gloucester-Hartpury), toutes deux troisièmes lignes
  • Joueuse clé : Keira Bevan (demi de mêlée, Bristol Bears)
  • Participations : 8 (depuis 1991, sauf 2006)

Toujours là ou presque. Présentes dès 1991, absentes seulement en 2006 au Canada. Leur meilleure campagne : une quatrième place en 1994.

Les deux dernières saisons ont été chaotiques. Une cuillère de bois au Tournoi 2025, une avant-dernière place au WXV2 en 2024. Manque de cohésion, de puissance, de confiance. Sean Lynn est arrivé pour réveiller le groupe. Peu de temps de travail, mais déjà un signe encourageant : une victoire arrachée contre l’Australie en préparation.

Leur chemin est dessiné : battre l’Écosse en ouverture. Si elles y parviennent, elles devraient voir les quarts. Là, ce serait probablement l’Angleterre… mission impossible. Mais atteindre ce stade serait déjà une récompense pour une équipe en reconstruction.

Fidji

  • Manager : Ioan Cunningham (Pays de Galles), nommé en 2025
  • Capitaine : Alfreda Fisher (troisième ligne, Fijian Drua)
  • Joueuse clé : Karalaini Naisewa (numéro 8, Fijian Drua)
  • Participations : 1 (2021, tournoi joué en 2022)

Débuts en 2022, première victoire dès le coup d’envoi contre l’Afrique du Sud (21-17). Une entrée marquante.

Depuis, des hauts et des bas. Leur WXV3 2024 a déçu, battues par les Samoa et l’Espagne, hors podium. Mais elles ont repris confiance en remportant le championnat d’Océanie sous la conduite d’Ioan Cunningham.

Leur style est toujours le même : imprévisible, basé sur les offloads et la vitesse. Contre le Canada, ce sera très compliqué. Mais face au Pays de Galles et à l’Écosse, les Fijiana peuvent surprendre. Ignorer ce danger serait une erreur.

Cet article publié sur RugbyPass a été adapté en français par Willy Billiard.


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