Elle explique que son maquillage et son fameux nœud sont simplement une manière d’être elle-même, de se sentir bien et confiante, sans que cela nuise à son rugby.
« Mon nœud, c’est mon moyen d’expression. Je mets du maquillage et mes faux cils parce que ça me fait du bien le matin quand je me lève et que je vais au rugby. Je peux être féminine, un peu décalée, et quand même faire mon travail du mieux possible. Et si ça peut montrer aux jeunes filles – et même aux jeunes garçons – qu’on peut rester soi-même, qu’on n’a pas à changer ce qu’on est pour faire ce qu’on aime, alors ça vaut tout. »
« Médiatiser cette minorité de commentaires sur mon apparence était important, parce que c’était aussi un message : je ne vais pas changer qui je suis, et personne ne devrait sentir qu’il doit le faire non plus. »
La troisième-ligne des Saracens a conclu en appelant les supporters à faire la différence. « Beaucoup de jeunes, des garçons, des hommes que j’ai rencontrés ces dernières semaines, m’ont demandé comment montrer leur soutien au rugby féminin. C’est aussi simple que réfléchir avant de commenter. C’est juste venir nous voir. Aucun gamin ni adulte n’est obligé de porter un nœud rose dans les cheveux – ce n’est pas ce qu’on attend. Mais simplement être là, nous regarder même juste cinq minutes, emmener sa petite sœur ou la voisine taper dans un ballon, ça compte énormément.
« Si vous pouvez soutenir une femme dans votre vie pour qu’elle fasse ce qu’elle aime dans le sport, c’est déjà pas mal. »
Publié sur RugbyPass, cet article a été adapté en français par Willy Billiard.
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