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Carla Arbez, une relation contrastée avec le XV de France : "C'est soit tu t'écroules, soit tu te relèves"

Carla Arbez était titulaire avec les Bleues lors du premier match de leur premier match de poule du Mondial contre l'Italie. (Photo by Alex Davidson - World Rugby/World Rugby via Getty Images)

Perçue en 2023 comme l’héritière de Caroline Drouin à l’ouverture chez les Bleues, la Bordelaise Carla Arbez (14 sélections), qui n’a jamais connu une trajectoire linéaire en sélection, sera tout de même titulaire samedi, pour la demi-finale de la Coupe du monde contre l’Angleterre. L’ouvreuse de 27 ans avait débuté le Mondial avec le numéro 10 sur le dos, mais l’avait ensuite perdu, n’étant même pas sur la feuille de match lors des trois rencontres suivantes, pour la phase de groupes contre le Brésil (84-5) et l’Afrique du Sud (57-10) puis le quart de finale contre l’Irlande (18-13).

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Lina Queyroi avait pris sa place dans la charnière au côté de sa coéquipière en club, Pauline Bourdon Sansus, mais la Toulousaine de 24 ans a subi une commotion en fin de match contre l’Irlande, dernier malheur d’une prestation peu aboutie.

Nouvel épisode donc du chassé-croisé entre les deux joueuses : à Arbez l’année 2023 et le Tournoi 2025, à Queyroi l’année 2024 et une bonne partie du Mondial. « Des choix stratégiques » a défendu mardi la co-sélectionneuse Gaëlle Mignot, pour qui « ce n’est pas parce qu’elles ne sont pas sur une feuille de match qu’il y a un ranking caché derrière. Carla est prête, on la maintient tout le temps mobilisée. Que ce soit Carla ou Lina, celle qui ne joue pas prépare le match de l’adversaire ». Une certitude, les deux joueuses ont dû composer pour encaisser ces changements de hiérarchie.

« Je n’étais pas du tout prête en 2023 »

« En 2023 j’étais un peu sur mon petit nuage. ­­À­­ la fin du Tournoi, ils me proposent le contrat fédéral, je joue tout le Six Nations. On avait fait un bon duo avec Jessy (Tremoulières ndlr), c’était trop bien. Mais en fait, je me suis rendu compte que je n’étais pas du tout prête en 2023. Que j’étais très jeune et que j’avais encore beaucoup, beaucoup à apprendre. Et en 2024, même pas appelée dans le groupe élargi du Six Nations, et perte de contrat. Donc un peu compliqué à digérer », a raconté Carla Arbez à l’AFP en amont de la compétition, commentant une trajectoire analogue à celle de l’arrière Morgane Bourgeois, sa coéquipière au Stade bordelais.

« Je me suis rendu compte que le sport de haut niveau, ça peut aller très vite dans les deux sens ». Une réalité qui se ressent différemment chez les femmes, où le rugby reste amateur pour la majorité des joueuses de première division. Seules trente internationales bénéficient en effet d’un salaire via la fédération.

Coachée par l’ex-footballeur Trémoulinas

Pour basculer sur un cycle plus positif, Carla Arbez, coach sportive en entreprise pour vivre à côté du rugby, a remis le bleu de chauffe en 2024 pour retrouver sa place de titulaire.

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« En février, quand ils m’annoncent la perte du contrat fédéral, je me suis dit, ‘Ok, il ne faut pas que je reste toute seule, je vais essayer de m’entourer d’autres personnes’. (…) C’est soit tu t’écroules, soit tu te relèves. J’ai bossé pas mal mon mental sur la lucidité de match, la gestion des émotions ».

Son jeu au pied, aussi, et pas avec n’importe qui. Dans un rugby où ce secteur prend une plus grande importance, celle qui a commencé le rugby à sept ans sur l’île d’Oléron, avec les garçons, a aussi travaillé spécifiquement avec l’ancien international de football et figure des Girondins de Bordeaux Benoît Trémoulinas. Un travail qui, elle l’espère, portera ses fruits pour aider l’équipe de France à vaincre l’ogre anglais samedi à Bristol.

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Comments on RugbyPass

J
JW 1 hour ago
Everyone knows Robertson is not supposed to be doing the coaching

Yeah it’s not actually that I’m against the idea this is not good enough, I just don’t know whos responsible for the appalling selections, whether the game plan will work, whether it hasn’t worked because Razor has had too much input or too little input, and whether were better or worse for the coachs not making it work against themselves.

I think that’s the more common outlook rather than people panicking mate, I think they just want something to happen and that needs an outlet. For instance, yes, we were still far too good for most in even weaker areas like the scrum, but it’s the delay in the coaches seemingly admitting that it’s been dissapoint. How can they not see DURING THE GAME it didn’t go right and say it? What are they scared of? Do they think the estimation of the All Blacks will go down in peoples minds? And of course thats not a problem if it weren’t for the fact they don’t do any better the next game! And then they finally seem to see and things get better. I’ve had endless discussions with Chicken about what’s happening at half time, and the lack of any real change. That problem is momentum is consistent with their being NO progress through the year. The team does not improve. The lineout is improved and is good. The scrum is weak and stays weak. The misfires and stays misfiring. When is the new structure following Lancasters Leinster going to click?



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