Bleus : un deuxième XV titulaire pour défier les All Blacks
Le sélectionneur du XV de France Fabien Galthié devrait procéder à d’importants changements dans l’équipe qu’il annoncera jeudi 10 juillet pour affronter une deuxième fois la Nouvelle-Zélande, samedi à Wellington (09h05).
Certes, il n’y aura pas autant de néo-capés que les huit joueurs du premier test dans la composition qui sera officialisée jeudi, autour de 9 heures, heure française. Mais le choix qui semble se dessiner de laisser Gaël Fickou, Rabah Slimani ou encore Gabin Villière hors de la feuille de match va faire chuter la moyenne de sélections, déjà faible, par rapport à la première bataille.
C’est presque un deuxième XV titulaire, hormis la charnière conservée, qui se présentera face aux All Blacks, avec l’idée de prendre les meilleurs joueurs pour le dernier affrontement, le 19 juillet à Dunedin. Mais après l’excellente performance à Dunedin (défaite 31-27), la Nouvelle-Zélande est avertie que la vérité du terrain ne se calcule pas en nombre de sélections.
« Je pense qu’il n’y aura plus d’effet de surprise vis-à-vis du groupe. Ils doutaient un peu de notre niveau, en tout cas, c’est ce qui était ressorti dans la presse », a estimé après l’entraînement mercredi le troisième ligne Esteban Abadie, qui devrait être repositionné en numéro 8 pour sa deuxième sélection, un an et demi après sa première.
Il devrait être entouré par Pierre Bochaton, un des cinq finalistes du Top 14 qui devraient tous être sur la feuille de match samedi et qui connaîtra sa première sélection, et par Jacobus van Tonder, natif d’Afrique du Sud vu en Bleu pour la première fois à Dunedin.
« C’est un peu un saut dans l’inconnu, parce que la plupart des joueurs qui jouent ce week-end n’ont pas l’habitude du niveau international et ne savent pas trop à quoi s’attendre. Après, on a la chance d’évoluer dans un championnat qui est peut-être le meilleur au monde (…) Les mecs ont répondu présent la semaine dernière, donc ce sera à nous de faire pareil samedi », poursuit le Toulonnais.
Les conditions seront bien différentes du toit de Dunedin avec un stade exposé à la pluie et surtout au vent qui souffle souvent sur « Windy Welly », surnom de la capitale néo-zélandaise, mais les Bleus devraient utiliser sensiblement les mêmes armes, laissant le ballon à leurs adversaires le plus loin possible de leur camp et tentant de les contrer ensuite.
« C’est un peu un saut dans l’inconnu, parce que la plupart des joueurs qui jouent ce week-end n’ont pas l’habitude du niveau international et ne savent pas trop à quoi s’attendre. »
Lors du dernier entraînement, mercredi, Fabien Galthié est nettement plus intervenu qu’à l’accoutumée, dirigeant et recadrant fréquemment ses troupes.
La défaite à Dunedin a donné du grain à moudre au staff. « En première période, je n’étais pas satisfait de notre défense, parce que nous n’avons pas appliqué notre système habituel, que nous appliquons depuis cinq ans », notamment pour les arrières, a pointé l’entraîneur adjoint Shaun Edwards mardi. « Les joueurs viennent de clubs et de systèmes différents, et vous n’avez que très peu de temps pour aligner tout le monde sur ce que vous voulez », a-t-il expliqué après s’être dit bien plus content de la seconde période.
La composition probable du XV de France pour affronter la Nouvelle-Zélande, samedi (09h05) à Wellington :
Barré – Attissogbe, Depoortere, Barassi, Gailleton – (o) Segonds, (m) Le Garrec – Van Tonder, Abadie, Bochaton – Halagahu, Brennan – Colombe, Barlot, Erdocio.
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