Victoire du Stade Français contre Montpellier

Avec AFP

Dans le match de la peur entre le Stade Français, qui a écarté son entraîneur Karim Ghezal en début de semaine après un début de saison raté (3 défaites, une victoire) et Montpellier, guère mieux classé, ce sont les Parisiens qui se sont donné un peu d’air (29-20).

À la pause, il était difficile de croire que les Parisiens finiraient par s’imposer tant ils avaient été mis en difficulté par des Montpelliérains cliniques. L’essai de Simmonds avait notamment permis au MHR de mener 13-6 à la mi-temps.

Entré en jeu à la mi-temps, Louis Carbonel a sonné la révolte des siens, alors menés d’un essai et sans inspiration. Il a notamment réussi à trouver un intervalle et lancé une combinaison qui a abouti à un essai de Masivesi Dakuwaqa.

Carbonel a ensuite transformé (46e, 13-13), prenant sa revanche après sa performance au pied face à Toulon lors du précédent match à domicile, qui avait été fortement critiquée et avait entraîné son déclassement dans l’effectif. Il a ensuite réussi tous les coups de pieds qu’il a eus.

Montpellier n’a marqué que par l’intermédiaire de Bridge, un essai transformé par Vincent, à la 71e minute. Mais le point défensif a échappé aux Cistes sur la dernière pénalité réussie par Carbonel.

En fin de rencontre, Laurent Labit disait avoir « retrouvé, notamment en deuxième mi-temps, le caractère de notre équipe. On s’est mis en difficulté en première mi-temps, mais on a bien posé les choses à la mi-temps. Puis on est reparti avec les intentions qu’on avait en début du match et on a mieux géré. »