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Top 14 : L'UBB souffre mais stoppe Toulon

Par AFP
Louis Bielle-Biarrey et les Bordelais ont parfaitement conclu l'année (Photo de THIBAUD MORITZ/AFP via Getty Images)

Bordeaux-Bègles a parfaitement fini l’année civile en s’offrant la peau de Toulon, l’équipe en forme avec six victoires de rang, dominée dans la douleur (21-17) samedi soir dans un choc plombé par le brouillard.

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Leader au coup d’envoi, l’UBB n’est pas assurée pour autant de l’être à l’issue de cette 13e journée. Toulouse, qui reçoit le Stade Français dimanche soir, aura l’occasion de finir champion d’automne, titre honorifique attribué en… hiver.

Grâce à ce point ramené de Gironde, les joueurs au muguet terminent cette phase aller sur le podium, derrière les deux derniers finalistes mais devant Bayonne, la surprise de ce début de saison.

Principale affiche du Boxing Day, le choc entre les deux principaux concurrents des Haut-Garonnais, a souffert du brouillard et de l’humidité ambiante pour vraiment décoller. Hormis sur la fin.

Dommage car l’UBB, meilleure attaque du Top 14, avait beaucoup d’envie pour lancer sa cavalerie et le RCT n’a pas hésité à relancer dès qu’il a pu après avoir été bien pénalisé.

Les coéquipiers de Maxime Lucu ont profité de cette indiscipline au milieu du premier acte pour lancer enfin les hostilités et c’est la pièce rapportée cet été à la patrouille girondine, Arthur Retière, qui a débloqué le match en échappant à Antoine Frisch et Jules Danglot avant de marquer en coin (21e).

La possession s’est équilibrée près de la mi-temps avec des Varois sortant enfin de leur camp, sans parvenir à trouver la faille, Daniel Brennan se faisant prendre pour un neck roll (37) alors que les siens avaient un avantage, Nicolas Depoortere en grattant un ballon chaud (8-3, 40).

Les défenses, bien organisées, ont cadenassé le début du deuxième acte, marqué par une conquête compliquée en touche de part et d’autre. Hormis une pénalité de Maxime Lucu (48e), Chaban, encore plein, s’est impatienté avant d’être refroidi en quatre minutes par deux essais des visiteurs.

Le premier signé du jeune Joe Quere Karaba parfaitement décalé par Jules Danglot (63e) a ramené les hommes de Pierre Mignoni à un point (11-10), le second de Gaël Dréan, bien servi par un coup de pied à suivre de Paolo Garbisi les a fait passer devant pour la première fois (14-17, 67e).

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Mais l’UBB n’a pas paniqué. Au contraire. Un contest de Ben Tameifuna a permis à un maul de se développer sur la penaltouche suivante avec un Charles Ollivon pris par la patrouille.

Mais sur l’action suivante, Jefferson Poirot, prolongé cette semaine jusqu’en 2027 s’est extrait rageusement et victorieusement d’un ruck (70) pour assurer le succès des siens.

Bordeaux-Bègles – Toulon, déclarations d’après-match

Yannick Bru (manager de Bordeaux-Bègles)

« On est content de la réaction de l’équipe. On sait que Toulon est très hermétique dans ses 22 m, avec cette capacité à concéder peu de points. Le bilan est positif, il n’y a pas de sorties de route, on est invaincus à Chaban, on a grappillé des points à l’extérieur. On est là où on voulait être. »

Pierre Mignoni (manager de Toulon)

« La victoire de Bordeaux n’est pas imméritée mais j’aurais bien pris le hold-up à la fin du match. On a beaucoup trop de déchets surtout sur le jeu au pied en première mi-temps, on s’est mis sous pression tout seul, on s’est débarrassé du ballon alors qu’on voulait faire l’inverse. »


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c
cw 8 hours ago
The coaching conundrum part one: Is there a crisis Down Under?

Thanks JW for clarifying your point and totally agree. The ABs are still trying to find their mojo” - that spark of power that binds and defines them. Man the Boks certainly found theirs in Wellington! But I think it cannot be far off for ABs - my comment about two coaches was a bit glib. The key point for me is that they need first a coach or coaches that can unlock that power and for me that starts at getting the set piece right and especially the scrum and second a coach that can simplify the game plans. I am fortified in this view by NBs comment that most of the ABs tries come from the scrum or lineout - this is the structured power game we have been seeing all year. But it cannot work while the scrum is backpeddling. That has to be fixed ASAP if Robertson is going to stick to this formula. I also think it is too late in the cycle to reverse course and revert to a game based on speed and continuity. The second is just as important - keep it simple! Complex movements that require 196 cm 144 kg props to run around like 95kg flankers is never going to work over a sustained period. The 2024 Blues showed what a powerful yet simple formula can do. The 2025 Blues, with Beauden at 10 tried to be more expansive / complicated - and struggled for most of the season.

I also think that the split bench needs to reflect the game they “want” to play not follow some rote formula. For example the ABs impact bench has the biggest front row in the World with two props 195cm / 140 kg plus. But that bulk cannot succeed without the right power based second row (7, 4, 5, 6). That bulk becomes a disadvantage if they don’t have a rock solid base behind them - as both Boks showed at Eden Park and the English in London. Fresh powerful legs need to come on with them - thats why we need a 6-2 bench. And teams with this split can have players focused only on 40 minutes max of super high intensity play. Hence Robertson needs to design his team to accord with these basic physics.



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