Salary cap : la LNR durcit le ton
Face aux récents remous autour du salary cap, la Ligue nationale de rugby (LNR) a décidé de renforcer son arsenal disciplinaire.
Dès la saison prochaine, des sanctions sportives – en plus des amendes financières – pourront frapper les clubs fautifs : retrait de points, interdiction de phases finales ou même rétrogradation administrative sont désormais possibles en cas de dépassement du plafond salarial.
Cette évolution du règlement survient quelques mois après l’affaire Jaminet, du nom de l’international français transféré de Perpignan à Toulouse en 2022. À l’époque, le Stade Toulousain avait été accusé d’avoir contourné le salary cap en finançant la clause de libération du joueur. Une médiation avec la LNR avait finalement conduit à une amende record de 1,3 million d’euros, évitant au club un passage en commission de discipline.
La LNR veut aller plus loin
« Durcir les sanctions était nécessaire pour préserver l’équité entre les clubs », avait affirmé en avril Yann Roubert, nouveau président de la Ligue, qui milite également pour une réduction progressive du plafond salarial, actuellement fixé à 10,7 millions d’euros par club.
Les nouvelles règles précisent que les sanctions décidées avant le 31 janvier seront appliquées à la saison en cours. Celles décidées au-delà de cette date prendront effet sur l’exercice suivant.
Avec cette décision forte, la LNR espère renforcer la transparence financière et envoyer un message clair : en Top 14, tricher sur le salary cap pourra désormais coûter bien plus cher qu’un simple chèque.

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