1
{{item.n}}
La chaleur, facteur X du week-end à Lyon
Par Idriss Chaplain
Le Top 14 s’apprête à vivre un dernier carré brûlant, au sens propre comme au figuré. Les demi-finales disputées vendredi et samedi soir à Lyon devraient se jouer sous des températures caniculaires, flirtant avec les 30°C au coup d’envoi. Un paramètre que les staffs des quatre clubs engagés prennent très au sérieux, notamment du côté de Toulouse et Bayonne, opposés en ouverture.
ADVERTISEMENT
Pour Ugo Mola, manager du Stade Toulousain, la chaleur sera « un élément déterminant » dans l’issue de ces rencontres couperet. « On s’y est préparé, on a axé une partie du stage là-dessus », explique-t-il. Les Rouge et Noir ont mis à profit leur qualification directe en demi-finale pour partir en stage en Catalogne, près de Gérone, où le mercure a dépassé les 30°C. « Franchement, j’aurais pas eu de bol s’il nous était tombé des seaux d’eau sur la tronche là-bas », sourit-il.
Objectif : habituer les organismes à supporter des efforts soutenus dans des conditions extrêmes. Une stratégie assumée, avec en tête le souvenir de la demi-finale 2021 à Lille, jouée sous une chaleur étouffante et à huis clos sous toit fermé. Ce soir-là, Toulouse avait arraché une victoire difficile contre Bordeaux (24-21), sans réussir à imposer son rythme habituel.
Les compositions sont OFFICIELLES 🔥
Qui du @StadeToulousain ou de @avironrugbypro remportera la première des #DemiesTOP14 ? 👀 pic.twitter.com/o5CIpSgiY4— TOP 14 Rugby (@top14rugby) June 19, 2025
Bayonne de la pluie à la fournaise
Pour Bayonne, la transition est radicale. Vainqueurs de Clermont vendredi dernier sous un véritable déluge basque, les Ciel et Blanc devront s’adapter à une atmosphère radicalement opposée dans l’antre du Groupama Stadium. Même à 21h, la température ne descendra pas sous les 25°C, avec une humidité ambiante importante.
Le staff bayonnais a donc activé un protocole spécifique : hydratation renforcée, récupération adaptée, et travail de condition physique ciblé. « Ce sera décisif pour pouvoir maintenir de l’intensité du début à la fin », explique leur manager Grégory Patat.
Même scénario attendu samedi pour la deuxième demi-finale entre l’Union Bordeaux-Bègles et le RC Toulon. Là aussi, les températures élevées pourraient peser sur le rythme et les choix stratégiques des deux formations.
Alors que l’intensité physique est souvent la clé dans les grands rendez-vous, les demi-finales du Top 14 2024 pourraient bien se jouer sur un autre terrain : celui de la résistance à la chaleur.
ADVERTISEMENT
Vous souhaitez être parmi les premiers à vous procurer des billets pour la Coupe du Monde de Rugby 2027 en Australie ? Inscrivez-vous ici.