Mondial U20 : les Bleuets visent haut dès le premier match

Entre acclimatation à la chaleur de l’Italie et entraînements intensifs, l’équipe de France des moins de 20 ans a posé ses valises pour le championnat du monde dont le premier match de la Poule B sera contre l’Espagne dimanche 29 juin. L’an passé, les Bleuets ne leur avaient pas fait de cadeau, remportant une large victoire 49-12 par sept essais à deux.

« Je pense que ça va être un gros match, surtout les vingt premières minutes, où ils vont venir nous agresser direct. C’est le début de la Coupe du monde, donc tout le monde a envie de tout donner », estime le deuxième-ligne du Stade Rochelais Charles Kanté-Samba, titulaire sur la rencontre de l’an passé.

« Du coup, il faudra vraiment être prêt dès le début, dès l’entame, à avoir une grosse adversité en face. On essaie de pas trop se focaliser sur les joueurs qui jouent en France. On reste d’abord concentrés sur notre jeu à nous, sur les petits détails qu’on doit encore régler. Et ensuite, on pourra se pencher sur ce que propose l’Espagne. »

 

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Lui-même a rempilé pour un deuxième tournoi mondial après la déception de l’an passé où la France a échoué de peu en finale face aux Anglais. IL revient plus aguerri. « Bien sûr que ça m’a aidé à franchir un cap », affirme-t-il. « Déjà, sur la manière d’aborder les matchs de championnat, parce qu’il y a une grosse pression, médiatique mais aussi parce qu’on représente la France. On n’a pas le droit de passer à côté.

« Et puis ça m’a aussi fait passer un cap sur tout ce qui est hygiène de vie en dehors. Là, on est tous préparés à avoir une bonne hygiène pour récupérer un maximum, vu que les matchs s’enchaînent tous les quatre, cinq jours. Donc oui, clairement, ça fait franchir un grand cap. »

Une expérience qui lui sert, ainsi que celle gagnée en Top 14 au cours de la saison où il a joué deux fois pour son club et trois avec les U20 dans le Tournoi. « Peut-être que, sur la pression du public, on a un peu plus d’expérience en ayant joué en Top 14. Mais ça reste quand même différent : c’est un autre championnat, avec d’autres gars, un autre public aussi, vu qu’on est en Italie. Donc je pense qu’il faut surtout jouer le premier match pour voir comment ça se passe », dit-il.

A ses côtés, l’ailier Nolann Donguy a eu la même expérience en Top 14 cette saison avec le Racing 92. « Évidemment, avoir goûté un peu au haut niveau, c’est toujours un plus. Mais après, dans l’équipe, y en a pas mal qui ont aussi fait leur première, ou qui jouent régulièrement en championnat », confie-t-il.

« Les performances, de toute façon, c’est toujours collectif, c’est pas individuel. Donc ce sera surtout le collectif qui fera la différence, plus que les individualités qui jouent en Top 14. »