Les U20 en mode acclimatation avant le départ en Italie

Alors que la France attend un pic de chaleur en cette fin de semaine, de l’autre côté des Alpes, c’est la même chose et les Bleuets s’y préparent avant de partir pour le Championnat du Monde des Moins de 20 ans. « On a une grosse préparation, notamment sur l’acclimatation, parce qu’il va faire très chaud en Italie. Et là-dessus, les préparateurs physiques font un énorme boulot », explique Samuel Jean-Christophe, pilier au RC Toulon.

« Il y a un gros boulot du staff dans son ensemble : le médical, la cellule de performance… Là, on commence à bosser sur l’acclimatation à la chaleur, parce qu’on s’attend à des températures assez extrêmes », précise le manager Cédric Laborde qui dispose d’une partie de son groupe depuis une dizaine de jours. « On travaille aussi sur la prépa mentale, sur la discipline, parce que c’est un point faible de notre génération, clairement.

 

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« La première semaine, franchement, c’est pas la plus agréable à vivre. Il y a beaucoup d’instabilité. On n’a pas encore tout le monde. Il y a les joueurs encore en club, ceux qui sont déjà là avec nous, d’autres qu’on récupère en début de semaine parce qu’ils ont joué la finale Espoirs… Du coup, on se retrouve avec des états de forme très différents.

« Et c’est le terrain qui nous permet, justement, de créer des liens, de vraiment se retrouver ensemble. Là, on est encore dans une phase de rotation, d’adaptation. Mais quelque part, ça nous fait avancer aussi. Parce que s’adapter, pour moi, ça reste une qualité essentielle chez un joueur de haut niveau.

« Apprendre à s’adapter, à prendre du plaisir même dans ce petit bordel, dans des journées un peu désorganisées parfois. Mais ça fait partie du chemin. »

« Donc on essaie de bosser là-dessus : apprendre à s’adapter, à prendre du plaisir même dans ce petit bordel, dans des journées un peu désorganisées parfois. Mais ça fait partie du chemin. On bosse sur plein de domaines. Et l’idée, c’est que les joueurs arrivent prêts, avec confiance. Et je pense que le résultat… il viendra naturellement, en conséquence de tout ça. »

Sans pression particulière, le groupe prend déjà plaisir à se retrouver sur la pelouse du Centre National du Rugby de Marcoussis. « Pendant le Tournoi des Six Nations, on a vraiment créé des liens forts entre nous. Après, on a tous été un peu séparés pendant deux-trois mois pour finir nos saisons en club. Et là, se retrouver avant la Coupe du monde, franchement, c’est que du bonheur », confirme le trois-quarts centre du Stade Toulousain Lucas Vignères.

🌱 Quand les équipes de France brillent, c’est aussi grâce à ceux de l’ombre.

Alexandre Serveau, responsable des terrains et espaces verts, partage son engagement dans la partie 1 d’Horizon Bleu “Classe prépa”, en ligne dès lundi ! 💪 pic.twitter.com/hWM0VASg6A

— France Rugby (@FranceRugby) June 18, 2025

« C’est aussi un vrai changement de cap : on avait un objectif clair sur le Six Nations, c’était un objectif à moyen terme, et on l’a atteint. Maintenant, on est passés à l’objectif long terme : la Coupe du monde. On est en plein dedans, et forcément, ça donne beaucoup de joie et pas mal d’excitation aussi de repartir ensemble pour ce nouveau défi. »

Pour commencer à les mettre dans le bain, deux gros entraînements avec le XV de France ont eu lieu dans la semaine. Les hommes de Fabien Galthié préparent en parallèle la tournée en Nouvelle-Zélande qui débute par une opposition contre un XV anglais à Twickenham le 21 juin.

« Là, on a quand même deux grosses séances d’entraînement avec le XV de France, et ça nous permet vraiment de nous préparer face à des joueurs qui vont plus vite, qui sont plus puissants que ce qu’on affrontera en compétition. Et pour nous, c’est super bénéfique, surtout sur les aspects défensifs », détaille Cédric Laborde.

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— France Rugby (@FranceRugby) June 18, 2025

« Ça nous permet de valider plein de choses : des comportements, des organisations, des attitudes. Et l’idée, c’est aussi de trouver une équipe pour faire un entraînement dirigé en début de semaine prochaine. »

Le groupe partira samedi 21 juin prendre ses marques en Italie pour préparer le premier match contre l’Espagne, le 29 juin. Passer de l’autre côté des Alpes sera le moment révélateur de la mobilisation. « Je pense que le vrai déclic, ça va venir quand on partira en Italie », concède Cédric Laborde. « Là, on va vraiment sentir que le groupe bascule dans la compétition. Pour l’instant, on est encore dans une phase de préparation entre nous. On est en train de poser les bases, de travailler sur nous, mais on n’est pas encore dans le tournoi. Et c’est volontaire. On a un peu de temps, donc on en profite pour construire proprement. »