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Le Stade Français ne s’est jamais remis de sa défaite du 1er match à Bordeaux

Paul Gabrillagues du Stade Français, lors du match de Champions Cup entre le Stade Français Paris et les Saracens au Stade Jean Bouin le 15 décembre 2024 à Paris, France. (Photo par Franco Arland/Getty Images)

Et si une saison tenait à… son premier match ? En lançant sa campagne 2024-2025 par une lourde défaite à Bordeaux (46-26), le Stade Français ne se doutait sans doute pas qu’il pointerait à la 14e place à la 17e journée.

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« Qu’est-ce qui nous a manqué jusque-là ? C’est pas juste un truc, c’est un ensemble », tente d’expliquer le deuxième-ligne international Paul Gabrillagues. « On a eu des blessures importantes, mais on ne peut pas se cacher derrière ça, c’est le lot de tous les clubs.

« On n’a jamais réussi à enclencher une vraie dynamique positive »

« On n’a jamais réussi à enclencher une vraie dynamique positive. Dès le premier match à Bordeaux, on a perdu et on est revenus avec quatre blessés de longue durée. C’est des joueurs clés qui nous ont manqué, et on n’a pas su créer une vraie dynamique.

« On a fait de bons matchs, surtout à domicile, mais à chaque fois qu’on gagnait, on ne confirmait pas à l’extérieur. En Top 14, si tu ne prends pas de points dehors, tu te retrouves en galère, et c’est exactement notre cas aujourd’hui. »

Deux défaites en huit matchs à Jean-Bouin

Avec 11 défaites en 17 journées, le Stade Français a seulement connu deux défaites en huit matchs à domicile, à Jean-Bouin.

« À domicile, hormis le match contre Bordeaux (défaite 19-46, ndlr) et celui à Toulon où il pleuvait des cordes, c’est plutôt positif. Mais dehors, on est indisciplinés et pas assez présents. Après, ça n’a rien à voir avec la cohésion du groupe, elle est toujours là. Maintenant, il faut se réveiller. La réception de La Rochelle est cruciale pour eux comme pour nous », veut se rassurer l’arrière international Léo Barré.

En recevant le Stade Rochelais, lui aussi en opération maintien, samedi 1er mars sur leur terrain, les Parisiens savent bien qu’ils devront compter sur leur public.

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« Ces dernières années, la ferveur est revenue, on fait souvent guichets fermés », constate Léo Barré. « On sent que les anciens supporters reviennent, sûrement grâce aux résultats passés. Même contre Pau, on a senti leur soutien. C’est primordial qu’ils soient avec nous, on aura besoin de notre seizième homme. On les attend samedi, et à nous de leur rendre ça sur le terrain. »

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D’une opération maintien, le groupe a progressivement basculé vers une opération commando pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être.

« Le classement est dur, on était premiers à la même période l’an dernier, et là on est derniers. C’est un gros écart, et c’est pas juste une question de quelques points perdus à l’extérieur. C’est un ensemble de facteurs », répète Gabrillagues.

« Mais ce n’est pas le moment de faire des bilans, on le fera à la fin de la saison. Là, il faut être solidaires, joueurs, staff, supporters. On doit se serrer les coudes.

« L’état d’esprit est là, mais il faut qu’on le traduise en résultats. »

« Bien sûr que cette situation trotte dans nos têtes. Mais être dans le déni, ce serait pire. On sait qu’on est quatorzièmes, c’est un fait. Maintenant, sur le terrain, il faut jouer libérés, y aller avec nos tripes et proposer quelque chose de plus abouti. On a le potentiel, il faut juste l’exprimer. L’état d’esprit est là, mais il faut qu’on le traduise en résultats.

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« On peut retrouver la dynamique de l’an dernier, c’est l’objectif. Il reste neuf matchs, il faut d’abord gagner samedi, et ensuite on pourra parler d’enchaîner. Je me souviens d’une saison où on s’est qualifiés en gagnant nos six derniers matchs. Pourquoi ne pas refaire la même chose ? Mais avant tout, il faut se concentrer sur La Rochelle. »

Est-ce que la réorganisation du staff avec la mise en retrait de Laurent Labit a changé quelque chose ? « Sur notre envie de gagner, non », tranche l’arrière international qui a brillé avec le XV de France en Italie le week-end précédent.

« Ce qui nous coûte, c’est nos performances à l’extérieur, pas un manque de consignes. »

« Mais bien sûr, un membre du staff en moins, ça fait une voix de moins dans les discussions. Morgan (Parra, ndlr) a bien pris le relais cette semaine. Ça fait bizarre de ne plus voir Laurent en briefing, mais c’est un choix du club et du staff.

« Tout était déjà clair. Ce qui nous coûte, c’est nos performances à l’extérieur, pas un manque de consignes. On se focalise parfois trop sur ce qui se passe autour. C’est un choix de Laurent et du club, nous, on doit répondre sur le terrain. Morgan a bien pris la suite, on verra comment ça évolue. »

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