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Départ de Pita Ahki : « On aura eu le meilleur centre néo-zélandais que les All Blacks n'auront pas eu »

Le centre néo-zélandais de Toulouse, Pita Ahki salue le public à l’issue de son dernier match avec le Stade Toulousain, à la fin de la rencontre de Top 14 entre le Stade Toulousain et le Racing 92 au stade Ernest-Wallon, à Toulouse (sud-ouest de la France), le 29 novembre 2025. Photo Ed JONES / AFP via Getty Images.

Le trois-quarts centre néo-zélandais Pita Ahki a volé la vedette à Antoine Dupont, qui faisait son grand retour sur les terrains après 266 jours d’absence, au soir de la victoire du Stade Toulousain face au Racing 92 (48-17), samedi 29 novembre au soir.

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Arrivé à Toulouse en 2018, Ahki (33 ans) va rentrer chez lui, à l’autre bout du monde, et quitter un club qui l’a consacré comme un des tout meilleurs centres du championnat de France. Son arrivée a coïncidé avec le moment où le club a recommencé à gagner des titres et il fait d’ailleurs partie des trois seuls joueurs à avoir disputé les sept finales remportées par le Stade Toulousain ces dernières années : cinq fois champion de France, deux fois champion d’Europe ; les deux autres étant François Cros et Thomas Ramos.

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Lors de cette ultime rencontre, le trois-quarts centre s’est non seulement illustré à son poste, mais a aussi été chargé de taper une transformation (manquée). Sorti à la 70e minute, il est revenu sept minutes plus tard pour combler un trou… en 8.

Juste après le coup de sifflet final d’un match contrasté en première mi-temps pour les Toulousains, le groupe s’est retrouvé en cercle autour de lui pour lui rendre un hommage. « Ok les gars, maintenant on met ça de côté, on en parle lundi et on passe une bonne soirée avec Pita », entamait le manager Ugo Mola pour qui il y a un temps pour tout.

« Je crois qu’on aura eu le meilleur centre néo-zélandais que les All Blacks n’auront pas eu. Et je pense que, sincèrement, dans la vie, vous avez rarement l’occasion de croiser des gens authentiques, humbles et simples, et je crois qu’à l’image de Pita, Kayla, sa famille, on aura eu la chance, le staff, d’entraîner, les joueurs, de jouer avec une légende du club.

« On a un grand centre qui nous quitte. Pita, merci, parce que parfois il ne faut pas dire grand-chose de plus que merci, et t’es un grand mec. »

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À son tour, l’autre vedette de la soirée, Antoine Dupont, rendait hommage à son partenaire de club : « les circonstances ont fait que je reprenais aujourd’hui, mais c’est vrai qu’il y avait beaucoup d’attention autour de Pita toute la semaine, et à juste titre, même si lui n’était pas trop à l’aise avec ça », a-t-il témoigné sur Canal +.

« Le club avait vraiment envie de lui dire au revoir d’une belle manière. Il y a eu plusieurs événements dans la semaine, mais tous, on a été le plus solidaires avec lui, parce que c’est un mec qui a marqué le club, sur le sportif mais aussi en dehors. Comme tout ce qui a été dit sur lui, son authenticité, son humilité, jamais un mot plus haut que l’autre, mais sur le terrain il faisait toujours le job. Et je pense que c’est un exemple à suivre pour pas mal de mecs ici qui aspirent à avoir la carrière qu’il a eue, et je pense qu’on a bien fait les choses aujourd’hui pour lui aussi.  »

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