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Comment Bayonne a évité miraculeusement une première défaite à Jean-Dauger depuis un an et demi

Les Bayonnais célébrant après un essai contre le Stade français. (Photo by Gaizka IROZ / AFP via Getty Images)

Ce qui se passe depuis un an et demi à Jean-Dauger relève presque du mystique. L’Aviron bayonnais n’a plus perdu dans son antre en Top 14 depuis le 8 juin 2024 et un revers contre Castres. Samedi, il n’a pas dérogé à sa tradition pour le dernier match de l’année civile, face au Stade français (35-34). Et pourtant, les choses étaient diablement mal embarquées dans les dix dernières minutes mais il faut croire que l’enchantement sur les bords de la Nive est plus puissant que toute forme de rationnalité.

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À la 73e minute de jeu, le score, qui n’a pas bougé depuis près d’un quart d’heure, est de 28-27 en faveur de Bayonne. Pas besoin de faire un dessin sur le niveau de tension sur le terrain, la moindre faute étant potentiellement fatale pour une des deux équipes. Les cris qui sortent en continu de la voix errayée du manager de l’Aviron Grégory Patat sont une succession d’onomatopées inaudibles depuis déjà belle lurette. C’est alors que le Stade français a un ballon d’attaque qu’il va très bien négocier, notamment grâce à l’impact du Tongien Tanginoa Halaifonua, entré depuis seulement quelques minutes.

Dans une irresistible avancée, les Parisiens pénètrent dans les 22 mètres. Leo Barré reçoit le ballon et tente de le pousser légèrement pour lui-même, le Bayonnais Alexandre Fischer en hérite et a le (mauvais) réflexe de vouloir dégager au pied. Halaifonua contre et marque, et avec la transformation de Louis Carbonel, Paris mène désormais de six points (28-34).

Paulos en pleurs après l’essai de la victoire

Il reste moins de trois minutes à jouer quand l’arrière de l’Aviron Cheich Tiberghien choisit de relancer depuis ses 22 mètres et profite d’une errance parisienne pour franchir. L’espoir est renait. Jeremy Ward manque d’un rien de gratter un ballon et mettre un gros coup de clim’ au stade mais n’assure pas suffisamment son geste. L’envoutement de Dauger fait déjà son oeuvre. Le jeu se poursuit, les Basques avancent, les soutiens sont propres, Paris plie, plie encore et finit par rompre sur une ultime charge à trois centimètres tout au plus de la ligne d’en-but de l’Argentin Lucas Paulos, très sollicité sur la séquence.

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La libération ? Pas encore. L’arbitre Jeremy Rozier demande à revoir une sortie de balle bayonnaise et un possible en-avant. Les secondes sont des heures pour les acteurs sur le terrain, et un peu plus encore pour Paulos, au bord des larmes. Ce dernier peut enfin les laisser jaillir quand l’officiel de champ valide son essai qui, presque sous les poteaux, est à 99% synonyme de victoire.

Un succès fou, inexplicable, mais finalement pas si unique pour cet Aviron bayonnais presque habitué mais jamais blazé de ces scenarios hitchcockiens. « Regardez ce qui se passe ici, je n’ai jamais vu ça », s’est ainsi lâché le flanker Esteban Capilla auprès de Canal+. Parce que Jean-Dauger a ce petit truc en plus au-delà de toute raison qui le rend imprenable même pour les âmes vaillantes. Et cela fait désormais 21 matchs que cela dure.

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