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Au Racing 92, la maison brûle

Par AFP
NANTERRE, FRANCE - Vue générale de la Défense Arena avant le match des huitièmes de finale de la Champions Cup entre le Racing 92 et Édimbourg, le 4 avril 2021 à Nanterre. (Photo Aurélien Meunier/Getty Images).

Le Racing 92, qui s’apprête à recevoir Bordeaux-Bègles ce dimanche (21 h 05) pour la 20e journée du Top 14, n’arrive toujours pas à se sortir du fond du classement, en raison de ses difficultés à s’imposer à domicile.

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Troisième meilleure équipe à l’extérieur derrière les mastodontes que sont Toulouse et l’UBB, le club francilien est la pire équipe sur ses terres, avec seulement 17 points obtenus, un de moins que le promu Vannetais, lanterne rouge du championnat, 10 de moins que Montpellier.

Résultat de ces piètres performances à domicile, le Racing pointe à la 12e place du classement alors qu’il s’exporte très bien : après leur victoire à Clermont (23-21) la semaine passée, les coéquipiers de Gaël Fickou comptent quatre succès à l’extérieur, contre seulement trois à la maison.

Il faut dire que le domicile du Racing est parfois difficile à définir. Le club, qui envisage de retrouver son stade historique de Colombes en 2027, occupe depuis 2017 la Défense Arena, enceinte multifonction qui peut accueillir aussi bien du sport que des événements et des concerts.

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Woki : « On a l’impression de jouer à l’extérieur tout le temps »

Les contraintes de calendrier poussent le Racing à multiplier les délocalisations : Le Mans, Auxerre, Lens, Le Havre… ou Créteil, où les Ciel et Blanc ont évolué en début de saison, au stade Dominique-Duvauchelle, habituel antre des footballeurs de l’US Créteil-Lusitanos en National 2.

« Le changement de stade est un peu compliqué », reconnaissait avant la réception de Toulouse en novembre le deuxième ou troisième ligne international Cameron Woki. « On a l’impression de jouer à l’extérieur tout le temps, on manque un peu de stabilité », expliquait-il, sans vouloir en faire « un handicap ni une excuse ».

Sur la pelouse grasse et lente de Créteil, les joueurs des Hauts-de-Seine n’ont guère brillé, avec deux défaites en Top 14 (Toulouse et la Rochelle), pour deux succès contre Clermont et Toulon.

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Mais de retour dans sa maison de la Défense Arena, le Racing n’est pas plus à son aise. Depuis leur victoire contre Perpignan en octobre, entre deux délocalisations, les Racingmen n’ont plus gagné à Nanterre en championnat, signant seulement un succès en Champions Cup contre des Stormers bien pâles.

Un comble tant cette équipe est censée avoir été bâtie pour développer du jeu sur la pelouse hybride et ultra-rapide de la Défense Arena, où ils ont finalement concédé le nul contre Lyon, avant de s’incliner contre Castres, Vannes et Pau.

Collazo : « Il faut qu’on fasse un vrai match de rugby »

« Avant de faire partie du groupe, j’avais observé que toutes les équipes qui viennent jouer ici ont à cœur de faire le plus gros match de leur saison », estime l’ancien Lyonnais Demba Bamba, arrivé au Racing cet été et qui a disputé son premier match à Clermont, remis d’une blessure à un genou.

« C’est une salle de spectacle, nous, on veut plus jouer que défendre », rajoute le pilier.

« Quand on est à la maison, on est déséquilibrés dans beaucoup de choses », abonde l’entraîneur Patrice Collazo, arrivé en mission sauvetage début février.

Contre Pau, les Franciliens ont ainsi totalement coulé après la 50e minute, s’inclinant 47-29 après avoir mené 17-13.

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« Je pense que le plus gros travail, c’est la mentalité », détaille Collazo, qui souhaite que l’écrin de l’Arena n’empêche pas le Racing de construire son match. « Faire la dépossession à outrance, ce n’est pas possible, avoir la surpossession, ce n’est pas possible non plus, il faut qu’on fasse un vrai match de rugby ».

« L’attitude qu’on montrait sur le jeu sans ballon, les efforts qu’on fait les uns pour les autres, je pense que ç’a un peu manqué sur nos matches à domicile », note l’ailier Donovan Taofifenua.

Tout l’inverse de ce qu’a montré le groupe francilien dans l’adversité à Clermont. La semaine dernière, les Racingmen ont ainsi serré les rangs pendant cinq minutes interminables après la sirène, plaquant sans relâche sans se mettre à la faute pour arracher un précieux succès. Reste à appliquer la même recette à l’Arena.

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