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Vannes, le maintien par l’attaque ?

Paul Surano et Vannes devront rester fidèles à leurs principes malgré les difficultés (Photo de LIONEL BONAVENTURE/AFP via Getty Images)

En s’inclinant lourdement (63-21) sur la pelouse du Stade Toulousain, le RC Vannes a retrouvé la lanterne rouge, qu’il avait quittée à la faveur de trois victoires consécutives à l’issue de la 17e journée.

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Mais les Vannetais n’ont pas pu résister à la puissance de Toulouse, qui a ouvert le score via Jack Willis après seulement cinq minutes de jeu pour ensuite dérouler.

« Il aurait fallu être plus précis. On s’est délité un peu vite. On n’a pas assez utilisé le jeu au pied non plus », déclarait Jean-Noël Spitzer à l’issue de la rencontre.

Rencontre
Top 14
Toulouse
63 - 21
Temps complet
Vannes
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Une défaite, mais de l’espoir

Si la large victoire des champions de France en titre de Top 14 sur le champion de Pro D2 ne faisait aucun doute, il n’en reste pas moins que les Vannetais n’ont pas démérité.

« On ne va pas à Toulouse pour prendre 70 points », avait déclaré Paul Surano avant le match.

Si, malheureusement pour les Bretons, ils ne sont pas passés loin de ce triste cap, ils ont toutefois eu le mérite de percer le coffre-fort toulousain à trois reprises.

Jean-Noël Spitzer constatait, après le match : « On a également trop d’occasions que l’on laisse en route. On ne se faisait pas d’illusion. » Force est de constater que Vannes a mis trop longtemps à rentrer dans la rencontre pour espérer repartir avec un point de ce déplacement.

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En effet, ce n’est qu’à la 41e minute que Vannes, mené 35-0, a inscrit son premier essai via Moukoro.

Pour autant, à partir de cette 41e minute, les visiteurs ont inscrit un total de trois essais, performance qui n’est pas à négliger compte tenu de l’écart entre les deux équipes.

Cela montre aussi qu’après 18 journées et malgré la situation compliquée, les Vannetais ne se renient pas. Et pour cause : Vannes pointe à la cinquième place du classement des attaques. Avant la rencontre, les Vannetais étaient même troisièmes de ce classement fictif.

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Un BO impossible à gratter

Malheureusement pour Vannes, le format du point de bonus offensif en Top 14 rend quasi impossible la prise de ce BO pour l’équipe qui perd, dans la mesure où il faut inscrire trois essais de plus que l’adversaire.

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Si, comme pour les compétitions EPCR, le bonus offensif était attribué après quatre essais inscrits, Vannes compterait quatre points en plus (MHR, UBB, Castres et Stade Français).

Certes, le Racing 92 en compterait cinq de plus (Castres, Clermont, Bordeaux et Pau à deux reprises). Mais l’USAP aurait le même nombre de points qu’à l’heure actuelle, les deux matchs durant lesquels les Perpignanais ont marqué quatre essais (Vannes et Clermont) leur ayant déjà rapporté le BO.

En d’autres termes, le RCV serait virtuellement barragiste avec 32 points, et l’USAP serait lanterne rouge avec 30 points – le Racing serait 11e à 36 points et le Stade Français 12e à 35 points (Pau, Vannes et UBB).

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L’importance de la dynamique dans le sprint final

La différence de points (-142) qu’accuse Vannes est plus ou moins la même qu’Oyonnax après 18 journées l’an dernier (-146). De même, Oyonnax pratiquait aussi un jeu alléchant l’année passée.

Mais Oyo n’était que 8e attaque du Top 14 après 18 journées.

Aussi, et c’est certainement le point le plus important pour les Vannetais, ces derniers avaient réussi à enchaîner trois succès capitaux avant le match contre Toulouse, au point de revenir plus que jamais dans une course au maintien dont d’aucuns les pensaient décrochés.

Oyo, de son côté, restait sur quatre revers et un match nul et craquait définitivement à l’approche de la dernière ligne droite.

La claque reçue à Ernest-Wallon ne doit donc pas détourner freiner Vannes dans sa bonne dynamique, car les dynamiques sont, pour toute équipe jouant le maintien, quel que soit le sport, ce qui permet aux équipes de se sauver.

« Ce n’est pas sur ce match que va se jouer notre saison », concluait Jean-Noël Spitzer après le match à Toulouse.

Si repartir avec plus de 60 points dans les valises de la Ville Rose signifie battre l’USAP à la maison dans deux journées, il est clair que les Vannetais signeraient des deux mains.

Et s’ils pouvaient prendre leur premier bonus offensif au passage, ils ne s’en priveraient pas.

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Comments on RugbyPass

c
cw 8 hours ago
The coaching conundrum part one: Is there a crisis Down Under?

Thanks JW for clarifying your point and totally agree. The ABs are still trying to find their mojo” - that spark of power that binds and defines them. Man the Boks certainly found theirs in Wellington! But I think it cannot be far off for ABs - my comment about two coaches was a bit glib. The key point for me is that they need first a coach or coaches that can unlock that power and for me that starts at getting the set piece right and especially the scrum and second a coach that can simplify the game plans. I am fortified in this view by NBs comment that most of the ABs tries come from the scrum or lineout - this is the structured power game we have been seeing all year. But it cannot work while the scrum is backpeddling. That has to be fixed ASAP if Robertson is going to stick to this formula. I also think it is too late in the cycle to reverse course and revert to a game based on speed and continuity. The second is just as important - keep it simple! Complex movements that require 196 cm 144 kg props to run around like 95kg flankers is never going to work over a sustained period. The 2024 Blues showed what a powerful yet simple formula can do. The 2025 Blues, with Beauden at 10 tried to be more expansive / complicated - and struggled for most of the season.

I also think that the split bench needs to reflect the game they “want” to play not follow some rote formula. For example the ABs impact bench has the biggest front row in the World with two props 195cm / 140 kg plus. But that bulk cannot succeed without the right power based second row (7, 4, 5, 6). That bulk becomes a disadvantage if they don’t have a rock solid base behind them - as both Boks showed at Eden Park and the English in London. Fresh powerful legs need to come on with them - thats why we need a 6-2 bench. And teams with this split can have players focused only on 40 minutes max of super high intensity play. Hence Robertson needs to design his team to accord with these basic physics.



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