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Ugo Mola (Toulouse) revient sur les trois défaites contre l’UBB cette saison
Par Willy Billiard
C’est peut-être la finale que tout le monde attend depuis un an. Le remake de 2024 qui avait vu le Stade Toulousain l’emporter sur une UBB atone (59-3). Un an plus tard, les cartes sont rebattues. Si le Stade Toulousain a caracolé en tête du classement, l’UBB l’a détrôné de son titre de Champion d’Europe et se trouve dans une dynamique telle que l’Union est en position de favorite.
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Étonnant retournement de situation pour une équipe qui a participé à 31 finales de Top 14 et qui en a remporté 23 face à une équipe qui jouera sa deuxième seulement et espère mettre la main sur le Brennus pour la première fois de son histoire.
Chose exceptionnelle, ce sera la quatrième fois que les deux équipes se font face en une saison. Et les trois rencontres précédentes ont été remportées par les Bordelais. En conférence de presse de veille du match, le manager du Stade Toulousain Ugo Mola est revenu sur cette situation qui les place paradoxalement avec le statut d’outsider aujourd’hui.
« Le premier match de la saison était assez âpre (défaite 12-16 à Ernest-Wallon lors de la 4e journée, ndlr). Après, il y avait un match à Bordeaux avec deux mi-temps (victoire de Bordeaux 32-24 au stade Matmut-Atlantique pour la 19 journée alors que Bordeaux menait 29-0 à la pause, ndlr) et puis il y a eu cette demi-finale de Coupe d’Europe (victoire de l’UBB 35-18 au Matmut Atlantique, ndlr).
Toulouse n’a plus perdu en finale de Top14 depuis 2006 et un match face au Biarritz Olympique (13-40)… Les champions en titre vont-ils enfin tomber ? 🫣#rugby pic.twitter.com/jDbceEJ6aI
— RugbyPass FR 🇫🇷 (@RugbyPass_FR) June 27, 2025
« Oui, on en prend, on en jette un peu. Quand tu as perdu, tu en jettes beaucoup mais tu peux te servir aussi de pas mal de choses. On se sert évidemment de nos confrontations, de ce qui peut se faire. Vous savez, la concurrence n’a jamais été aussi forte en Top 14 depuis quelque temps.
« Malgré le fait qu’on vante l’hégémonie toulousaine, il n’y a jamais eu autant d’équipes susceptibles de pouvoir gagner le championnat. Il y en a beaucoup, donc quand on a de la chance d’en être, il faut en profiter. Revenir sur ces trois défaites contre Bordeaux est une question qu’il faut analyser, regarder sans trop se raconter l’histoire. Parce qu’à chaque fois, Bordeaux avait mérité sa victoire. »
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