« Ca nous a au moins avertis sur les individualités qui sont là, et qui comptent beaucoup pour eux. On en a fait les frais. On sait de quoi on parle », se rappelle le talonneur Teddy Baubigny, chahuté sur les ballons portés.
Mais une autre rencontre qui reste dans les mémoires est celle de l’an passé. Un mauvais souvenir pour Mignoni qui avait écopé d’une lourde sanction – six semaines par la commission de discipline de la LNR – pour avoir été incorrect à l’encontre d’un responsable de match, selon le communiqué officiel de l’époque. Le week-end suivant, il avait décidé de s’auto-punir en suivant la rencontre face au Racing 92 depuis les tribunes. En son absence, c’était Sandrine Agricole, seule titulaire d’un diplôme d’Etat d’entraîneur, qui l’avait remplacé.
Si lui a tourné la page, nombreux sont ceux qui s’en souviendront. « J’ai joué six ans là-bas, ils me connaissent un peu, sourit-il aujourd’hui. « Mais voilà, c’est terminé, c’est derrière. Je l’ai déjà dit, je n’ai pas envie de revenir là-dessus. Parce qu’à un moment, il faut que je ferme ma gueule. C’est tout. Là, j’ai fermé ma gueule. »
Par ces quelques mots transparait son rapport à son effectif. Et gare à celui qui ne prend pas du plaisir ! « J’aime pas quand c’est plat, quand ça manque d’émotion. Dès que je sens que c’est trop calme, que c’est un peu fade, je fous la merde, voilà », dit-il avec son sourire en coin, alors qu’il a élevé la voix lors d’un entraînement.
« Il est toujours aussi exigeant avec ses joueurs, ça, ça changera pas. Mais c’est vrai qu’avec les corps arbitraux, je pense qu’il a progressé aussi », sourit Teddy Baubigny. « Le but, c’est qu’il soit avec nous tout au long de la saison. Parce que, clairement, l’année dernière, c’était pas un épisode facile à vivre. Il n’était pas là, et ça s’est ressenti dans le groupe. »
Samedi à Clermont, un nouvel épisode s’écrira.