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Demi-finale Top 14 : Bayonne ose rêver plus grand

Tom Spring célèbre son essai avec ses coéquipiers lors du match de barrage de Top 14 entre Bayonne et Clermont au stade Jean-Dauger, à Bayonne, le 13 juin 2025. (Photo : Gaizka Iroz / AFP)

Et si l’Aviron Bayonnais arrivait enfin au sommet ? Plus habitué à s’arrêter au pied de la montagne, c’est la première fois depuis des décennies que le club basque franchit les paliers les uns après les autres pour se retrouver à deux stations du sommet.

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Les Bayonnais n’avaient plus atteint le dernier carré depuis 43 ans et une défaite contre Béziers (19-12) ni croisé le Stade Toulousain en phases finales depuis 1985. Bayonne savoure avant de rêver plus loin. La victoire 20-3 en match de barrage contre l’ASM Clermont permet de prolonger une saison déjà réussie.

Rencontre
Top 14
Bayonne
20 - 3
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Clermont
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Cet exploit historique a été célébré dans les minutes qui ont suivi le coup de sifflet final avec les supporters envahissant la foule. « Les émotions post-match ont été magnifiques, on va payer une petite amende avec l’envahissement du terrain », souriait jaune le manager de Bayonne, Grégory Patat, en pensant à l’amende de 12 000€ que le SU Agen va devoir payer pour avoir laissé rentrer un Super Mario à la fin de son dernier match de la saison.

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« On basculera sur la demi-finale la semaine prochaine, j’ai vraiment envie de savourer, là », confiait le capitaine Arthur Iturria à la fin de la rencontre, conscient de la page d’histoire qui est en train de s’écrire pour ce club qui fêtera ses 120 ans l’année prochaine.

Seulement trois fois dans son histoire l’Aviron a été couronné champion de France de première division (1913, 1934 et 1943) et quatre fois finaliste (1922, 1923, 1944 et 1982). Et s’il est primordial de ne pas brûler les étapes et de bien gérer cette demi-finale face au géant Stade Toulousain, les supporters les plus fervents se prennent à rêver de la consécration suprême.

« Il y a trois ans quand je suis arrivé ici, jamais je n’aurais pensé être là aujourd’hui et vivre ça. »

« Je ne sais pas si on réalise mais c’est quelque chose d’incroyable », confiait Camille Lopez en conférence de presse. « Il y a trois ans quand je suis arrivé ici, jamais je n’aurais pensé être là aujourd’hui et vivre ça. »

Car il y a trois ans, Bayonne remportait la finale de Pro D2 après avoir terminé à la 2e place du championnat, un an seulement après avoir été relégué au terme de la saison précédente. L’année suivant sa montée en Top 14, il avait fini 8e, puis 12e en 2024, soit à la place que le club a quasiment toujours occupé en première division : toujours dans la deuxième partie du tableau.

Sauf que cette saison-ci ne s’est pas passée comme d’habitude et voilà Bayonne offrant un quart de finale à son public de Jean-Dauger, véritable force motrice. « On a la chance d’avoir un grand public, un stade de folie. On s’était donné le droit de jouer le barrage ici. On était quatrièmes depuis un petit moment, plus on avançait, plus on voulait la garder. Si on doit en jouer un, autant le jouer chez nous », assurait le demi d’ouverture remplaçant face à Clermont.

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Face aux conditions climatiques dantesques qui menaçaient à chaque instant de suspendre la rencontre, l’Aviron a su mieux naviguer dans le camp adverse, parvenant à marquer le seul essai du match en seconde période.

« J’ai dit à la mi-temps qu’on a posé les fondations, il faut les finitions. On a eu le territoire mais on n’a pas scoré », rappelait Grégory Patat, le manager de Bayonne. « C’est un match maitrisé, avec des conditions difficiles pour les deux équipes, on savait que le territoire et la physicalité allaient être importants, on a plutôt maitrisé notre sujet. On a dominé toutes les collisions et on doit mieux faire sur la zone de marque. »

Il faudra bien le week-end pour digérer la victoire et vite se remettre à l’endroit pour tenter l’impossible : renverser celui que l’arrière Cheikh Tiberghien qualifie d’ogre, le Stade Toulousain. « Si on regarde les palmarès de chacun, le combat est déséquilibré. On connait leur savoir-faire, leur esprit de compétiteurs. Ils vont vouloir nous remettre à notre place. On va y aller avec nos arguments, on a tout à gagner je pense », assurait Patat.

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