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Toulouse, la victoire sans (se) convaincre

Ugo Mola et les Toulousains vont devoir travailler dur en vue de la finale (Photo by Valentine CHAPUIS / AFP) (Photo de VALENTINE CHAPUIS/AFP via Getty Images)

« Si on joue comme ça en finale, on va en prendre 40, peu importe l’adversaire. » Tels étaient les mots de Thomas Ramos, à chaud, après la victoire.

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Rencontre
Top 14
Toulouse
32 - 25
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Bayonne
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Passé par la petite porte mais toujours en lice pour un triplé, le Stade Toulousain s’est qualifié vendredi pour la finale du Top 14 en dominant l’Aviron Bayonnais 32 à 25 au Groupama Stadium de Lyon. Une victoire poussive, certes, mais qui place les Rouge et Noir à une marche d’un troisième Bouclier de Brennus consécutif, à disputer samedi prochain au Stade de France contre Bordeaux-Bègles ou Toulon.

Malgré une partition loin de leurs standards, les hommes d’Ugo Mola ont su s’appuyer sur leur expérience et sur un Thomas Ramos impeccable au pied (8/8) pour éteindre des Basques joueurs, mais limités offensivement.

Indiscipline et doutes persistants

Face à des Bayonnais libérés – de retour dans le dernier carré après 41 ans d’absence – Toulouse a longtemps donné le bâton pour se faire battre. Multipliant les fautes, les Haut-Garonnais ont offert de précieuses munitions à Joris Segonds, auteur d’un sans-faute au pied (6/6), maintenant son équipe dans le match malgré une domination toulousaine dans l’engagement.

Le coup de griffe de Juan Cruz Mallia, auteur d’une percée magistrale conclue par Ntamack (12e), a rappelé à quel point cette équipe est capable de fulgurances. Mais l’Aviron a continué à s’accrocher, s’appuyant sur l’indiscipline adverse pour rester au contact à la pause.

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Toulouse appuie où ça fait mal

Il a fallu attendre un lancement de jeu limpide et une course de soutien tranchante de Paul Graou pour que Toulouse fasse un premier break (20-12, 31e), sous les yeux d’un Antoine Dupont encore en convalescence. Le reste s’est joué à l’usure, sur fond de maîtrise tactique et de réalisme au pied.

Physiquement émoussés, les Basques ont fini par céder face à une équipe rodée aux grands rendez-vous. Un ultime essai de Lucas Martin après la sirène a donné un dernier sourire à l’Aviron, auteur d’une saison historique qu’aucune défaite ne saurait ternir.

Le facteur Ramos

Imperturbable, Thomas Ramos s’est de nouveau imposé comme le métronome du Stade. Seul joueur à avoir été titulaire lors des six dernières demi-finales de Top 14, il a parfaitement géré les temps faibles et tué le suspense au pied. Son sang-froid, même lorsque la Pena Baiona résonnait à Lyon, a scellé le sort d’un match tendu.

Après un printemps semé d’embûches – entre blessures majeures, revers européen et doutes internes – Toulouse sera bien au rendez-vous de la finale. L’objectif reste intact : décrocher un cinquième titre en sept saisons et marquer un peu plus l’histoire du Top 14.

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