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Jerome Kaino méfiant avant la finale

Jerome Kaino (Photo de Lionel Hahn/Getty Images)

Un an après la démonstration infligée par le Stade Toulousain à Bordeaux-Bègles en finale du Top 14 (59-3), Jerome Kaino refuse toute forme de comparaison. Pour l’entraîneur adjoint toulousain, l’UBB version 2025 n’a plus rien à voir avec celle de 2024. À deux jours du choc au Stade de France, l’ancien All Black, double champion du monde, s’attend à un affrontement tout sauf facile.

« Ce n’est pas la même équipe »

« On n’approche jamais une finale en pensant que ce sera une victoire facile comme l’an dernier », prévient d’emblée Jerome Kaino. « Si l’histoire se répète comme en demi-finale de Champions Cup, ce sera un match difficile. Bordeaux-Bègles s’est clairement amélioré. Ce n’est pas la même équipe que celle que nous avons affrontée l’an dernier en finale. »

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Toulouse, battu à trois reprises par l’UBB cette saison — en aller-retour de championnat et en demi-finale européenne —, a eu du mal à digérer sa dernière défaite, concédée début mai. « Nous avons été honnêtes et francs à propos de ce match. Nous n’étions pas la meilleure équipe ce jour-là. Bordeaux a su exécuter son plan de jeu bien mieux que nous le nôtre », reconnaît-il.

Une saison dense mais maîtrisée

Le revers européen n’éclipse pas les performances du Stade en Top 14. « Si vous regardez les doublons, quand nos internationaux sont absents, avec nos jeunes, je pense que c’est une énorme réussite », souligne Kaino. Une performance qu’il attribue au vivier de jeunes joueurs affamés de temps de jeu, mais aussi à l’environnement d’excellence qui règne autour de l’équipe première.

L’ancien troisième ligne néo-zélandais, en charge des Espoirs, voit les fruits d’un travail collectif. « Même sans que je ne leur dise rien, les Espoirs voient cette culture de la gagne. Ils sont au contact de l’équipe pro chaque jour, voient comment les cadres s’entraînent et ce que ça exige. »

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Du terrain à la technique : un nouveau rôle exigeant

À 41 ans, Kaino s’épanouit dans son nouveau rôle. « C’est incroyable. Mais je ne dirais pas que c’est facile. Passer de joueur à entraîneur, c’est un vrai challenge. En tant que joueur, tu te concentres sur toi. En tant qu’entraîneur, tu dois veiller sur 50 ou 60 joueurs pour qu’ils soient au meilleur niveau. »

Il insiste sur la nécessité constante d’évolution : « Si tu restes figé dans tes idées, les autres équipes et joueurs te dépassent. Il faut se renouveler, se remettre en question, et ça, c’est passionnant. »

Un duel totalement relancé

La finale de samedi aura un goût de revanche des deux côtés. Si Bordeaux rêve d’effacer l’humiliation subie à Marseille, Toulouse, lui, veut prouver que sa domination nationale n’est pas terminée, malgré la récente claque en Champions Cup.

« Chaque année, chaque finale est différente », martèle Kaino. « Il n’y a jamais de copier-coller à ce niveau. »

Dans ce contexte tendu et incertain, difficile de désigner un favori. Une chose est sûre : si les Toulousains veulent décrocher un troisième Brennus consécutif, ils devront se méfier d’une UBB bien plus solide et ambitieuse qu’il y a douze mois.

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